La responsabilité sociale des entreprises à l épreuve des faits
310 pages
Français

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La responsabilité sociale des entreprises à l'épreuve des faits , livre ebook

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Description

La responsabilité sociale - et environnementale - des entreprises peine à convaincre : loin de préserver leur réputation et de légitimer leurs activités, ces démarches les surexposent à la critique. Entre approche scientifique et vulgarisation, cet ouvrage étudie et analyse les conditions d'existence, l'évolution et les modalités actuelles de la généralisation du concept. Il pose aussi les bases d'une réflexion face aux défis sociaux et économiques de la France.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2011
Nombre de lectures 104
EAN13 9782296808447
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La responsabilité sociale des entreprises à l’épreuve des faits
Entreprises et Management
Collection dirigée par Ludovic François
La collection Entreprises et Management est destinée à accueillir des travaux traitant des questions liées aux sciences de gestion et à l’entreprise. Les ouvrages publiés ont pour la plupart une vocation pratique. Certains d’entre eux sont issus de thèses professionnelles soutenues à HEC.
Dernières parutions
Jawad MEJJAD, Le rire dans l'entreprise. Une analyse compréhensive du rire dans la société , 2010.
Jean-Charles MATHE, Analyse et management stratégiques , 2010.
Frédéric ISELIN, Entrepreneurs, managers, vendez-vous assez cher ? , 2010.
Audrey BECUWE, Gestion des ressources humaines dans les municipalités françaises. De l’expérimentation à l’institutionnalisation , 2010.
Gabriel GUERY, Droit du travail à l’intention des managers , 2010.
My-Lan CAO, Les vrais enjeux d’un projet de construction durable , 2009.
Alain COUGARD, Du gel des salaires à la débâcle des compétences. Plaidoyer pour un nouveau regard sur la rémunération , 2009.
Sami BASLY, Le processus d’internationalisation de l’entreprise familiale , 2009.
Victoire de MARGERIE, Strategy and technology , 2009.
Emmanuelle WEILAND, Achats et développement durable : le cas du secteur tertiaire , 2009.
Bruno OXIBAR, Communication sociétale , 2009.
François BESANCENOT, Territoire et développement durable. Diagnostic , 2009.
Aurélien PERRUCHET, Le doctorat : un investissement rentable ? Approches économiques et sociologiques , 2008.
Yann RIVAL, Internet et performance de l’entreprise. Une analyse des stratégies Internet appliquée au secteur du tourisme , 2008.
Carole LALONDE, Organiser la réponse à la crise. Études de neuf types de réponses à la crise, de l’humaniste à l’aventurier , 2008.
Lys VITRAL, Pouvoir et influence des Organisations Non Gouvernementales dans la régulation de l’économie mondiale , 2008.
Valérie PAONE
La responsabilité sociale des entreprises à l’épreuve des faits
Comprendre pour durer au XXIe siècle
AVERTISSEMENT
Les opinions exprimées et exposées dans cet ouvrage n’engagent que leur auteur. Elles ne sauraient refléter une prise de position officielle ou officieuse de la collection.
Nous sommes conscients que quelques scories
subsistent dans cet ouvrage.
Vu l’utilité du contenu, nous prenons le risque de l’éditer ainsi et comptons sur votre
compréhension
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54920-3
EAN : 9782296549203
REMERCIEMENTS
A ce stade d’un parcours dont cet ouvrage est issu, je tiens à remercier les personnes qui l’ont rendu possible par leurs conseils, leur disponibilité, leur soutien et leur gentillesse. Sans un voyage à Vancouver, en 2007, j’aurai sans doute renoncé à ce parcours loin d’être achevé.

Je tiens en premier lieu à remercier Laurence pour son extrême gentillesse, sa disponibilité, sa patience et ses conseils. Je la remercie pour son soutien constant depuis notre rencontre alors que rien ne l’y obligeait.

Je remercie Gilles qui était aussi à la conférence à Vancouver. Il m’a, avec Laurence, encouragée, aidée par son analyse de la situation, et ce jusqu’à la fin de ce travail et plus encore par la suite. Ils sont tous deux, au-delà d’être des « académiques » reconnus, des personnes et des académiques bienveillants.

Je remercie très sincèrement Nicole B et Jean A, Jean K, Yvon P, Romain L, tous experts dans leur domaine de recherche et qui ont fait preuve de patience, d’humour et de compréhension ainsi que de beaucoup de bienveillance.

Je profite de la possibilité qui m’est donnée lors de ces dernières modifications, pour remercier certaines de mes collègues, la bande des 4 : Ambroisine, (qui murmure à l’oreille…), Catherine, Irina, Isabelle. Je remercie François pour son humour.

Je remercie Anne MR, Sylvie A et Damien F, présents tout au long de ce travail et lors des moments difficiles, ainsi que Ludovic. Il me reste à remercier toutes les personnes qui, afin d’éviter d’en oublier, se reconnaitront sans que je ne doive les nommer, et qui m’ont aidée de prés ou de loin ces années, et l’équipe de l’Harmattan que j’ai fait souffrir.

Avant de terminer, je remercie pour d’autres raisons, celles et ceux qui ne m’ont pas aidée. Sans doute avaient-ils raison. Toutefois, ils m’ont donné la volonté de dépasser mes handicaps et les leurs. Ils se reconnaitront sans que je ne les nomme.

Enfin, il me reste à remercier celui sans qui rien n’aurait été matériellement possible. Plus encore, je le remercie pour son soutien moral infaillible et son humour irrésistible. Il en fallait. Je remercie Marc.
AVANT-PROPOS
Les crises et leurs conséquences sociales, économiques, écologiques, humaines s’intensifient. Elles sont à l’échelle des changements de taille et de puissance économique et sociale des entreprises. Au cœur du système, le rôle et la responsabilité des sociétés transnationales et les choix politiques retenus.

En effet, plus que jamais, le management des sociétés transnationales pose un problème public. Les grandes entreprises apparaissent comme l’outil et le symbole de la puissance d’oligarchies mondialisées, dont les activités s’exercent aux dépens des démocraties et des sociétés civiles.

Pourtant, le rôle social de l’entreprise et du manager au sens large du terme, sont les éléments vitaux et centraux dans un monde pensé et secoué par les crises de toute nature.

Les choix stratégiques et politiques qui ont consisté ces trente dernières années à promouvoir la compétition entre pays, entreprises et individus, conduisent d’une crise à l’autre, à la détérioration du contrat et de la paix sociale à une échelle globale. Cela questionne sur un ordre économique qui a remplacé l’ordre politique, et que les sociétés civiles ont de plus en plus de mal à accepter, comme le souligne Yvon Pesqueux.

Durant la remise en forme de ce travail de thèse achevé en 2009 : British Petroleum a déversé des millions de litres de pétrole brut dans l’océan, les spéculations sur les matières premières se sont intensifiées et présagent de futurs risques politiques, les dettes publiques déstabilisent la cohésion sociale de nombreux pays, la catastrophe écologique et sociale du Japon est en cours, et les pays arabes cherchent une voie incertaine.

Différents exemples remettent en cause déjà plusieurs années, les modèles de pensées et les outils économiques et managériaux du passé, sans que pourtant ni une pensée politique et ni une action responsables fortes ne se mettent en place.

Ils posent la question de la responsabilité sociale et environnementale des grandes entreprises, de celle des décideurs au sens large du terme et indirectement de leur formation.

Dans la conjoncture actuelle, l’option politique qui encouragerait les politiques sociales responsables et durables des entreprises et des institutions n’aurait rien à voir, ni avec la morale, ni avec l’utopie.

En effet, la Responsabilité Sociale et Environnementale de l’Entreprise (RSEE) est une ingénierie qui appelle une créativité responsable et non à l’improvisation généralisée.

A l’issue de ce travail et de ceux qui l’ont suivi, la RSEE apparaît un élément central du dispositif sur lequel les grandes entreprises notamment Françaises, devraient fonder, repenser et redéfinir en profondeur leurs stratégies pour durer autrement, avec et parmi les autres.

La responsabilité s’établit dans ‘ une relation qui incombe à l’individu comme appartenant à un ensemble qui le dépasse et lui appartient. On devient responsable du dommage parce que d’abord on est responsable d’autrui »,
Paul Ricoeur, 1994

Le travail qui suit n’est pas un essai sur la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (RSEE). Il est la transcription résumée d’un travail de thèse tardive, conduit entre 2005 et 2009.
INTRODUCTION
« Sont considérées comme socialement responsables, les actions qui vont audelà du respect de la loi ou de la recherche du seul profit1… En affirmant leur responsabilit

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