Le Groupe de codéveloppement professionnel
134 pages
Français

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Description

Une méthode éprouvée pour améliorer sa pratique professionnelle en tant que gestionnaire. Un guide destiné aux participants et animateurs de groupes de formation qui apporte un éclairage nouveau sur l'apprentissage et offre des solutions novatrices pour améliorer les comportements de gestion.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 août 2012
Nombre de lectures 4
EAN13 9782760535824
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC
2875, boul. Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3
Téléphone : (418) 657-4399 • Télécopieur : (418) 657-2096
Courriel : secretariat@puq.uquebec.ca Internet : www.puq.uquebec.ca

Données de catalogage avant publication (Canada)

Payette, Adrien, 1940-

Le groupe de codéveloppement professionnel
Comprend des réf. bibliogr.

ISBN 2-7605-0981-8
ISBN EPUB 978-2-7605-3582-4
1. Cadres (Personnel) – Formation. 2. Cadres (Personnel) – Productivité. 3. Formation professionnelle. 4. Rendement au travail. I. Champagne, Claude, 1955-II. Titre.

HD30.4.P391997  658.4’0071’55  C97-940877-6




Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.




Mise en pages : CARACTÉRA PRODUCTION GRAPHIQUE INC.

conception graphique de la couverture : DESCHAMPSDESIGN1




1 2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ2002 9 8 7 6 5 4 3 2 1

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
©  1997 Presses de l’Université du Québec
Dépôt légal – 3 e trimestre 1997
Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada
à Martin,

à Chloé et Félix
PRÉFACE
Il n’y a rien de plus fascinant, dans le travail intellectuel, que d’assister à la naissance d’une nouvelle tradition. Je me souviens d’une phrase que l’on attribuait à un des grands papes de l’histoire de l’Église catholique à qui on reprochait de changer les traditions : « J’aime tellement la tradition, disait-il, que j’en crée de nouvelles ». L’ouvrage que nous offrent aujourd’hui Adrien Payette et Claude Champagne s’inscrit dans une nouvelle tradition qui cherche à modifier substantiellement le rapport entre la pratique, la formation et la recherche dans le domaine des sciences humaines.
Cette nouvelle tradition a eu son précurseur, dans les années 1940, en la personne de Kurt Lewin, considéré comme un des pionniers de la psychologie sociale nord-américaine. Le terme recherche-action lui servait à nommer une nouvelle façon de faire de la recherche pour qu’elle soit utile à des praticiens. Traditionnellement, dans les sciences humaines, on tient pour acquis que la recherche scientifique devrait permettre d’établir les fondements scientifiques de la pratique et, par conséquent, de fournir aux formateurs le savoir et le savoir-faire à transmettre aux futurs praticiens dans les écoles de formation. Lewin partageait cette idée mais elle a pris une dimension nouvelle lorsqu’un jour des participants d’un groupe semblable à celui dont parlent Adrien Payette et Claude Champagne se sont présentés à la porte du local où les formateurs chercheurs parlaient d’eux. Contrairement à ses collègues qui considéraient que ce n’était pas leur place, Lewin a dérogé à la tradition en décidant qu’ils étaient bienvenus. Il avait l’intuition que, sans eux, on ne pouvait pas vraiment comprendre ce qui se passait dans le groupe.
Par la suite, l’intuition s’est perdue. Les exigences méthodologiques de la science appliquée que se sont imposées les successeurs de Lewin ont eu pour effet de sortir à nouveau les participants des lieux où on discutait d’eux après leur avoir demandé de fournir la matière première de ces discussions. Ce n’est que dans les années 1970 que deux autres chercheurs, Chris Argyris, de l’Université Harvard, et Donald A. Schdn, du MIT, se sont associés pour relancer et enrichir l’intuition originale de Lewin. Le terme science-action leur a servi, d’une part, à se rattacher au courant lancé par Lewin et, d’autre part, à se dissocier de ceux qui avaient asservi la recherche-action aux exigences de la science traditionnelle.
Enfin, la jonction qui s’est produite au Québec entre la science-action et les contributions européennes a permis de consolider cette tradition qu’on peut maintenant désigner comme la praxéologie. Les sources citées par Adrien Payette et Claude Champagne indiquent sans équivoque leur position praxéologique. Toute l’originalité de leur ouvrage, à mon avis, tient dans le « co » de l’expression codéveloppement professionnel. Dans la démarche qu’ils proposent, chaque membre de ce groupe de codéveloppement professionnel est à la fois praticien et formateur. Lorsqu’en plus les personnes qui gèrent cette démarche entreprennent de conceptualiser, de généraliser et de diffuser leur savoir-faire, ils introduisent une dimension de recherche méthodologique. Le livre qui en découle est un produit typique de réflexion dans l’action et sur l’action qui caractérise la praxéologie.
Aujourd’hui, cette nouvelle tradition devient incontournable et il est heureux qu’elle soit diffusée grâce à un ouvrage comme celui que nous présentent Adrien Payette et Claude Champagne. Lorsqu’ils nous disent au chapitre 3 que « la gestion s’apprend essentiellement par la pratique », ils adoptent le postulat épistémologique de la science-action : « l’action précède le savoir ». Lorsqu’ils nous disent que dans l’organisation de leurs groupes « la seule condition, à notre avis non négociable, est que l’objet de consultation soit une préoccupation réelle et importante du client, sinon l’exercice de consultation risque de dériver vers la discussion impersonnelle... », ils considèrent, comme Lewin, Argyris et Schdn, que le praticien n’est pas un consommateur du savoir mais un coproducteur de ce savoir.
Le praticien consommateur du savoir continuera à bénéficier de toutes les traditions professionnelles qui auront contribué à sa formation initiale. Très tôt, cependant, il atteindra une limite dans sa capacité de résoudre les problèmes qu’on lui soumettra ; non pas seulement des limites personnelles mais celles inhérentes à l’état actuel du savoir homologué. Une voie s’offre à lui pour continuer à se développer sur le plan professionnel : devenir un praticien-chercheur. Pour ce faire, il a besoin d’un encadrement et d’outils appropriés ; c’est ce qu’il trouvera dans ce guide que lui offrent Adrien Payette et Claude Champagne.


Yves St-Arnaud, Ph. D.
Professeur titulaire
Département de psychologie
Université de Sherbrooke
REMERCIEMENTS
Nous remercions de leurs questions et suggestions, théoriques et pratiques, tous les participants à nos groupes de codéveloppement :

les quelque quatre cents gestionnaires qui ont participé depuis 1985 au cours L’efficacité des gestionnaires et des organisations dans le cadre de leur maîtrise en administration publique à l’ÉNAP ;
les douze cadres supérieurs qui ont participé aux groupes de consultation entre 1991 à 1994, plus spécialement Rock Lemay, directeur régional, Régie des assurances agricoles du Québec, Dr Laurent Marcoux, directeur de la santé publique, Régie régionale de Lanaudière, Mario Ménard, directeur des finances, École Polytechnique de l’Université de Montréal, Yvonne Poulin, directrice générale adjointe clinique, Institut Philippe-Pinel de Montréal ;
les cadres de l’hôpital Cité de la Santé de Laval qui ont participé aux groupes de codéveloppement de 1992 à aujourd’hui ;
nos coaventuriers du groupe de codéveloppement professionnel, qui termine sa troisième année : Guy Arsenault, Louise Brassard, Suzanne Demers, Michel Desjardins, Jocelyne Dufour, Dominique Lemonde, Ghislaine Massé-Thibaudeau ;
les collègues de 1’ÉNAP qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué à notre réflexion et à notre pratique : Gaëtan Boisvert, Thomas Boudreau, Marie-Michèle Guay, Colette Lehoux ;
nos conjointes, Marie-Michèle et Dominique, pour leurs multiples contributions à cette expérience de codéveloppement par l’écriture.
INTRODUCTION
Comme une rivière qui se forme à partir de plusieurs petits cours d’eau, ce livre s’est peu à peu formé de plusieurs éléments, réunis dans ces pages par le hasard, les affinités et la conviction quant à l’intérêt de la méthode présentée ici. Espérons que cette rivière ira rejoindre d’autres courants, pour apporter au monde de la formation des éléments pratiques qui lui font encore trop souvent défaut.
Au début des années 1980, Adrien Payette réussissait, avec l’aide de collègues de l’ENAP, à mettre sur pied une appr

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