Une réponse juive à l anarcho-capitalisme
172 pages
Français

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Une réponse juive à l'anarcho-capitalisme , livre ebook

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Description

Nous sommes aujourd'hui les témoins de la faillite morale de l'idéologie anarcho-capitaliste. Déjà près de 60 ans que les juifs ont leur Etat, et pourtant ce peuple ne s'est pas encore penché sur la nécessité de repenser l'économie pour la rendre éthique, altruiste et basée sur l'amour de son prochain. Est-il possible de faire des affaires en restant intègre ? Reste-t-il un espoir pour que l'homme cherche aussi le bien de l'autre lorsqu'il l'engage pour un travail, lorsqu'il lui fait concurrence ou lorsqu'il consomme ? Les solutions sont là, dans la Thora.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2007
Nombre de lectures 231
EAN13 9782336258713
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wmadoo.fr
© L’Harmattan, 2007
9782296023949
EAN : 9782296023949
Une réponse juive à l'anarcho-capitalisme

Richard Sitbon
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Questions Contemporaines Dedicace Remerciements Essai - D’une approche juive de l’économie Introduction Chapitre 1 : - Homo-economicus et judeo-economicus Chapitre 2 - La marchandise Chapitre 3 - L’argent Chapitre 4 - La concurrence Chapitre 5 - L’intérêt Chapitre 6 - La redistribution des ressources Chapitre 7 - La force de travail Chapitre 8 - Public choice , temps et judeo-economicus Conclusion Bibliographie
Questions Contemporaines
Collection dirigée par J.P. Chagnollaud, B. Péquignot et D. Rolland

Chômage, exclusion, globalisation... Jamais les « questions contemporaines » n’ont été aussi nombreuses et aussi complexes à appréhender. Le pari de la collection « Questions contemporaines » est d’offrir un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective.
Dernières parutions
David SADOULET, La coopération au développement en France. Réforme et modernisation de l’Etat , 2006
Sylvie TROSA, Pour un management post bureaucratique , 2006
Jean LAURAIN, Du partage , 2006.
Francis JAUREGUIBERRY, Question nationale et mouvements sociaux en Pays Basque sud , 2006.
Gérard NAMER, Réinventer en France les principes d’une nouvelle démocratie « solidarise », 2006.
Roger VICOT, Pour une sécurité de gauche , 2006.
Joachim de DREUX-BREZE, Femme, ta féminité fout le camp ! Sur une lecture masculine du Deuxième Sexe, 2006.
Lazare BEULLAC (sous la direction de), Armes légères : Syndrome d’un monde en crise, 2006.
Jean-Loup CHAPPELET, Les politiques publiques d’accueil d’événements sportifs, 2006.
Bernard SALENGRO, Le management par la manipulation mentale, 2006.
Yves MONTENAY, Retraites, familles et immigration en France et en Europe, 2006.
Jacques MYARD, La France dans la guerre de l ’ information , 2006.
Daniel IAGOLNITZER, Lydie KOCH-MIRAMOND, Vincent
RIVASSEAU (dir.), La science et la guerre, la responsubilité des scientifiques , 2006.
A Nelly, Pour Annaëlle, Shani Yohaï
« Il suffit de continuer sur la même ligne, de glisser sur la même pente et l’on s’éloigne de plus en plus du point de départ, et le point de départ finit par démentir le point d’arrivée. »
V. Jankelevitch : Quelque part dans l’inachevé
« Il lui a montré la forme d’une monnaie de feu, et il lui a dit “C’est ceci qu’ils donneront”. »
Rachi
«Une des idées maîtresses de la tradition juive, c’est l’importance de tout, de chaque geste, de chaque mot, de chaque pensée des hommes. »
André Neher
L’identité juive
Remerciements
Je remercie tout d’abord mes parents, qui ont développé en moi cette flamme inébranlable d’amour pour Israël, mon épouse Nelly qui a prouvé que la patience n’avait parfois pas de limite, et mon frère Maître Georges Sitbon qui m’a aidé dans mes démarches. Je remercie également mes amis lecteurs et critiques et plus particulièrement, Sarah Berrebi et sa fille Anaëlle pour son interprétation du mot nichmate, ainsi que le journaliste Richard Darmon qui m’a appuyé dans mon projet. Enfin, Joëlle Roubine qui a porté un dernier regard sur cet ouvrage.
Essai
D’une approche juive de l’économie
Avant-propos
Notre propos dans cet essai, n’est pas de créer un modèle économique tiré de la Thora. Cela aurait été trop ambitieux. Le but de ce travail est double : Premièrement, de jeter un regard économique sur les textes de la Thora et ses commentaires ; un regard qui ne serait ni talmudique, ni juridique et qui essaierait de donner des réponses juives aux maux que nous apporte l’économie mondialiste et ultra-libérale.
Deuxièmement, en choisissant des grands thèmes de l’économie tels que la marchandise, le travail, ou la redistribution des ressources, de mettre en évidence cet homme économique proposé par la bible, si différent dans ses actes du classique “homo-economicus” de la pensée libérale.
Introduction
L’humanité, avec la disparition du camp soviétique, aurait pu saisir l’occasion de faire le point, et de réfléchir sur le projet de construction d’une autre société. Nous aurions pu profiter de cette nouvelle dynamique pour nous interroger ensemble, non seulement sur quel choix de société pour les hommes, mais aussi plus simplement sur quels hommes pour la société, au lieu de condamner avec cet échec du communisme toute pensée d’économie sociale, et nous imposer une seule alternative, celle de l’économie de marché, avec ce paradigme qui définit l’homme économique de l’attribut “homo-economicus”.
Au contraire, sans aucun compétiteur à l’horizon, renvoyant les Européens à leurs divergences, les Etats-Unis ont affirmé la suprématie d’une pensée ultralibérale, n’hésitant plus à passer outre des accords internationaux, à ne pas par exemple ratifier les accords de Kyoto ou à remettre en cause les accords de limitation des armements.
Se basant sur sa supériorité militaire, sur une économie dominante, sur un dollar qui continue comme monnaie de réserve à financer le déficit américain, se fondant sur le fait que les institutions financières internationales sont américaines, les Etats-Unis imposent au monde par leur argent et au pire par la force, leur volonté économique. Mais surtout, ils répandent à travers la terre une religion nouvelle fondée sur la loi du plus fort, où la mesure de cette force n’est pas le degré de culture ou de moralité, mais la masse d’argent accumulé. Face à la mondialisation, face à la globalisation financière de ce début de siècle, face enfin à ce qui apparaît comme la victoire d’un capitalisme sans limite, il nous est apparu important de poser des questions qui jusqu’ici n’ont pas eu l’air d’intéresser le peuple, qui s’est toujours défini comme voulant être la lumière des nations : le peuple d’Israël.
Pourtant, des voix s’élèvent de plus en plus, qui refusant l’ancienne gauche et ne se retrouvant pas dans cette nouvelle droite, s’interrogent et tentent de définir une autre voie économique, d’en fixer les fondements, les priorités, les buts.
Déjà de grandes lignes ont été modelées qui veulent privilégier la personne humaine et sa dignité, refusant de regarder ce monde capitaliste développer des inégalités de moins en moins supportables. Lucides néanmoins les adeptes de cette nouvelle voie sont conscients que la disparité entre les riches et les pauvres existera toujours mais conscients aussi qu’il est du pouvoir des hommes d’atténuer la misère et les inégalités pour œuvrer et tendre vers une société qui, en intégrant tous ses membres, mettrait fin à la marginalisation. Dans ce débat qui s’annonce riche et fructueux il est du devoir des instances morales du judaïsme de se poser elles aussi la question de l’économie de demain.
Il est intéressant de constater que sous le couvert des mots “axe du mal”, Dieu, moralité, justice, liberté, les Etats-Unis ont imposé au monde depuis plus de dix ans un anarcho-capitalisme, des conceptions économiques ultra-libérales, qui vont souvent à l’encontre de la moralité la plus triviale.
Il serait bon de retrouver le vrai sens de ces mots, pour démontrer qu’à un monde géré par “Dieu ou l’argent” nous préférons construire celui où Dieu et l’argent seraient présents ensemble.
Car, au choix de servir l’argent ou de servir Dieu, il existe une voie biblique qui réconcilie deux termes qui paraissent si éloignés l’un de l’autre.
Nous essaierons, à travers la Bible et l’interpellation des prophètes, en puisant dans les secrets de la Thora, de l’enseignement oral de la Michna 1 et de la Guemara 2 , de prouver que loin d’avoir délaissé les problèmes économiques, les commentateurs nous ont offert des réponses. Ils nous ont proposé des règles et des lois qui vont définir un nouvel homme économique : Il sera satisfait de ce “qu’il a mais jamais de ce qu’il est”. A une théorie capitaliste dont l

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