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pages
Français
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2017
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Publié par
Date de parution
14 mai 2017
Nombre de lectures
3
EAN13
1230001728248
Langue
Français
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Date de parution
14 mai 2017
Nombre de lectures
3
EAN13
1230001728248
Langue
Français
Comprendre le Flexitarien
L’échec des régimes classiques
Nous nous sommes tous déjà demandés comment assainir notre alimentation . Comment réduire la part de viande consommée, comment respecter davantage la planète ?
Beaucoup d’entre vous cherchent aussi à perdre du poids . Vous avez alors essayé des méthodes. Plus ou moins contraignantes, plus ou moins frustrantes, plus ou moins difficiles à suivre, plus ou moins satisfaisant gustativement parlant…
Au final, une vie assainie, des kilos perdus. Mais dans les semaines qui suivent, le retour dans l’inconnu, dans l’incertain, et des effets de yo-yo.
Ces régimes ont été des tentatives, des lueurs d’espoir. Leur point commun négatif : ils ne s’inscrivent pas dans le long terme.
Et si l’on inventait un régime durable , inscrit dans le long terme, qui réponde à l’objectif de consommer mieux pour soi et la planète , sans pour autant être une somme de contraintes ou un régime rigide.
Le régime flexitarien cherche à répondre à cette demande.
Qu’est-ce que le flexitarien ?
Devenir flexitarien, c’est diminuer sa consommation de produits d’origine animale, sans pour autant s’en priver totalement.
Le terme flexitarien est la contraction de « Flexible » et de « végétarien ». En un mot, Flexitarien, se retrouve la volonté de réduire sa consommation de viande et augmenter celle de légumes, fruits et céréales, en douceur. On trouve aussi parfois le terme de « flexitarisme » ou de « semi-végétarisme ».
Le flexitarien n’est pas un régime au sens où on l’entend habituellement. Il ne s’agit pas de se priver, se souffrir, dans l’attente d’un objectif calorique. Il s’agit de mieux gérer sa consommation.
C’est d’ailleurs là-dessus que le critiquent ses détracteurs. Ce ne serait pas un vrai régime. Nous allons vous montrer pourquoi cette critique est infondée, et pourquoi le régime Flexitarien est justement le bon régime : entre effort quotidien et respect des rythmes et besoins biologiques.
Aux Etats-Unis , qui sont toujours en avance sur les tendances sociétales, 30 % de la population est conquise par le régime flexitarien, alors que seulement 3% sont de véritables végétariens.
En France , il n’y a que 2% de végétariens, alors qu’ils sont 10% , en Allemagne ou encore en Italie . ( Source Alain Carini, Naturalia )
Le Flexitarisme est un compromis très adapté à notre époque. Comme l’explique Xavier Terlet, de XTC World Innovation : « Ce mouvement permet de concilier les tendances de "naturalité" (qui sous-entendent, dans notre esprit de consommateurs, un doux mélange de santé, de sécurité et d'innocuité) et de fonctionnalité (un aliment doit être bénéfique, utile) qui se traduisent par un retour en force du végétal ».
Le flexitarien n’est pas anecdotique et est un vrai mouvement de fond . Beaucoup se sont essayés à des régimes végétariens sans succès. Aujourd’hui, il apparait possible de respecter une alimentation saine , tout en se faisant plaisir et surtout en étant capable de maintenir cela dans le temps.
Le régime Flexitarien a gagné ses lettres de noblesse grâce à son adoption par des personnalités connues comme Richard Branson , Paul Mc Cartney ou Emma Thompson . Ils se sont réunis pour créer en 2009 le « Meat free Monday » en Grande-Bretagne, un jour dédié à la consommation de produits d’origines non-animales, qui est très populaire, et qui est un emblême du Flexitarien outre-manche.
Dans la région Rhône-Alpes, plus de 120 cantines scolaires ont déjà adopté le menu flexitarien, en alternant journées avec viande et journées sans. C’est la preuve que des élus locaux et des responsables souhaitent engager les citoyens dans cette voie. Il faut s’en réjouir.
Mais la solution n’est pas aussi simple que de se priver d’un peu de viande ou d’acheter des légumes au hasard. Un régime flexitarien efficace choisit ses aliments en fonction de leur apport calorique, de leur IG, et de la saison. Même si ce n’est pas de la viande !
Reportez-vous au chapitre sur les aliments conseillés pour mieux comprendre cela en détail. Les aliments qui seront à consommer dans un régime flexitarien, au-delà de l’absence de viande, seront de toute façon des aliments excluant les sucres raffinés, des taux de fibres faibles etc…
De plus, on met souvent en avant la réduction de viande, mais il s’agit plutôt de réduire tout produit d’origine animale , donc on éliminera aussi le lait de vache les jours de menus flexitarien, par exemple.
Le Flexitarien est aussi rendu possible par des innovations de produits que l’on trouve dans les rayons. Notamment :
Les pâtes ou riz enrichis aux légumes,
Le retour au centre du végétal dans les plats préparés ou les produits typiques de l’agroalimentaire.
La majorité des consommateurs ne sont pas des « convaincus de l’extrême », des militants de la première heure. Ce sont des êtres humains attachés à leur santé , mais qui savent aussi que la vie est courte et veulent se faire plaisir . C’est ce profil de consommateur que va rencontrer le régime flexitarien. Le crédo de ces consommateurs serait plutôt « attentifs, mais sans austérité ».
Les détracteurs du flexitarien l’accusent d’être un consensus mou . Pourtant, c’est bien lui qui comble les consommateurs. Les français, de par leur tradition culturelle et culinaire ne sont en majorité pas prêts à abandonner la viande. Les cours de cuisine (Atelier des chefs, CookNGo), les émissions de TV (Top Chef …) et les critiques culinaires, font encore la part belle à la viande. Les belles pièces de viandes et les meilleurs morceaux sont encore les rois des publicités des grandes enseignes pendant les fêtes. Cela, en augmentant plutôt la consommation de viande blanche et en baissant légèrement leur consommation de viande rouge.
Voilà un pas clair vers le flexitarien : toujours de la viande, mais plutôt blanche, et de qualité.
Les avantages du régime Flexitarien
La comparaison avec les autres régimes existants
Le régime lacto-végétarien :
Il décrit un régime végétarien, mais autorisant les produits laitiers (yaourt, fromage, lait). Le problème ici est le trop fort apport en graisses saturées des produits laitiers.
Le régime lacto-ovo-végétarien :
Ce régime est le plus fréquent de tous les régimes végétariens. On estime que 90% des végétariens suivent ce régime. Il autorise donc la consommation de produits laitiers et d’œufs. On observe souvent des compensations à l’excès chez les primo-accédants à ce régime, en surconsommant des œufs ou des aliments industriels saturés en graisses.
Le régime végétalien :
C’est le régime végétarien au sens strict du terme. Les personnes suivant ce régime ne consomment aucun autre produit que des végétaux (légumes, légumineuses, fruits, céréales…).
Sont donc exclus les viandes, poissons, crustacés, œufs, mais aussi le miel.
Ce régime peut être dangereux par les carences qu’il entraine, et demande un suivi médical rigoureux. Les carences sont notamment la vitamine D et la vitamine B12.
Le régime Vegan :
Le Vegan est un protecteur des animaux au-delà de l’alimentation. Suivre un régime vegan imposera donc de ne pas se vêtir avec des textiles provenant des animaux par exemple, en plus d’une alimentation végétalienne ou végétarienne selon les cas.
Vous le voyez, le régime Flexitarien est donc un régime de compromis . Ce n’est pas un régime extrême, pas un régime radical. Mais après plusieurs années d’expérience, nombreux sont les témoignages expli