En novembre 2010 était publiée la norme ISO 26000. Cette norme, approuvée par 90 pays, fixe le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises. Non certifiable, elle exige néanmoins des entreprises qu’elles rendent compte de façon crédible de leurs actions en la matière. Après trois ans d’existence, il était temps de faire un bilan statistique et qualitatif de l’expérience des organisations qui se sont soumises à évaluation, et d’apporter une réponse fiable à la grande question que se posent les entreprises : la RSE est-elle compatible avec la performance ? Ce livre présente sous une forme attractive et facile à lire les informations livrées par plus de 200 entreprises pionnières : retours d’expérience, verbatim, synthèses… Autant d’éléments qui montrent qu’incontestablement, RSE et performance sont parfaitement compatibles, et qui guideront les entreprises encore hésitantes.
Florence Méaux, ancienne élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégée de physique et diplômée de Telecom ParisTech, est directrice générale d’AFNOR Certification, le leader français de la certication et de l’évaluation. Dans cet ouvrage, elle porte son regard de dirigeante sur un sujet de préoccupation pour les chefs d’entreprise aujourd’hui : la compatibilité entre le développement durable et la rentabilité.
Alain Jounotest ingénieur en physique des matériaux. Il a débuté sa carrière dans le domaine de la recherche fondamentale avant de rejoindre le groupe AFNOR. Il a été responsable du département innovation en charge du développement du modèle AFAQ 26000. Il est, depuis janvier 2011, directeur commercial d’AFNOR Certication.
Introduction : projet de l’ouvrage ............................................................................... XVII
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Partie I Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises ? Sommaire de la partie I ..................................................................
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Vers un nouveau mode de développement............................... 5 Le dé du développement durable s’est progressivementimposé à tous depuis 1972. ........................................................... 5 La contribution des entreprises à ce dé s’appelle la RSE............ 8 La mise en œuvre de la RSE favorise un nouveau modèlede développement.......................................................................... 10 La norme ISO 26000 propose des modalités concrètes de mise en œuvre de la démarche RSE........................................................... 12
L’engagement des acteurs dans la RSE .................................... Les institutions internationales encouragent les entreprises à s’engager. .................................................................................... Les pays mettent en œuvre des environnements favorisants........Les grands groupes se sont engagés les premiers. ......................
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Entreprises performantes et responsables
L’engagement des PME est plus récent. ........................................AFNOR Certication évalue l’engagement des entreprisesdepuis 2007. ...................................................................................Les deux premières entreprises évaluées étaient africaines. ........
Conclusion de la première partie .......................................................
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Partie II Responsabilité sociétale des entreprises, pourquoi ? Les déterminants de l’engagement Sommaire de la partie II .................................................................
Ce que l’on sait déjà .................................................................... Les PME ont des atouts naturels pour la RSE...............................Les PME ont des attraits naturels pour la RSE..............................Trois facteurs sont structurants pour la démarche RSE :le mode de propriété de l’entreprise, l’existence d’un champion interne et la question des ressources............................................ Les baromètres font ressortir deux motivations principales : les attentes des clients et la performance économique................. Les baromètres font ressortir deux freins principaux : le coût supposé de la démarche et sa complexité. ........................La CGPME souligne l’importance des démarches RSEpour les PME et les freins rencontrés. ...........................................
Ce que les entreprises évaluées nous apprennent.................. Constat 1 : Le développement durable est un enjeu majeurpour tous les évalués. .................................................................... Constat 2 : Le dirigeant de l’entreprise est toujours à l’origine de la démarche. .............................................................Constat 3 : Les évalués se sont appuyés sur une bonne santé nancière........................................................................................Constat 4 : Trois motivations ont guidé les démarches : sauvegarde de la planète, pérennité de l’entreprise, attentes des parties prenantes..................................................................... Constat 5 : La rentabilité nancière n’est pas systématiquement recherchée par les évalués. ...........................................................
Conclusion de la deuxième partie .....................................................
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Sommaire
Partie III La RSE, comment ? Mise en œuvre d’une démarche Sommaire de la partie III ................................................................
Ce que l’on sait déjà .................................................................... L’ISO 26000 oriente la réexion stratégiquemais ne s’y substitue pas. ..............................................................L’ISO 26000 donne un mode d’emploi compliqué pour les PME. ..La démarche RSE invite l’entreprise à (re)visiter son exercicede réexion stratégique. .................................................................En France, les organisations professionnelles se mobilisentpour aider les PME.........................................................................
Ce que les entreprises évaluées nous apprennent.................. Constat 1 : les entreprises évaluées se sont appuyéessur leur culture des systèmes de management. ............................Constat 2 : Les démarches font ressortir des modes d’emploi très divers.......................................................................................Constat 3 : La motivation des collaborateurs et le manque de temps sont les difcultés principales rencontrées. ...................Constat 4 : Les facteurs clés de succès sont l’implication de la direction, des collaborateurs et la rigueur des méthodes employées. ..................................................................................... Constat 5 : Le soutien d’une organisation professionnelle apporte beaucoup aux PME. .........................................................
Conclusion de la troisième partie ......................................................
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Partie IV La RSE, quoi ? Les pratiques et les résultats Sommaire de la partie IV ............................................................... 101
Ce que l’on sait déjà .................................................................... 103 Les démarches RSE peuvent être classées en quatre catégories. 103 Les PME font de la RSE comme Monsieur Jourdainfait de la prose................................................................................ 104
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Entreprises performantes et responsables
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VIII
Les PME engagées conduisent des actions plus approfondiesque les autres................................................................................. 106 Des PME commencent à rendre compte de la crédibilitéde leur démarche RSE................................................................... 110 Une évaluation AFAQ 26000 permet de crédibiliser une démarche RSE. ....................................................................... 112 Un label peut aussi attester de la crédibilité d’une démarche RSE. .................................................................... 115
Ce que les entreprises évaluées nous apprennent.................. 117 Constat 1 : La note moyenne des entreprises évaluéesest de 472 points sur 1 000. ........................................................... 117 Constat 2 : Les entreprises les plus grandes ont les meilleurs résultats.......................................................................................... 118 Constat 3 : Le secteur industriel obtient de meilleurs scores que celui des services.................................................................... 119 Évaluation des pratiques................................................................ 120 Constat 4 : Critère 1 « Vision et gouvernance » – Les évaluésont des difcultés à analyser et prioriser leurs impacts. ................ 120 Constat 5 : Critère 2 « Intégration de la RSE » – La RSE n’irrigueque progressivement la stratégie et le pilotage des entreprises.... 125 Constat 6 : Critère 3 « Ressources humaines et relationsde travail » – Ces sujets sont relativement maîtriséspar les évalués. .............................................................................. 131 Constat 7 : Critère 4 « Mode de productionet de consommation » – Les évalués sont plus vigilants sur leurs propres modes de production que sur leurs actes d’achat. ........... 137 Constat 8 : Critère 5 « Ancrage territorial » – Les évaluéssont bien intégrés dans leur territoire sur les plans économique et social et moins pour ce qui concerne l’environnement. ............. 142 Évaluation des résultats................................................................. 146 Constat 9 : Critère 6 « Indicateurs environnementaux » –Tous les indicateurs environnementaux scorent en dessous de la moyenne. ............................................................................... 148 Constat 10 : Critère 7 « Indicateurs sociaux » – Le niveaudes indicateurs sociaux est meilleur mais pointe quelques faiblesses. ...................................................................................... 148