Maigrir Simplement

Danièle Peleau

Description

Un guide qui vous motive et vous soutient au quotidien

Le marché de la minceur explose et, paradoxalement, le surpoids ne cesse d’augmenter.

Trop d’informations, de contradictions et, au fil des reprises de poids, on abandonne.

Et si c’était simple de maigrir ?

Ce livre vous propose un chemin qui vous conviendra, sans parcours imposé et sans difficultés, mais une base, un socle pour vous aider.

Irène Margaritis, de l’ANESS, dit dans un de ses rapports : « on ne peut pas dire la même chose à tout le monde » ; travail, horaires, entourage, goûts, degré de gourmandise, de stress... Nous avons tous une multitude de différences et, au bout d’un temps plus au moins long, ces changements peuvent ne pas nous convenir, il faut trouver sa voie, trouver ce qui nous plait.

Laissez-vous guider vers une nouvelle vie, avec moins d’erreurs et plus d’espoirs !

Laissez-vous guider, la solution existe et elle est entre vos mains.

Sujets

• Santé et bien-être
• Diététique
• diététique
• Nutrition
• Santé
• Pratique
• Bien-être
• Généralité
• Amaigrissement
• Régime
• Regime
• perte de poids

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 27 avril 2020
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782381530802
• Langue: Français

Extrait

Maigrir Simplement

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité

Danièle Peleau
 
 
 
 
 
 
Maigrir Simplement
 
 
 
 
 
 
 
 

J'ai décidé de faire maigrir les femmes,
Pourquoi ai-je entrepris ce pari fou « faire maigrir les femmes » ?!! Une envie irrésistible, si forte si puissante, leur donner tout ce que j'avais acquis, tout ce que j'avais compris, leur parler, leur expliquer leurs erreurs, les guider pas à pas, vers ce nouveau bien être ; cette fierté cette joie bien spécifique de la perte de poids. Leur dire, c'est possible, et on est tellement mieux. C’est une nouvelle vie.
J'ai vécu presque 30 ans de surpoids, navigant entre 59, 75, 80 puis 90 kilos. Régimes, reprise de poids, ces fameux Yo-yo, ou au prix d'effort, de contrainte, on parvient à cette silhouette rêvée puis les kilos reviennent sournoisement : Gourmandise, stress du travail, la vie qui nous malmène, manque d'argent ou trop de tentations selon les cas... Et cette nourriture si tentante si rééquilibrante, si consolatrice... Alors on attend « la période favorable » pour reprendre un autre « régime », fait bien souvent en dépit du bon sens. Entre les trop et les pas assez, on navigue.
Beaucoup de mes femmes ont au moins trois ou quatre tailles de vêtement différentes dans leur armoire que l’on garde précieusement, car le rêve est toujours là ; pouvoir un jour remettre la plus petite taille. Ce rêve je l'ai réalisé. J'ai perdu 26 Kilos et depuis 2004 je fais et garde une taille 40. J'ai eu ma décision ferme et définitive, ce refus d'aller plus loin. En 2001, quand j'ai dépassé les 90 kilos. Ce n'était plus moi, Essoufflement, problème articulaire sérieux, les maladies chroniques s'installaient et cette femme qui me regardait dans le miroir, je ne l'ai pas accepté. J'ai perdu 26 kilos : 91/65 kilos. Je suis très gourmande, je mange aussi parfois par stress ou par ennui. Alors si moi j'y suis arrivée, vous aussi vous pouvez le faire. À partir de ma décision, parallèlement à quelques modifications alimentaires et quelques exercices physiques, je me suis mise à interroger les femmes ; celles en surpoids, mais aussi et surtout les minces. À l'aquagym il y avait 300 femmes sur 4 créneaux horaires ! J'en parlais aussi dans les magasins, vendeuses, représentantes, dans la rue, à la plage, partout je poursuivais mes sondages. Il faut peu de mots pour mettre les femmes sur un sujet qui leur tient à cœur. Les réunions, les repas entre amis étaient également propices à ce genre de discussion. Les techniques des minces, les erreurs, les découragements des femmes en surpoids, mais surtout leurs ressentis, leurs réactions, leurs émotions. Cet émotionnel, ce mental si étroitement lié à notre comportement alimentaire. Ces sondages, tous ces vécus, pendant environs 3 ans m’ont appris bien plus que tous les livres (bons ou mauvais) que j'avais pu lire en 20 ans. Quelques années avant j'avais fait 1 an de psychologie par correspondance. J'ai toujours eu un vif intérêt pour tout ce qui concerne l'être humain, son comportement, ce psychisme si fascinant et si complexe, la difficulté parfois à être bien, à être heureux. À l'heure où j'écris s'y rajoutent 15 ans de bénévolat à faire maigrir les femmes, quelques hommes aussi. Mais ils sont moins nombreux, et pourtant aussi heureux que les femmes des résultats. Après mon amaigrissement ; chez les commerçants de mon village, dans la rue, les questions ; les compliments allaient bon train. En plus je m'habillais différemment j'étais une autre et l'éternelle question qui revenait sans cesse « Comment avez-vous fait ? », s'en suivaient discours, dialogues, et chacun y aller de son histoire personnelle. Je suis devenue accro à ces discussions sur l'alimentation et les kilos où je débattais avec ardeur en faveur d'une perte de poids, pour une vie, une santé meilleure tout en gardant le plaisir de manger et ne pas reprendre ses kilos. Je prenais de plus en plus de plaisir à « vouloir motiver les femmes » à exposer mes arguments, à expliquer comment « contourner » les difficultés. Donc un matin alors que je discutais sur la place du village avec une femme qui me parlait de ses erreurs alimentaires, je me suis écriée : « Si vous saviez comme j'aimerai parler aux femmes » et comme si c'était aussi simple que d'aller acheter une baguette de pain, elle m'a dit « mais pourquoi ne le feriez-vous pas ? » et elle m'expliqua que je pouvais le faire dans une association, comme les cours de gym, de peinture, de danse, etc... J’ai activement préparé un projet qui tenait la route. J’ai beaucoup travaillé à passer en revue tous les facteurs complémentaires de la prise de poids pour que ce soit cohérent, valable, complet. J’ai tout construit de A à Z projet, mise en place, contenu des réunions, rédaction des affiches... J'ai attendu plusieurs mois pour rien, avec une association qui ayant beaucoup d'activités ne pouvez au mieux me permettre que 3 passages par an. Cela aurait été simplement de l'information impersonnelle, sans aucun contact. Ce n'est pas ce que je désirais, il me fallait un créneau permanent. Pendant cette attente vers mai 2005 je suis allée à une journée pour les séniors à la Crau organisée par le conseil Général du Var, Sports en tout genre, nutrition, etc... Et là j'ai rencontré le docteur Laurent JACOB écrivain et conférencier. Il avait un stand et vendait son livre « Devenir centenaire ». Je l'abordais en lui disant : « Docteur est ce que vous avez des dépliants sur la nécessité et les bienfaits de l’activité physique, car vous savez j'aimerais... » Je lui ai expliqué mon projet. Il y avait tellement de désir de passion en moi... et j'ai fini par lui dire « Oui mais je ne suis pas nutritionniste ». À quoi il m'a répondu « Vous vous cherchez des excuses pour ne pas le faire ? Votre vécu va vous aider bien plus que tous les diplômes ». Il a gommé une grande partie de mes hésitations. Une autre de mes réserves était : « il n'y aura sans doute pas plus de 25 % de réussite, une personne sur 4 » et sa réponse fut : « qui vous dit que ce que vous semez aujourd'hui ne prendra pas effet dans un an, dans 2 ans, dans 3 ans ? » Cher docteur JACOB ces phrases m'ont soutenu quand je doutais du bien fondé de ma démarche. Tout ce qu'il m'a dit été tellement juste, et c'est amplement vérifié par la suite. Aurais-je commencé et continué sans lui, je ne saurais le dire, car ce médecin homme de passion lui aussi (étude sur le vieillissement) m'a donné sa carte avec son numéro de téléphone personnel. Lui et sa femme me répondaient volontiers en toute simplicité. Il trouvait mon projet tellement formidable. Ils m’ont poussé, soutenu, encouragé et conseillé. Restait à trouver une association où j'aurai un créneau permanent et une totale autonomie. Forte d'une lettre ouverte du docteur Laurent JACOB approuvant mon projet j'ai pris rendez-vous avec P. Le Président du Foyer Rural qui m'a dit « je vais en parler aux membres de l'association, mais à moins de 8/10 personnes ont ne pourra pas maintenir cette nouvelle section. Il m'a avoué plusieurs années après avoir dit au comité : la pauvre elle y croit... on va lui donner sa chance ». Car avec mon projet, j'ai déclenché dans le village, l'ironie, les rires et un grand scepticisme, j'ai eu droit à bien des rebuffades. En 2005, lors de l'Assemblée Générale où viennent tous les adhérents à l'annonce de la section « Stop Kilos » les rires ont fusé. Maintenant il n'y a plus de rire mais l'acceptation et le respect pour cette section. L'évidence est là sur mon panneau d’affichage ; parcours, témoignages, résultats. J'éprouve une certaine fierté bien méritée, lors de l'assemblée annuelle à faire un bref résumé de ces résultats. Et puis nombreuses dans la salle sont celles qui ont bénéficié et mis en pratique tous mes conseils pour leur plus grand bonheur. C'est toujours une joie profonde pour moi de les savoir là, de les revoir. Ai-je été vraiment gênée par toute cette hostilité de départ ? Non pas vraiment je crois, j'étais tellement portée par mon envie. Je pense aussi que tout ce qui est nouveau dérange, inquiète et critiquer est malheureusement l'activité première de beaucoup de gens... Bien souvent sans savoir de quoi il retourne. Aujourd'hui j'entame ma 15éme année et on reconnait ma passion et mes résultats. Je fais partie de ce monde très actif et varié, car dans notre village de 1800 habitants, les associations sont nombreuses et œuvrent sans compter, ne ménagent pas leur peine pour apporter bien être et distraction à la population. Dimanche 6 novembre 2005 : rendez-vous à 10 heures avec P.L le Président toujours débordé de travail mais qui a pris le temps Merci à lui. J'ai trouvé avec cette personne comme avec les autres responsables ; simplicité, dialogue, compréhension et disponibilité. Il a rédigé mon affiche sur ordinateur et quand je l'ai eu en main, j'ai ressenti une émotion tellement forte, comme un merveilleux cadeau, je n'arrivai pas à y croire vraiment ; la possibilité de parler aux femmes, la réalisation de ce désir profond... Le premier parcours du combattant était fini (Préparation de tout ce que j'avais à dire, recherche de l'association, rédaction des affiches.) Un autre parcours s’ouvrait devant moi, autrement plus difficile... Première réunion de groupe le 17 novembre 2005. Malgré les affiches et une parution dans Var Matin : 5 personnes ! J'ai presque envie en pensant à moi-même, de reprendre la phrase de P.L « La pauvre elle y cro