Vietnam dragon en puissance
239 pages
Français

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Vietnam dragon en puissance , livre ebook

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Description

Depuis 1975 et après 30 ans de guerre, le parti communiste dirige le Vietnam réunifié. Après avoir les dix premières années collectivisé tous les moyens de production, le parti communiste a changé de ligne en s'ouvrant à l'économie privée et à la mondialisation en 1986. Aujourd'hui, le parti est toujours là et la croissance est supérieure à 7.5% depuis 1991. Si il sait affronter avec succès les défis qui se présentent à lui, ce pays situé sur une voie maritime très fréquentée pourrait bientôt compter parmi les pays les plus importants du Sud-est asiatique.

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2007
Nombre de lectures 238
EAN13 9782336253534
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau N° d’Imprimeur : 43689 - Dépôt légal : octobre 2007 - Imprimé en France
© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoa.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296042179
EAN : 9782296042179
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Points sur l’Asie - Collection dirigée par Philippe Delalande AVANT-PROPOS INTRODUCTION CHAPITRE I - L’ASIE DU SUD-EST DISPARATE, EN QUÊTE DE COHÉSION CHAPITRE II - LES PARTICULARITÉS DU VIETNAM EN ASIE DU SUD-EST CHAPITRE III - LE REGIME DE PARTI UNIQUE COMMUNISTE PEUT-IL DURER ? CHAPITRE IV - L’ARMÉE EST-ELLE FIABLE ? CHAPITRE V - COMMENT CONCILIER CROISSANCE FORTE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE ? CHAPITRE VI - UNE CRISE SOCIALE ET CULTURELLE EST-ELLE PROBABLE ? CONCLUSION ANNEXES - REPERES HISTORIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES SERVEURS INTERNET TABLE DES MATIERES
Vietnam dragon en puissance

Philippe Delalande
Points sur l’Asie
Collection dirigée par Philippe Delalande
La collection a pour objet de publier des ouvrages brefs, (200 à 500 pages), sur l’actualité politique, économique, sociale, culturelle en Asie. Ils traitent soit d’un pays d’Asie, soit d’un problème régional, soit des relations de ces pays avec le reste du monde. Ces ouvrages s’apparentent à des essais aisément accessibles, mais sur des bases documentaires précises et vérifiées. Ils s’efforcent, au-delà de l’analyse de l’actualité de prolonger la réflexion sur l’avenir. La collection voudrait, autant que faire se peut, pressentir les questions émergentes en Asie. Elle est ouverte à des témoignages, des expériences vécues, des études systématiques. Les auteurs ont tous une connaissance pratique de l’Asie.
Les lecteurs visés sont des personnes soucieuses de s’informer de l’actualité en Asie : investisseurs, négociants, journalistes, étudiants, universitaires, responsables d’ONG, cadres de la fonction publique en relation avec cette Asie en rapide mutation ; où vit la majeure partie de la population du monde.

Déjà parus
Esmeralda LLADSER, Instantanés chinois, dans le nid du dragon , 2007.
Antony TAO, Dieu et le Tao, 2007.
Nilsy DESAINT, Mort du père et place de la femme au Japon , 2006.
Asie 21 — Futuribles, La Chine à l’horizon 2020, 2006. PROCHEAS, Cambodge : Population et société d’caujourd’hui , 2005.
Lucas DOMERGUE, La chine, puissance nucléaire , 2005 Dominique LUKEN-ROZE, Cambodge: vers de nouvelles tragédies ? Actualité du génocide, 2005.
Hervé COURAYE, L’alliance nippo-américairae à l’épreuve du 11 septembre 2001, 2005.
Chris REYNS, Images du Japon en France et ailleurs : entre japonisme et multiculturalisme , 2005.
J.P. BEAUDOUIN, Zen, le torrent immobile, 2005.
Sabine TRANNIN, Les ONG occidentales. au Cumbadge. La réalité derrière le mythe , 2005.
Stéphanie BESSIERE, La Chine à l’aube du XXIème siècle , 2005.
AVANT-PROPOS
D’un ouvrage du même auteur, publié en 2000, Le Viêt Nam face à l’avenir , certains développements historiques sont repris dans celui-ci. Ils n’avaient pas vieilli. Mais ce précédent ouvrage a été profondément remanié et complété sur de nombreux points. Même si le Vietnam est un pays stable, il est pris dans la marche du monde. Des problèmes nouveaux surgissent. Les rapports de forces se modifient. L’actualité suit son cours. Sept ans après la parution du premier livre, il devenait nécessaire d’en écrire un nouveau, bien qu’il soit sur le même sujet.


Une prédication optimiste, mais plausible
« Le Vietnam dépassera, en 2025, les 115 millions d’habitants ; s’il sait réformer son système politique, bancaire et scolaire, s’il sait mettre en place des infrastructures routières et lutter contre la corruption, il deviendra la troisième économie de l’Asie. Il en sera certainement un acteur majeur ».
Jacques ATTALI (Une brève histoire de l’avenir, p 176, Fayard 2006)
INTRODUCTION
Il est difficile de parler du Vietnam. On se heurte chez bien des interlocuteurs à des grilles de lecture, des préjugés malaisés à surmonter. Pour l’un, c’est un pays totalitaire répressif qui bafoue les droits de l’homme. Si on propose d’aller au-delà de ce jugement, on se fait taxer immédiatement de suppôt du régime communiste. Pour un autre, ce pays se prétend communiste mais mise sur un capitalisme sauvage pour accélérer sa croissance. Il n’est donc qu’hypocrisie : un régime dépourvu d’idéal, simple structure de pouvoir pour ceux qui le détiennent et veulent le garder. Là encore toute tentative pour franchir cette grille de lecture se heurte à des dénégations parfois violentes. Enfin pour un autre qui, en France, a milité vainement pour une société plus juste, le Vietnam est un modèle qui concilie une forte croissance économique et une démarche constante vers plus de justice sociale. Si on tente de montrer que la réalité vietnamienne n’est peut-être pas ce modèle idéal, on se heurte là encore à de forts démentis.
En effet, le Vietnam est un pays qui, jusqu’à maintenant, suscite des passions. Son histoire en est cause. Les guerres du peuple vietnamien, pendant trois décennies, pour recouvrer son indépendance nationale et restaurer l’unité du pays sont connues et forcent le respect. Mais la guerre d’Indochine puis la guerre du Vietnam avivèrent les oppositions entre communistes et anticommunistes. L’opinion mondiale au cours de cette guerre s’est divisée. Des manifestations, à travers le monde, ont protesté contre les bombardements américains sur le Vietnam. Les diplomaties des pays membres de l’ONU ont pris parti. Le Vietnam fut au centre de « la guerre froide » en Asie. La victoire du Nord sur le Sud en 1975, la nouvelle vague d’émigration de Vietnamiens qu’elle a déclenchée, en majeure partie vers les Etats-Unis, ont encore accentué les divisions. Ensuite il y eut les images des « boat people » qu’ont retransmises toutes les télévisions du monde et qui sanctionnaient l’échec du régime à maintenir la paix civile et à développer le pays puisque les citoyens s’enfuyaient. Il y eut encore à partir de 1979 cette intervention militaire de dix ans au Cambodge qui montrait les résistants d’hier devenus occupants. Elle finit de troubler les partisans du régime vietnamien qui avaient naguère manifesté contre la guerre américaine.
Ainsi, le Vietnam demeure, jusqu’à maintenant, un pays symbole des drames qu’a connus le 20 ème siècle : les luttes de décolonisation, la guerre froide, l’hostilité durable entre adeptes et adversaires du communisme, entre pays nantis et pays pauvres. Ces drames ont laissé des séquelles vivaces jusqu’à ce jour car le Parti communiste vietnamien est toujours au pouvoir à Hanoi. Il cristallise sur lui les vieilles hostilités, les anciennes rancaeurs.
Les chercheurs, les journalistes, les diplomates, les hommes d’affaires sont encore rarement objectifs dans leurs jugements sur le Vietnam. Les cinquante dernières années de l’histoire mondiale semblent toujours peser sur les esprits.
La difficulté d’accès aux sources d’information rend plus malaisée encore la sérénité des appréciations. Alors que dans presque tous les pays du Sud-Est asiatique la langue anglaise est devenue une seconde langue de travail, peu de Vietnamiens pratiquent véritablement une langue étrangère et très peu l’anglais ou le français. La documentation de base est en vietnamien. Les journaux asiatiques en langue anglaise sont abondamment cités comme sources d’information alors qu’ils ne publient en général que des informations filtrées orientées vers les milieux d’affaires ou des commentaires. L’information sur le Vietnam est ainsi trop souvent une information par procuration.
Les études économiques publiées sur le Sud-Est asiatique ne traitent généralement que des pays les plus puissants aujourd’hui, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et Singapour. Le Vietnam est alors omis. Et les derniers chiffres illustrant les rares études sur le Vietnam datent souvent de deux ou trois ans. Pourtant, l’information statistique est de plus en plus fiable. La Banque mondiale est habituellement associée à l’élaboration des données essentielles sur l’évolution de l’économie vietnamienne. Ce fut son exigence pour l’octroi d

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