Premiers repas de 4 mois à 3 ans - Comment diversifier l'alimentation de bébé , livre ebook

Du m me auteur aux ditions Thierry Souccar
Le R gime NASH (avec Thierry Souccar), 2019
La meilleure fa on de manger (avec le collectif LaNutrition.fr ), 2015
Le nouveau R gime IG Diab te (avec Jacques M dart), 2012
Le nouveau R gime IG (avec Elvire N rin), 2011
100 aliments IG volont , 2011
ISBN: 978-2-36549-369-7
ISBN ebook: 978-2-36549-370-3
Conception graphique et r alisation: David Cosson - dazibaocom.com
Cr dits photo: Shutterstock, sauf page 211 Adobe Stock
D p t l gal: 3 e trimestre 2019
Thierry Souccar ditions , 2019, Verg ze
www.thierrysouccar.com
Tous droits r serv s
MON FILS, HALO S
SOMMAIRE
INTRODUCTION
LES GRANDS PRINCIPES DE LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE
4-6 MOIS
PREMI RES CUILL RES
LES GRANDS REP RES DES 4-6 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
7 MOIS
DE LA PATIENCE!
LES GRANDS REP RES DES 7 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
8 MOIS
TOUT CE DONT IL A BESOIN
LES GRANDS REP RES DES 8 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
9 MOIS
LE PLAISIR DE MANGER
LES GRANDS REP RES DES 9 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
10 MOIS
QUAND C EST LA COURSE
LES GRANDS REP RES DES 10 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
11 MOIS
PLACE AUX D COUVERTES
LES GRANDS REP RES DES 11 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
12 MOIS
PREMI RE BOUGIE
LES GRANDS REP RES DES 12 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
15 MOIS
GARDEZ LE CAP!
LES GRANDS REP RES DES 15 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
18 MOIS
PLUS TOUT FAIT UN B B !
LES GRANDS REP RES DES 18 MOIS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
2 ANS
SA PERSONNALIT S AFFIRME
LES GRANDS REP RES DES 2 ANS
6 recettes
Menus types
Liste de courses
5 RECETTES DU CHEF DAMIEN CORVAZIER
ANNEXES
Annexe 1 En r sum : comment diversifier?
Annexe 2 "J utilise d habitude /"Je remplace par
Annexe 3 Rep res de consommation pour les quantit s et les textures
Index des recettes
Notes
INTRODUCTION
Avoir, l ge adulte, une alimentation vari e, quilibr e et qui respecte les grands quilibres m taboliques est primordial pour la sant et la long vit . Mais pour en arriver l , bien du chemin sera parcourir et bien des tapes seront franchir pour un b b qui vient tout juste d arriver au monde. Manger est certes une n cessit pour l organisme, mais bien au-del de cet aspect, c est l veil des cinq sens qui entre en sc ne
Place aux acteurs:
La vue carquille les yeux, l odorat pointe le bout de son nez, le go t en a l eau la bouche, l ou e tend les oreilles pour entendre les bruits de la cuisine et, enfin, le toucher embrasse pleines mains ces nouveaux aliments.
Et c est vous, en tant que parents, grands-parents, oncles, tantes ou encore en tant qu assistante maternelle, que revient la lourde t che de faire conna tre ce petit tre, toutes les merveilles gustatives que la nature nous offre. Mais est-ce vraiment une corv e? Ne serait-ce pas plut t une v ritable chance de pouvoir donner, sous une autre forme, tout l amour que vous avez pour ce petit tre?
Comme tout apprentissage, le parcours est long et sem d emb ches, mais au final, quand l initiation est termin e et que les connaissances sont acquises, que de moments de bonheurs et de plaisirs partag s en perspective, autour d une table compos e de produits bruts, de saison, aux couleurs et aux parfums enivrants


LES GRANDS PRINCIPES DE LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE
Par d finition, la diversification alimentaire est le passage d une alimentation exclusivement lact e une alimentation vari e, proche de celle des adultes. Mais comment savoir si b b est pr t pour d autres aliments que le lait maternel ou infantile? Quel est l ge v ritablement recommand et comment s y prendre les premi res fois? Autant de questions que se posent tous les parents et toutes les personnes qui doivent nourrir un b b .
QUAND COMMENCER LA DIVERSIFICATION?
Les recommandations concernant l ge id al pour introduire de nouveaux aliments n ont cess de changer au fil des d cennies: 4 mois, entre 4 et 6 mois, pas avant 6 mois . Et, comme pour le couchage de b b - sur le ventre, sur le c t , sur le dos -, tout l entourage y va de son pr cieux conseil. Mais quels sont les arguments scientifiques des autorit s sanitaires?
Tout d abord, il est important de rappeler que l allaitement maternel - aussi longtemps que la maman le peut - est une priorit . L OMS (Organisation Mondiale de la Sant ) pr conise m me de poursuivre cet allaitement jusqu l ge de 2 ans en parall le de l introduction des aliments. L allaitement est en effet b n fique non seulement pour le b b , mais aussi pour la m re, puisqu il diminuerait le risque de cancer du sein et des ovaires 1 .
POUR LES AUTORIT S SANITAIRES FRAN AISES, "PAS AVANT 6 MOIS
L Anses (Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation) conseille de suivre les recommandations du PNNS (Programme National Nutrition Sant ), c est- -dire de ne commencer la diversification alimentaire qu partir de 6 mois et de varier le r gime alimentaire et les sources d approvisionnement 2 . Principale raison: la diversification entra ne une exposition - plus forte que l allaitement ou les laits en poudre - certains contaminants. L Anses insiste aussi sur le fait que les nouveau-n s, et globalement les enfants en bas ge, sont plus sensibles que les adultes de tels contaminants avec un impact possible sur le d veloppement.
Selon les r sultats de l tude de l Alimentation Totale infantile (EAT Infantile), lanc e en 2010 par l Anses sur une p riode de 6 ans, seize substances ou familles de substances n cessitent une r duction de l exposition, dont neuf de mani re prioritaire. Parmi ces substances, on trouve des m taux lourds (arsenic, plomb, nickel ), des polluants persistants (comme les PCB) ou l acrylamide (une substance trouv e dans les aliments cuits haute temp rature). L agence rappelle aussi que pour les sept autres - dont l aluminium, le m thylmercure et la g nist ine du soja - le risque ne peut tre cart .
SELON LES AUTORIT S EUROP ENNES, "PAS AVANT 4 MOIS, PAS APR S 6 MOIS
D apr s la Soci t Europ enne de Gastroent rologie, H patologie et Nutrition P diatrique (ESPGHAN) 3 , que vous optiez pour le lait maternel ou un substitut, le lait doit tre l aliment exclusif de b b au moins jusqu l ge de 4 mois, et pendant les six premiers mois, de fa on exclusive ou pr dominante. Selon ces recommandations europ ennes, l introduction des aliments, solides ou liquides, autres que le lait maternel ou infantile, devrait se faire apr s 4 mois et ne pas tre retard e apr s 6 mois. Jusqu l ge d un an, cette diversification doit se faire avec une vari t d aliments, de textures et de go ts, y compris avec des aliments amers ou plus ou moins allergisants. Parmi ces derniers:
le lait de vache peut trouver sa place, mais ne doit pas repr senter la boisson principale de b b avant l ge d un an;
les aliments contenant du gluten (seigle, avoine, bl , orge ) peuvent tre propos s entre 4 et 12 mois, mais toujours en tr s petites quantit s;
les arachides doivent tre introduites entre 4 et 11 mois en cas de terrain allergique (notamment en cas d ecz ma et/ou d allergie aux ufs) et apr s l avis d un sp cialiste.
Concernant le poisson et les ufs, qui sont galement associ s un risque d allergie prononc , l ESPGHAN conseille une introduction avant la premi re bougie de b b .
COMMENT SAVOIR SI B B EST PR T RECEVOIR UNE ALIMENTATION SOLIDE?
Chaque enfant tant fondamentalement diff rent, c est vous de d terminer partir de quel moment il sera pr t pour ses premi res d couvertes gustatives. Toutefois, vous pouvez vous fier plusieurs signes ext rieurs qui prouvent qu il est certainement dispos diversifier ses apports alimentaires.
SI VOTRE ENFANT
a doubl son poids de naissance, tient sa t te tout seul, peut s asseoir avec un soutien, ferme la bouche sur une cuill re, montre de l int r t quand il voit d autres personnes manger, ouvre la bouche ou tente de saisir votre fourchette, c est qu il est certainement pr t pour une alimentation solide. De m me, si vous constatez qu il a encore faim apr s la t t e ou le biberon ou qu il se r veille en pleine nuit alors qu il ne le faisait plus, vous pouvez d s pr sent commencer l initier de nouvelles saveurs, mais, attention, pas d aliments ultra-transform s!

AVANT UN AN, PAS D ALIMENTS ULTRA-TRANSFORM S
Dans les assiettes de b b , un seul mot d ordre. Uniquement des aliments bruts, transform s par vos soins et non par l industrie agroalimentaire: des l gumes et des fruits frais, de la viande ou du poisson que vous cuisinerez vous-m me, la maison. Nul besoin d inventer des recettes compliqu es pour b b , comme vous le verrez tout au long de ce livre, il faut surtout de la simplicit , tant dans les aliments choisis (absence d additifs, produits cultiv s localement, sans pesticides ) que dans les modes de cuisson (cuissons douces telles que vapeur ou l touff e rempla ant les cuissons agressives type friture et grillade pour ne pas g n rer de substances ind sirables).
Les aliments ultra-transform s - ou AUT - sont les premiers responsables du surpoids, de l ob sit et du diab te de type 2, notamment chez les plus jeunes. Le degr de transformation aurait plus d impact n faste sur la sant que le taux de sucre ou de graisses d un aliment. C est un crit re d sormais reconnu et utilis par l OMS.
QU EST-CE QU UN AUT?
On entend par AUT, un produit alimentaire ou une boisson dont la fabrication comporte plusieurs tapes de transformation et fait appel une longue liste d ingr dients (plus de cinq) dont beaucoup sont utilis s exclusivement par l industrie. Le but est d obtenir un aliment avec une plus longue dur e de vie, moins cher, plus attractif et agr able au go t, pr t consommer ou chauffer. On reconna t les AUT la pr sence d "agents cosm tiques et conomiques que l on nomme ACE: additifs, ar mes et tous les ingr dients qui permettent