Manuel des affaires
426 pages
Français
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Description

Jean-Gustave Courcelle Seneuil, économiste parisien ainsi que rédacteur spécialisé des notes de lectures sur le sujet des affaires dans la revue mensuelle Le Journal des économistes, fait le bilan économique de soixante-dix ans de révolution industrielle. En tant que témoignage exceptionnel de la pensée gestionnaire du XIXème siècle, ce livre est ici proposé dans une édition scientifique restituant les citations de l'auteur dans le contexte de l'époque.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2013
Nombre de lectures 36
EAN13 9782296534360
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Manuel des affaires Ou traité théorique et pratique des entreprisesindustrielles, commerciales et agricoles
Jean-GustaveCourcelle Seneuil Edition scientifique par LucMarco
Collection Recherches en Gestion, série « Les classiques »
MANUEL
DES AFFAIRES
Collection Recherches en Gestion, dirigée par Luc MARCO
S é r i e « L e s C l as s i q u e s »
1. Benedetto COTRUGLI (1582)Traité de la marchandise et du parfait mar-chand, traduit de l’italien ancien par Jean Boyron, retraduit en français actuel et édité par Luc Marco et Robert Noumen, in-8°, 2008,XLVIII-126 p., 16,50 euros.
2. Jean-Gustave COURCELLESENEUIL (1855)Manuel des affaires ou traité e théorique et pratique des entreprises industrielles, commerciales et agricoles, 5 édi-tion, revue et corrigée par Luc Marco, avec une notice nécrologique de Diego Barros Arana, et une postface de Margarita Borisova, in-8°, 2013,XXXVI-382 p.
Série « Générale » : autres ouvrages historiques parus
1. François VATIN(2007)Morale industrielle et calcul économique dans le premier e XIX siècle : l’économie industrielle de Claude-Lucien Bergery, 1767-1863.
2. Patrice BRET, Kostas CHATZISet Lilian PÉREZdir. (2008)La presse et les périodiques techniques en Europe, 1750-1950.
3. Marc-Daniel SEIFFERT(2008)Apprentissages, stratégie et compétitivité sur la longue durée : l’étonnante histoire d’Eurocopter.
4. Luc MARCO (2009)Histoire managériale du Bazar Bonne-Nouvelle, galeries marchandes à Paris, 1835-1863.
5. Béatrice TOUCHELAY,LucMARCO et Samuel SPONEM (2011)La Fabrique des experts-comptables : une histoire de l’INTEC, 1931-2011.
ARTICLE NÉCROLOGIQUEde DIEGOBARROSARANA
CINQUIÈMEÉDITION,REVUE ET CORRIGÉEpar LUCMARCO
COMMERCIALES ET AGRICOLES
OU TRAITÉ THÉORIQUE ET PRATIQUE
Celui qui veut faire fortune doit commencer  par s’instruire et discipliner son âme.  BACON.
MANUEL
POSTFACEdeMARGARITABORISOVA
L’HARMATTAN
DES AFFAIRES
J.-G. COURCELLE SENEUIL
DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES
Publicité pour la deuxième édition :
SOUS PRESSE,POUR PARAÎTRE LE 1 DÉCEMBRE [1856]ER
e La 2 édition, augmentée et corrigée du
TRAITÉ THÉORIQUE ET PRATIQUE DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES,
ou Manuel des affaires, par M. Courcelle-Seneuil. 1 fort vol. in-8. Prix. 7 fr. 50 c. Le succès rapide de ce nouvel ouvrage de M. Courcelle-Seneuil s’explique facilement par son mérite, son utilité et surtout par son à-propos. L’activité hu-maine, faute d’autre aliment, s’est portée avec une ardeur sans pareille vers les affaires commerciales, industrielles ou agricoles. Si tout le monde y a pris part, tout le monde ne s’en est pas bien trouvé ; beaucoup n’y ont recueilli que d’amères déceptions. C’est que la connaissance des affaires ne s’improvise pas en un jour, et qu’à défaut d’expérience il est nécessaire de s’éclairer des conseils de la sagesse. Le livre de M. Courcelle-Seneuil est un guide éclairé et un conseiller désin-téressé. C’est la première fois qu’un homme d’un grand savoir, un économiste distingué, réunissant à une véritable connaissance pratique des affaires, un admi-rable bon sens et une profonde sagacité, n’a pas cru déroger en écrivant unManuel des affairesindispensable à tout négociant, commerçant, industriel, désormais agriculteur, etc., etc. [Source :Deuxième supplément du catalogue de la Librairie de l’économie politique et du commerce de Guillaumin et Compagnie, éditeurs 14, rue de Richelieu, Paris, novembre 1856, p. 28.]
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-00626-0 EAN : 9782343006260
P RÉS E N T A T I O N
Luc MA R C O
______ E classique de la gestion n’a plus été réimprimé depuis 1885, du C vivant de l’auteur. Un exemplaire de cette réimpression se trouve à la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. Nous n’avons pas retrouvé les prétendues éditions ultérieures d’André Liesse, annoncées par Georges 1 Ribeill (1994, p. 32, note 7) . Ensuite l’oubli habituel recouvrit de pous-sière ce vieil ouvrage abandonné dans les rayons de nos bibliothèques. Ce n’est qu’à l’occasion du centenaire de la disparition de ce grand éco-nomiste libéral, que la redécouverte de l’œuvre se fit vraiment jour. Avec l’exégèse duManuel des Affaires commença alors le travail d’analyse d’un véritable classique de la pensée gestionnaire francophone (Marco, 1991, Ribeill, 1996 ; Marco, 1998). Ce qu’il y a de remarquable, c’est que ce livre fut tout de suite presque totalement achevé, puisque l’auteur n’ajouta que seize pages à l’occasion de la deuxième édition de 1857, puis ensuite que deux ou trois pages seulement dans les éditions ou réimpression suivantes (1872, 1883-85). C’est la quatrième édition que nous rééditons ici. Nous avons ajouté de nombreuses notes de bas de pages pour expliquer certains points, ou pour aider le lecteur actuel à retrouver les ouvrages et articles cités par l’auteur. Pour ne pas obtenir finalement un volume trop épais, nous avons réduit le corps de caractère du texte. Les scanérisations mises sur internet sont souvent de piètre qualité. Espérons que cette réédition don-nera une meilleure lisibilité à ce grand texte. En effet, nos jeunes étu-diants de première année commencent leurs études en lisant presque uni-quement les auteurs anglo-saxons, alors qu’il existe de grands penseurs français trop souvent oubliés : qui se souvient encore des auteurs tel que Adolphe Guilbault, ou Henri Lefèvre, de Châteaudun ? Mais pourquoi notre auteur a-t-il écrit ce livre au début des années 1850 ? Pour deux raisons fondamentales selon nous : d’abord parce qu’il avait créé une dizaine d’années auparavant une entreprise de métallurgie,
1 Il semble avoir confondu avec leTraité des opérations de banquequi, lui, a bien été réédité par André Liesse aux dates en question. La cote à Sainte Geneviève de la réimpression de 1885 duManuel des Affairesest : « Magasin fonds ancien, 63600 FA ».
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et ensuite parce qu’il avait lu la plupart des ouvrages dans ce domaine et qu’il n’en était pas content, les trouvant vraiment trop anecdotiques ou trop descriptifs. En 1839 il aide à la création à Limoges d’une entreprise deFonderie et de moulage du Fer qui propose aussi des ornements en métal. Cette première société comprend plusieurs associés : les frères Pierre et Joseph Monne-ron, des marchands serruriers, Jean-Jacques Thévenin, un négociant local né en 1797, et Amable-Martial Couchard, un menuisier né en 1791 ; ces deux derniers associés sont membres de la loge maçonnique les « Artistes Réunis » (Masgnaud, 2000 : 131). Cette petite entreprise de 32 salariés, employait trente d’hommes et deux enfants de moins de 16 ans. Ils tou-chaient des salaires journaliers allant de 1,50 à 6 francs pour les hommes, tandis que les enfants touchaient 0,75 franc. Les objets fabriqués étaient en fonte ou en fer : c’était de la grosse serrurerie, des lits en fer, des ornements et diverses pièces de mécanique de précision. En 1844 ils en fabriquaient pour 145 800 francs (articles courants pour 126 000 francs, serrurerie et lits pour 19 800 fr.). Il sortait chaque année de cette petite usine 280 tonnes de fonte et 18 tonnes de serrures. Cela consommait : 51 000 francs de fontes; 5 400 francs de Coke ; 350 francs de Sable réfractaire ; 10 000 francs de Fer ; et 1 500 francs de Matières diverses, soit un total de 68 250 francs. Ce qui nécessitait 501,5 tonnes de métal et 700 hectolitres de sable. L’origine de ces matières premières était l’Angle-terre, l’Allier, le Berry, la Dordogne et le Périgord. L’usine de Courcelle-Seneuil travaillait aussi en partenariat étroit avec les grandes usines de Commentry en Allier et de Laplaud à Limoges. Les divers débouchés des produits fabriqués s’étendaient à la Creuse, la Corrèze, la Dordogne, la Haute-Vienne, l’Indre, et la Vienne. En 1840, voici comment un rapport technique décrivait cette entreprise : « Une fonderie avec un cubilot [cuve verticale cylindrique] a été établie en 1839 à Limoges pour la fabrication des pièces de machines et d’ornements. Cette branche de fabrication est en voie de prospérité, et l’usine nouvelle est montée avec soin. L’air est fourni au cubilot par un ventilateur, que meut une machine à vapeur à cylindre oscillant. On emploie comme combustible du coke fabriqué avec la houille d’Ahun [Creuse], qui rend à 2 la carbonisation jusqu'à 66 pour 100 . » L’usine comprenait donc comme moteurs : un moulin à manège, une machine à vapeur d’une force de 6
2  Ministère des travaux publics. Administration générale des ponts et chaussées et des mines (1841)Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines pendant l’année 1840, Paris, Im-primerie Royale, p. 40.
PRÉSENTATION
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chevaux-vapeur, et un cheval vivant. Les feux se composaient de deux fourneaux, deux forges, et un four. Tout ceci donnait une valeur locative de l’établissement s’élevant à 1,000 francs, tandis que le montant des patentes atteignait 200,92 francs. C’était donc une entreprise moyenne pour la ville de Limoges, qui dura une dizaine d’années et qui a été reprise par notre auteur fin septembre 1844 (Archives de la Haute-E Vienne, cotes9 M 2 [1844], 6 M 507 et 4 75/92). La rentabilité de l’usine est bonne au début, puisque nous obtenons les chiffres suivants : produit brut de 77,550 francs (chiffre d’affaires moins coûts de production: 145,800 – 68,250) ; produit net de 74,550 francs (produit brut – amortissement des machines: 77,550 – 3,000). Les profits des associés sont de 36,150 fr. (produit net – intérêts du capital emprunté – moins masse salariale – impôts et loyers : 74,550 – 1,200 – 34,200 – 3 3,000). Calculs obtenus en utilisant les données disponibles : un capital de 80,000 fr. dont 24,000 fr. empruntés ; un taux d’intérêt de 5 % ; un amortissement à 10% l’an d’un parc de machines de 30,000 fr.; un loyer de 1,000 fr. par an et 2,000 fr. d’impôts indirects. Cela laissait environ 18,075 fr. de profit pour Courcelle-Seneuil (50%) et 9,037 fr. 50 pour chacun des deux autres associés. La situation a dû se dégrader ensuite en 1847 pour que la vente intervienne trois ans après ces résultats. La situation par rapport au secteur et à la concurrence paraît, elle aussi, bonne au départ, puisque c’était la seule usine de ce type dans la région de Limoges en 1839. L’enquête de 1840-45 donne la moyenne suivante pour les entreprises françaises de ce type : produit brut de 63,912,000 fr., produit net de 61,202,000 fr. ; des profits de 27,465,000 fr. (Markovitch, 1967 : 108). Le nombre de firmes de ce type est de 757 en 1835 selon Flachat (1837 : 943-947), ce qui donne une moyenne estimée d’un pro-duit brut à 84,428 fr., d’un produit net à 80,848 fr., et d’un profit d’asso-ciés à 36,281 fr. L’usine de notre auteur atteignait donc, selon ces calculs, 91,9% du produit brut national, 92,2% du produit net, et 99,6% du profit moyen des propriétaires associés d’entreprises. L’usine de Courcelle-Seneuil a été reprise par Vincent Cognet et Pierre Théodore Tarneaud en 1847 ou 1848. Nous le savons car leur demande de prêt en 1848 a été refusée par le gouvernement français (sérieF/12/ 4630des Archives nationales). L’intitulé de cette entreprise était alors :Fonderie et mécanique à Limoges. Mais Alain Corbin a montré toute la fragilité de ce genre d’activité, très sensible à la conjoncture (Corbin, 1975, vol. 1 : 37-
3 Chiffres tirés de l’acte de société que nous proposons en annexe de cette présentation.
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MANUEL DES AFFAIRES
38). Sentant venir l’échec, notre auteur s’est désengagé de l’opération, tout en gardant une certaine rancœur que nous allons retrouver par endroits dans le texte même de son livre. Ensuite Courcelle-Seneuil a été journa-liste auPersévérantet publiciste dans les grandes revues, avant de s’engager politiquement dans la révolution de 1848 (Gribaudi et Riot-Sarcey, 2008). Son expérience de jeunesse lui servira toute sa vie pour étudier les entre-prises et les affaires industrielles ou commerciales. En 1852 paraît à Philadelphie et à Londres la seconde édition d’un ou-vrage que reçoit Courcelle-Seneuil pour en faire une note de lecture. Il s’agit du livre d’Edwin Troxell Freedley :A Practical Treatise on Business, or How to get Money. Notre auteur en fait une recension dans le numéro de mars 1855 duJournal des économistes. Mais il l’a sûrement lu pendant qu’il rédigeait son manuel des affaires en 1853-1854. Voici le plan de ce livre américain : « 1° Définition et utilité des affaires ; 2° Education pour les affaires Choix d’un état ; 3° Habitudes de l’homme d’affaires ; 4° Comment on gagne de l’argent ; 5° et 6° Comment on gagne de l’argent dans le com-merce ; 7° Comment on acquiert une clientèle ; 8° Le véritable homme d’affaires ; 9° Comment on s’enrichit par la spéculation ; 10° Comment on en gagne par l’intérêt et en faisant la banque ; 11° Comment on en ga-gne par des inventions et par des remèdes brevetés ; 12° Comment on devient millionnaire : opinion de millionnaires ; 13° Pertes d’argent ; chan-ces de succès, causes de revers ; 14° Art d’économiser, de donner et de prêter de l’argent. Enfin, un appendice contient les opinions écrites de John Freedley, de John Grigg, et de P.T. Barnum, trois hommes qui, par 4 des voies différentes, ont obtenu un grand succès dans les affaires . » (Journal des économistes, mars 1855, p. 302). Notre auteur signale que cet ouvrage, d’abord publié aux États-Unis, a ensuite été adapté pour le public anglais qui l’a très bien reçu. Il ne le trouve cependant pas très satisfaisant du point de vue scientifique, car ce n’est finalement qu’ « un recueil de maximes détachées et sans lien entre elles » (p. 303). Donc, pour lui, ce n’est pas un ouvrage très sérieux, bien qu’amusant et intéressant à lire. D’où l’idée de faire un ouvrage mieux construit scientifiquement, qui serait fondé sur la théorie économique classique et la pratique vécue des entreprises.
4 John Freedley (1793-1851), membre du Congrès américain pour la Pennsylvanie ; John Grigg (1792-1864), directeur d’une usine de laine ; Phineas Taylor Barnum (1810-1891), inventeur du cirque moderne.
PRÉSENTATION
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Pour les trois éditions ultérieures duManuel des affaires, notre auteur a dû avoir connaissance de deux autres livres anglais sur le sujet : celui de John Laing,The Theory of Businessparu en 1867, et celui de James Platt en 1875,Business.Sur le continent européen sont parus : en 1853 leManuel du spéculateur à la Boursede Proudhon et Duchêne ; en 1858 leManuel du notaire et de l’homme d’affaires, par le vaudois Golay ; puis en 1860Le Bon conseiller en affaires,et, enfin, en 1868 l’Bazincourt ;  de Essaisur l’admi-nistration des entreprises industrielles et commerciales, de Lincol. Il a pu aussi connaître le livre de E. Garcke et J. Fells (1887)Factory Accounts. Mais notre auteur s’en est tenu aux classiques de l’économie politique plutôt qu’à ces divers livres pratiques. C’est pourquoi il a eu une audience vrai-ment internationale. Nous résumons ici rapidement sa réception ulté-rieure dans trois langues : l’espagnol, l’anglais et l’allemand. La littérature en langue espagnole n’a jamais oublié Courcelle-Seneuil. Après une brochure (Roblès, 1937) montrant son apport à la régulation économique du Chili durant la colonisation intellectuelle espagnole (le pays a acquis son indépendance politique en 1818 mais l’influence hispa-nique a duré plus d’un siècle), un livre nettement plus étendu dénonce son apport trop libéral à l’économie chilienne (Fuentealba, 1945). Il faut ensuite attendre trente ans pour retrouver une analyse intéressante de l’apport de l’économiste français dans le débat sur le protectionnisme dans le domaine agricole (Cf. Wright, 1975). Débat relancé par le travail académique de Bernardita Guarachi au tout début des années quatre-vingt (Guarachi, 1983). Enfin, plus récemment, la réception de Courcelle-Seneuil en tant que disciple fidèle d’Alexis de Tocqueville a attiré l’atten-tion d’une chercheuse sud-américaine : Cristina Hurtado (2007). En langue anglaise, à la suite de la redécouverte de notre auteur par Albert Hirschman dans le grand dictionnaireThe New Palgrave en 1986, quelques travaux ont réévalué l’apport de notre économiste libéral. Ainsi il y a dix ans Juan Pablo Couyoumdjian (2003) a travaillé sur les archives d’Hirschman à Princeton, et a montré que le rôle crucial de conseiller économique du gouvernement chilien de Courcelle-Seneuil devait être sérieusement réévalué (cf. aussi notre synthèse : Marco, 1998). En langue allemande, la place de notre auteur dans la pensée d’éco-nomie d’entreprise se situe nettement avant des auteurs comme Arnold Lindwurm avec son important livre de 1866,Grundzüge der Staats und Privatwirthschaftslehre, ou Arwed Emminghaus en 1868, avec sonAllgemeine gewerkslehre.La tradition qui avait commencé avec Johann von Thünen en 1826 (Der Isolierte Staat: l’analyse) s’est donc bien maintenue outre-Rhin
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