Redresser votre entreprise en 100 questions
258 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Redresser votre entreprise en 100 questions , livre ebook

-

258 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

En 100 questions et 100 réponses, ce guide traite de manière pratique de tous les aspects (juridique, économique, financier, social) liés au retournement, au traitement ou à la reprise d'une entreprise en difficulté. Outil indispensable aux entrepreneurs et à tous les partenaires de l'entreprise, il donne des conseils sur la gestion et fournit la méthodologie pour reprendre une entreprise en difficulté. Des témoignages de professionnels offrent un éclairage vivant sur leur rôle et leurs interventions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2015
Nombre de lectures 49
EAN13 9782336371337
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright

© L’HARMATTAN, 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-72144-6
Titre
Nicolas de GERMAY
en collaboration avec Jérôme de CHANAUD





Redresser votre entreprise
en 100 questions
*
Guide pratique pour tout savoir
sur l’entreprise en difficulté










L’HARMATTAN
Du même auteur
Mondialisation, un autre regard, Nouveau Monde Editions, 2010.
PRÉFACE
Le traitement des difficultés des entreprises est un élément-clé pour un pays.

Il est – en effet – fondamental pour les entrepreneurs, les salariés et plus largement, pour tous les partenaires de l’entreprise comme pour les investisseurs de savoir ce qu’il advient de l’entreprise, et donc de leurs intérêts respectifs, en cas de difficultés. 1

Depuis 1985, le législateur français a fait évoluer notre arsenal juridique. Ces orientations ont été dans le bon sens, notamment avec les procédures de prévention des difficultés, procédures qui restent innovantes, encore aujourd’hui. Néanmoins, ces modifications ont entraîné une forte complexification 2 , source d’incompréhension pour les principaux concernés : les chefs d’entreprise.

Cet ouvrage est né d’un double constat :
• Le métier de « médecin de l’entreprise » – celui qui fait le diagnostic et qui facilite le redressement – demeure mal connu, alors même que son exercice s’est considérablement enrichi depuis près de 30 ans ;
• Il n’existe pas de guide pratique permettant au chef d’entreprise de faire face de manière pratique et efficace aux difficultés.

Retournement, redressement 3 … c’est le métier de médecin de l’entreprise.

Il existe quelques associations professionnelles, comme l’Association pour le Retournement des Entreprises ( www.are.fr ), qui ont permis, dès 2002, de mettre en avant les " bonnes pratiques " et de sélectionner certains des meilleurs professionnels (voir également sur le site de ce livre www.r-if.fr ).

L’action de communication constante de l’ARE depuis sa création, sa contribution aux différentes réformes du droit du traitement des difficultés, ses actions de formation ainsi que la production d’études ou d’indicateurs ont permis d’améliorer le compréhension de l’entreprise en difficulté.

La création – en 2011 – du Prix Ulysse ( www.prixulysse.org ) récompensant le « meilleur retournement » de l’année a consacré les efforts de l’ARE en montrant que le retournement, tout en reconnaissant l’importance de la confidentialité, n’était plus un tabou.

« L’indicateur avancé des difficultés » publié chaque trimestre par l’ARE, et le magazine Challenges, depuis 2009, permet de démontrer statistiquement l’efficacité des procédures, dès lors que le chef d’entreprise décide d’y recourir et ne subit pas la procédure.

Une notion-clé pour traiter les difficultés dans les entreprises : la confiance.

L’entreprise est liée à des partenaires économiques par des contrats divers, mais qui reposent tous sur la confiance :
• les salariés acceptent de travailler car ils savent la capacité du dirigeant à payer leur salaire ;
• les créanciers (dont les banques) prêtent pour soutenir le fonctionnement d’une entreprise, ou ses projets d’investissement ;
• les clients ont une relation pour la qualité d’un produit, d’un service ;
• les fournisseurs qui font crédit à leur client ou encore les actionnaires qui acceptent de confier leurs capitaux.

L’entreprise n’existe que parce que ces grandes catégories de partenaires (les " stakeholders " selon le concept anglo-saxon 4 ) lui accordent leur confiance.

Les difficultés qui sont évoquées dans ce guide se distinguent de celles – quotidiennes – que le chef d’entreprise sait gérer. Un retard à traiter ces difficultés « normales » peut avoir des conséquences sur tous les partenaires de l’entreprise.

Reconstruire la confiance est donc le maître-mot.

Repousser le traitement des difficultés ne peut qu’entamer la "confiance" d’un partenaire qui va en inquiéter un autre, entraînant alors une réaction en chaîne potentiellement destructrice pour l’entreprise.

Ce guide pratique aborde les difficultés, mais plus encore accompagne le chef d’entreprise en lui proposant des solutions.

Il ne s’agit pas de paraphraser la loi, mais d’exposer concrètement comment aborder des situations complexes qui impactent l’entreprise.

Ce guide n’a pas vocation à se substituer aux conseils, ou à l’intervention de professionnels (voir également sur le site de ce livre www.r-if.fr ). Néanmoins, la compréhension des techniques par les parties prenantes (chefs d’entreprise, créanciers, salariés) ne peut que favoriser une adhésion rapide au projet de redressement.

Pour renforcer le caractère concret de ce guide, nous avons pris le parti de donner la parole à des professionnels (voir également sur le site de ce livre www.r-if.fr ) pour illustrer leur pratique. Des cas, traités par ces derniers, ou qui ont fait l’actualité récente, viendront illustrer tant les difficultés, que les solutions existantes.

La plupart des instruments que nous évoquons s’appliquent aussi – bien que différemment – aux professions libérales, aux agriculteurs ou aux auto-entrepreneurs.

Au-delà, ce guide a un prolongement interactif. Nous proposons aux chefs d’entreprise de pouvoir échanger sur un site internet ( www.r-if.fr ), afin de partager les enseignements tirés d’une situation de crise ou de management des difficultés. Leurs retours d’expériences permettront à d’autres dirigeants d’aborder différemment les situations.

Ce site permettra aussi d’apporter les réponses aux questions que vous vous posez.

Cette interactivité n’a qu’un objet : accompagner le dirigeant dans le traitement des difficultés qu’il rencontre, redresser le plus grand nombre d’entreprises et permettre, ainsi, de limiter le nombre de défaillances.

Les entreprises en difficulté en chiffres
En 2013, 63.101 entreprises ont déposé leur bilan, soit +3% de plus qu’en 2012 et presqu’autant qu’après la crise financière de 2007 (63.700).
Les 61.500 défaillances (redressements et liquidations judicaires) ont pour cause des difficultés de trésorerie mais aussi un faible taux de marge, voire des pertes, entraînant un manque de fonds propres.
Seuls, 1600 chefs d’entreprise ont opté pour un plan de sauvegarde. Entreprise et entreprise… !
42.500 entreprises liquidées employaient moins de deux salariés.
Plus de 8.500 commerçants ont déposé le bilan (chiffre le plus haut depuis 2007). Secteur particulièrement touché, la restauration avec 5700 faillites.
Les entreprises de plus de 100 salariés sont les moins nombreuses à faillir.
Dans l’industrie, le nombre des défaillances est stable (4.000) sauf dans l’industrie agroalimentaire (+4%).
Pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’euros, le niveau des défaillances (4880) reste identique à celui enregistré en 2009 (4.986) mais en hausse de 63% par rapport à 2007, avant la crise.
2013/14 : dépôts de bilan et plans sociaux les plus marquants
Goodyear (1173), Danone (213), IBM (689), Virgin (1200), Michelin (726), SNCM (500), PSA (8.000), Canon (453), Sanofi (186), Darty (450), Total (554), TUI (Nouvelles Frontières/Marmara) (306), Air France (2.800), Alcatel-Lucent (900), Gad (850)…
Et 2015 ?
Pour Altares, 60.000 entreprises sont menacées, particulièrement des PME, du fait de difficultés de trésorerie et de la faiblesse de rebond de l’économie française.
Euler Hermes (assureur-crédit) fait une prévision identique (61.500 défaillances) qui se traduirait par une baisse de 0,22 point du PIB et la destruction de 165.000 emplois.

2014 : de nouvelles dispositions pour l’entreprise en difficulté, des procédures assouplies pour faciliter leur reprise
La loi n° 2014-1 du 2 janvier 2014 a habilité le Gouvernement à prendre par ordonnance diverses mesures portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives.
Ces textes ont plusieurs objectifs :
1° Favoriser le recours aux mesures ou procédures de prévention
• En permettant au Président du Tribunal de grande instance de recourir au mécanisme de l’alerte ;
• En prévoyant des dispositions incitant les débiteurs à recourir à de telles mesures, en renforçant les droits des créanciers recherchant un accord négocié, en privant d’effet les clauses contrac

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents