Quelle éthique pour la finance? : Portrait et analyse de la finance socialement responsable
173 pages
Français

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Description

Le mouvement de la finance socialement responsable s’est développé au tournant des années 1980 afin de contrer la financiarisation de l’économie. Les auteurs définissent les origines de ce mouvement pour ensuite exposer ses pratiques et ses stratégies, dresser un portrait de ses principaux acteurs et proposer des pistes de réflexion sur la dimension éthique de la finance.

Informations

Publié par
Date de parution 21 août 2013
Nombre de lectures 2
EAN13 9782760537385
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Presses de l’Université du Québec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418 657-4399  Télécopieur : 418 657-2096
Courriel : puq@puq.ca Internet : www.puq.ca

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Lacroix, André, 1962-
Quelle éthique pour la finance ? : portrait et analyse de la finance socialement responsable
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 978-2-7605-3736-1
ISBN EPUB 978-2-7605-3738-5

1. Économie politique - Aspect moral. 2. Morale des affaires. 3. Investissements - Aspect moral. 4. Entreprises - Responsabilité sociale. 5. Marché financier - Aspect moral. I. Marchildon, Allison. II. Titre.

HB72.L32 2013  174'.4  C2013-940403-1

Les Presses de l’Université du Québec reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada et du Conseil des Arts du Canada pour leurs activités d’édition.

Elles remercient également la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour son soutien financier.


Conception graphique
Vincent Hanrion

Images de couverture
© Matthias Haas - Fotolia.com

Mise en pages
Le Graphe


Dépôt légal : 3 e trimestre 2013
› Bibliothèque et Archives nationales du Québec
› Bibliothèque et Archives Canada

© 2013 – Presses de l’Université du Québec
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
Remerciements
Tous les auteurs le savent bien, si leur nom figure en bonne place sur la page couverture de leur livre, tout livre n’en reste pas moins un projet collectif. Le présent ouvrage ne fait pas exception à cette règle. Amorcé en 2007 à l’initiative de certains des partenaires de la Chaire d’éthique appliquée, le projet de recherche à l’origine de ce livre est d’abord le fruit d’un long travail de réflexion sur la finance socialement responsable, travail qui fut mené par plusieurs de mes étudiants sous la direction d’une doctorante en fin de parcours qui est ensuite devenue ma collègue et coauteure du présent livre, et par une dévouée et rigoureuse collaboratrice, professionnelle de recherche à la Chaire d’éthique appliquée.
À l’époque, Gilles Bourque, alors à l’emploi de Fondaction, m’avait lancé un défi, au titre de spécialiste en éthique, sur l’importance de mener une recherche sur le mouvement de la finance socialement responsable alors que le capitalisme, et tout particulièrement le monde de la finance, montrait quelques signes d’emballement et de désorientation, soulevant de nombreuses questions éthiques. Pour répondre en partie à ces dérives, sans pour autant y avoir trouvé sa source, le mouvement de l’investissement socialement responsable (ISR) proposait une nouvelle approche de la finance, plus soucieuse de la dimension éthique des choix économiques. Gilles Bourque qualifiait cette nouvelle approche de « finance socialement responsable » (FSR), appellation que nous avons conservée pour la suite de nos travaux. Nous étions un an avant la fameuse crise financière de 2008 qui allait ébranler les colonnes du temple et créer une importante onde de choc dans les milieux financiers, politiques et sociaux. Le défi me semblait intéressant puisque, comme discours et réflexion sur les valeurs, l’éthique s’impose en tant que mode de réflexion de l’économie et de la finance.
J’avais alors approché Allison Marchildon, encore doctorante en sociologie, pour coordonner ce projet de recherche. Cette dernière a accepté d’amorcer le travail de « défrichage conceptuel » avec Louise Campeau, professionnelle de recherche à la Chaire d’éthique appliquée. Rapidement, l’équipe s’est étoffée, avec l’arrivée de Pascale Chavaz, Claude Dostie et Geneviève Dubord, dans un premier temps, tous trois étudiants à la maîtrise. Au fil de nos travaux, des présentations ont été faites auprès de certains de nos partenaires, et d’autres étudiants se sont joints à l’équipe. Parmi eux, il faut souligner les apports de Mauricio Garzon et Daniel Williams, étudiants à la maîtrise en éthique appliquée à l’Université de Sherbrooke qui sont aussi très actifs professionnellement, et de Robert Roy, conseiller pédagogique et professeur associé à la Chaire d’éthique appliquée, pour sa contribution à la notion de compétence. Tous et toutes ont contribué, par leur travail et leurs précieux conseils, remarques et commentaires, à l’élaboration de la présente monographie sur la finance socialement responsable. Et pour cette raison, ma collègue Allison Marchildon et moi-même souhaitons les remercier pour leur apport important à la réalisation de cette monographie qui constitue, à nos yeux, un premier jalon de notre réflexion.
Même si je présente ce livre comme un premier jalon de notre réflexion, il faut souligner qu’il est à la fois le début et la fin de quelque chose. Il est le début d’une réflexion éthique sur la finance, et plus spécifiquement la finance socialement responsable. Pour cette raison, il constitue le premier jalon de notre réflexion. Mais il est aussi la fin d’un processus puisqu’il fait suite à la publication de trois notes de recherche qui sont autant de chapitres du présent livre. Ces notes de recherche étaient en fait un moyen pour nous de tester notre travail en le soumettant à la lecture attentive de nos partenaires et collègues, et en recueillant commentaires, critiques et réflexion de toutes sortes, tant auprès des partenaires, étudiants et spécialistes, qu’auprès de la communauté universitaire.
Du fait que plusieurs partenaires ont produit leurs commentaires en cours de route, il nous a été possible de bonifier notre réflexion, de l’améliorer et de la nuancer aussi. Il nous a été possible également de leur témoigner notre reconnaissance et de leur transmettre nos remerciements tout au long de notre travail. Malgré ces remerciements déjà transmis, il n’en reste pas moins qu’il nous apparaît important de les réitérer, puisque leur apport intellectuel et leur appui financier nous ont permis de mener ces recherches au fil des ans. Pour cette raison, nous tenons à remercier la Fondation de l’Université de Sherbrooke, Fondaction et ses partenaires (Filaction, Neuvaction, MCE Conseil, la Caisse d’entraide et d’économie solidaire), de même que Price Waterhouse, Deloite, Investissement Québec et la Société générale de financement du Québec (maintenant partie d’Investissement Québec) pour leur confiance, maintes fois témoignée à notre endroit, de même que pour leur patience, puisqu’un livre comme celui-ci constitue un long processus de maturation.
J’aimerais enfin remercier tout particulièrement Louise Campeau, sans qui le présent livre n’aurait pas été possible : elle a été une travailleuse de l’ombre, mais aussi et surtout la cheville ouvrière du livre en nous accompagnant dans la rédaction des notes de recherche et du présent manuscrit, en relisant de très près nos réflexions et notre travail. La très grande rigueur de Louise et son indéfectible patience à l’endroit de chercheurs souvent surchargés de tâches ont rendu ce livre possible.

André Lacroix
Janvier 2013
Introduction
Les dernières décennies ont été le théâtre de profondes transformations dans la structuration et le fonctionnement de la plupart des économies nationales. Pour une bonne partie, ces métamorphoses résultent bien sûr de la mondialisation, mais aussi de la dérèglementation qui en a découlé et de la financiarisation de nombreuses économies, parmi lesquelles figurent les plus influentes du monde. Même si plusieurs facteurs ont favorisé cette évolution et engendré ces changements de fond dans nos systèmes économiques, certains nous semblent avoir plus de poids que d’autres. Ainsi, pour comprendre cette évolution et le sens de cette transformation, on ne peut faire l’économie de l’élection du président Reagan aux États-Unis, et à l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, au tournant des années 1970 et 1980. Sans être la seule c

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