Les achats
78 pages
Français

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Les achats , livre ebook

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Description

Les Achats constituent un des principaux leviers d'optimisation des charges des entreprises et de la puissance publique. Ce levier est facile à actionner, il ne passe pas par des réductions de personnel ni par une réduction des services publics ou du niveau des prestations. En revanche, il demande une véritable volonté politique au plus haut niveau pour être mené à bien. Les acteurs doivent se professionnaliser, maîtriser des méthodes adaptées à chaque type de dépense et développer partout une véritable culture Achat. Cet ouvrage présente de façon pédagogique les solutions qui peuvent être mises en oeuvre pour atteindre ces objectifs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2019
Nombre de lectures 30
EAN13 9782336880846
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Jean-Arthur Pinçon






Les Achats

Un trésor caché
Copyright
Du même auteur
Changer de vie ! Yes you can !, avec Pierre Nantas, Éditions L’Harmattan, 2016.
Le gâchis : 30 milliards d’euros perdus par an dans les Achats publics ,
Éditions L’Harmattan, 2015.
Les achats en gestion de projet , Éditions AFNOR, 2010.
30 leviers au service de l’acheteur , Éditions AFNOR, 2007.
Optimiser les achats par l’analyse fonctionnelle , Éditions de la Performance, 2004.
Démarche qualité pour un projet d’entreprise , Éditions Démos, 2003.
Achats de l’analyse du besoin à l’évaluation des offres , Éditions d’Organisation, 2001.










© L’Harmattan, 2019
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-88084-6
REMERCIEMENTS
A ma fille Ivana pour ses précieux conseils
A Patrice et sa fille Marie pour leur aide dans la relecture

A mes deux copains Michel pour leurs recommandations

A mon chat Panpan pour sa présence pendant mon travail d’écriture
LES ACHATS : PRÉSENTATION
300 milliards pour les « achats publics »
50 % environ du CA d’une entreprise

Acheter fait partie de la vie quotidienne depuis notre plus jeune âge, et cela aussi bien pour notre vie personnelle / familiale et également dans notre activité professionnelle. Le premier acte économique dans la vie est l’achat de bonbons ou de tour de manège. Tous les jours, on achète : le journal le matin, les courses le soir, le déjeuner au restaurant ou la place de cinéma. Mais également, on achète quand on investit dans une voiture, des appareils électroménagers, un ordinateur, etc.
Cet acte semble tellement banal et facile qu’il est rare qu’on se pose la question de sa définition. La « vente » est une notion connue, l’achat son symétrique est méconnu. Quand on parle « commerce » on pense vente et non achat. Cela a des conséquences sur les formations sur lesquelles nous reviendrons, car il est courant et reconnu de former les vendeurs et non les acheteurs.
L’objet de ce chapitre est de vous présenter les achats sous toutes ses formes avec la complexité que cela engendre. La conséquence est que cette activité devrait être prise en charge de façon permanente par de véritables professionnels de l’achat et non pas, comme cela est couramment fait dans l’administration, par des juristes uniquement préoccupés de respecter des procédures et non de la rentabilité économique ; le maître mot dans certaines cellules achats publics est « le Code » même si le nom officiel change régulièrement !
I – Définition des « achats »
Nous allons vous présenter une définition simple de l’acte d’achat et préciser dans quels domaines cette activité se réalise. Afin d’être le plus explicite possible, nous présentons des exemples aussi bien pour les personnes privées que pour les entreprises ou administrations publiques. On peut en donner la définition suivante :
« L’achat représente une acquisition auprès d’un tiers avec une contrepartie financière – sous-entendu pour répondre à un besoin – de divers ensembles possibles » .
Sur ce dernier point, nous y reviendrons longuement, car c’est le cœur de la problématique des achats.
La typologie des achats peut être envisagée sous trois formes :
Par nature : matériel ou immatériel
Par son mode d’utilisation : consommable ou durable :
Par catégorie en précisant leurs caractéristiques
– Achat de produits ou marchandises (une marchandise est une acquisition qu’on revend en état. c’est le cas pour les magasins)
– Achat d’équipements : on parle d’investissement ;
– Achat de prestations de service et intellectuelles ;
– Achats de travaux : on parle d’investissement ;
– Achats de prestations financières : on parle alors de frais financiers ;
C’est cette classification qui est le plus souvent utilisée aussi bien dans les achats en entreprise que dans les achats publics.
Il arrive souvent que l’on fasse cette réflexion : « ce n’est pas un achat, mais un investissement . » C’est pour cela que régulièrement les budgets « achat » sont sous-évalués, car ils ne tiennent pas compte des investissements et des frais financiers.
II – Achat de produits ou marchandises
Dans ce cas, on évoque l’acquisition d’éléments matériels qui seront aux finals consommés (détruits).
Pour une entreprise ou une administration, cela va des fournitures de bureau, de l’énergie aux produits de nettoyage. Pour une personne physique cela correspond à tous les produits de consommation courante aussi bien en alimentation qu’en dépenses de fonctionnement du type électricité et gaz, etc.
Dans le cas d’une entreprise, on parle d’achats de marchandises si elle acquiert des biens qui sont revendus en état. Cela concerne par exemple les magasins de prêt-à-porter, de sports, etc.
III – Achats d’équipements
Il s’agit toujours d’acquisition d’éléments matériels, mais qui ont pour vocation de rester dans l’entreprise ou l’administration et de la même manière chez les ménages. On parle alors souvent d’investissement.
Pour les familles, on peut citer par exemple la voiture, les éléments de cuisine, la télévision, etc.
Dans l’entreprise, on retrouve tous les équipements industriels, de transport… Pour les administrations, on peut citer tout ce qui est lié à l’informatique, les matériels pour les locaux (chauffage, climatisation), les véhicules…
Un des points importants à connaître est que cette dépense n’apparaît pas directement dans une rubrique « achat », mais elle est comptabilisée en l’immobilisation sous une valeur qui prend en compte sa dévalorisation durant une année. Cette notion est appelée amortissement et elle intervient dans le compte de résultat. D’où la difficulté de connaître le budget exact des achats
IV – Achats de prestations
Au contraire des points précédents, l’achat de prestations correspond à des acquisitions d’éléments non matériels.
Il existe deux grandes catégories de prestations :
– Les prestations de services (PS) qui correspondent à des activités en général relativement simples. Ce sont par exemple le ménage, le nettoyage, la sécurité… Ces dépenses peuvent être pour des entreprises ou administrations relativement importantes. Par exemple pour la SNCF, deux catégories d’achat importantes sont : nettoyage et gardiennage. Avec les problèmes de sécurité, ces achats sont en forte augmentation. Pour les particuliers, cela concerne le ménage, la garde des enfants en bas âge.
– L’autre catégorie correspond à ce qu’on appelle les prestations intellectuelles (PI). Cela va de prestations de développement informatique, à la formation, au conseil juridique, aux prestations comptables. Elles peuvent concerner des domaines très précis comme l’architecture, les études techniques. Une part importante est réalisée sous la forme d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) qui est une forme d’intérim haut de gamme. Pour les familles cela intègre le médecin, l’avocat, le conseiller financier…
L’achat de prestations a tendance à fortement augmenter aussi bien dans les entreprises que dans les administrations. Cela est dû à deux phénomènes complémentaires.
– l’externalisation en général
– la mise en place de prestations de Facility management (FM)
Il ne faut pas confondre l’externalisation avec la sous-traitance. Cette dernière se définit simplement comme le transfert d’une partie d’un contrat obtenu avec un client à une autre entreprise. En conséquence la sous-traitance, contrairement à l’externalisation, se fait de façon ponctuelle (voir § travaux).
► L’externalisation se définit de la façon suivante :
« Transfert à une entreprise extérieure d’une activité récurrente qui était réalisée en interne »
Cela a débuté il y a quelques dizaines d’années plus particulièrement dans le domaine de la restauration, du nettoyage et du gardiennage. Cette tendance se développe de façon importante, car elle permet aux dirigea

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