Tout sur les compléments alimentaires : Les bons et les moins bons , livre ebook

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Faut-il prendre des compléments alimentaires ? Dans quels cas ? Et, si oui, lesquels ? Comment alors bien les choisir ? Pour quels bénéfices ? Ce guide combine l’expertise d’un professeur et d’un médecin. Il vous permet de distinguer les bons produits des moins bons, voire de ceux qui sont dangereux pour la santé. Pour choisir les bons compléments alimentaires qui peuvent améliorer votre bien-être quand vous voulez combattre la fatigue, retrouver du tonus, lutter contre les signes de l’âge, maigrir ou encore avoir de beaux cheveux… 155 compléments alimentaires de consommation courante passés au crible avec des conseils avisés pour bien les choisir, mieux acheter et préserver votre santé. Luc Cynober est pharmacien, professeur de nutrition à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, chef du service de biochimie des hôpitaux Cochin et Hôtel-Dieu. Il est membre titulaire de l’Académie de pharmacie et membre correspondant de l’Académie de médecine. Enfin, il est rédacteur en chef du journal Current Opinion in Clinical Nutrition and Metabolic Care. Jacques Fricker est médecin nutritionniste, auteur d’ouvrages sur la nutrition et la minceur qui rencontrent un très grand succès auprès du public depuis Le Guide du bien maigrir. Chercheur à l’Inserm, puis nutritionniste à l’hôpital Bichat, il enseigne dans plusieurs facultés de médecine. 
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Publié par

Date de parution

04 janvier 2017

Nombre de lectures

53

EAN13

9782738136732

Langue

Français

© O DILE J ACOB , JANVIER  2017
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN : 978-2-7381-3673-2
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
À Jacques Cynober qui pleure Berthe. Ce livre est dédié à sa mémoire. À Nicolas Cynober (dont l’arbre aux perles ne produit pas de complément alimentaire), Mathieu Cynober (le roi du dispositif médical), Timothé Cynober (l’expert du corossol), Noah Cynober (qui n’a pas besoin de complément alimentaire pour être beau et intelligent), Françoise Cynober (la reine des abeilles) et à Blandine et Alice, les petites abeilles. Au docteur Sabrina Boutefnouchet, maître de conférences en pharmacognosie à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, pour nous avoir fait partager sa passion des plantes et pour tous les cours que nous réalisons ensemble. Aux étudiants de cinquième année de pharmacie de la filière « Officine », promotion 2015-2016, ayant participé à nos enseignements (faculté de pharmacie, université Paris-Descartes), pour leurs retours d’expérience liés à leurs stages en officine. À Mme Solange Ngon pour son assistance secrétariale inlassable et parfaite.
Introduction

L’utilisation de compléments alimentaires est un phénomène de société qui repose sur un triptyque, nutrition-santé-longévité. En ce début de XXI e  siècle, le corps est devenu notre ultime sanctuaire et nous sommes prêts à tout faire (ou presque) pour le conserver beau, jeune et en bonne santé. Pour atteindre cet objectif, l’alimentation joue, un rôle primordial. Mais il n’est pas toujours simple de manger sainement et il est tentant de chercher à optimiser les effets de la nourriture sur notre corps grâce aux compléments alimentaires, ces comprimés ou pilules magiques et mystérieux dont nous espérons obtenir tonus, minceur et santé. Encore faut-il savoir quand et comment les choisir : à trop vouloir bien faire pour sa santé, on peut obtenir des effets inverses, nuisibles pour l’organisme. L’objectif de notre livre précédent 1 était de faire le point sur cette question, précisant l’intérêt, les limites, voire les dangers des compléments alimentaires. Un livre qui expliquait la différence entre ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas, qui précisait la frontière entre ce qui est un complément alimentaire et ce qui est un médicament. Il ne s’agissait pas seulement d’établir une liste, certes utile, de produits intéressants ou non, mais également de sensibiliser le lecteur à une démarche active qui concerne à la fois la santé publique et sa propre santé.
À la suite de ce livre, nous avons reçu beaucoup de réactions, parfois haineuses, le plus souvent très constructives de la part de collègues, d’industriels et de simples lecteurs. Bien sûr, nous en avons tenu compte pour écrire ce deuxième livre qui, tout en gardant la même démarche, est assez différent sur la forme et largement complété sur le fond. Nous avons tenu compte de l’évolution de la réglementation et de la perception qu’a le public sur cette question des compléments alimentaires.
Le complément alimentaire est un concept moderne issu d’une filiation ancienne, qui remonte à plusieurs siècles, voire à des millénaires. Comme souvent en sciences et en médecine, tout a débuté avec l’observation d’une situation, en l’occurrence la mise en évidence du bienfait de certains aliments.
Il en a été ainsi de l’observation des navigateurs au long cours quant au rôle de la vitamine C, même si, à l’époque, celle-ci n’était pas identifiée en tant que telle. Lors des expéditions maritimes, l’équipage pouvait rester plusieurs mois sans toucher terre ; le scorbut frappait alors de nombreux marins (bien plus mortel en fait que les naufrages et les pirates !) ; il se manifestait par une grande fatigue, une altération de la peau et des hémorragies. Or, lorsque les bateaux emportaient dans leur cargaison des agrumes (citrons, oranges ou pamplemousses) destinés à nourrir les marins, ceux-ci se portaient mieux et ne souffraient pas du scorbut. Quelques siècles plus tard, les chercheurs mirent en évidence dans ces agrumes la molécule active contre le scorbut, la fameuse vitamine C.
Autre exemple, le rachitisme et la vitamine D. Au XIX e  siècle, nombreux étaient les jeunes enfants atteints de rachitisme ; cette maladie se manifeste par un retard de croissance et des déformations osseuses. Or, lorsqu’ils consommaient régulièrement certains poissons comme la morue, sa chair et son foie, les enfants paraissaient protégés. Ainsi naquit la fameuse huile de foie de morue qui, pendant des décennies, fit grimacer les enfants mais leur assura une croissance osseuse harmonieuse. On découvrit plus tard la molécule responsable de cette protection, la vitamine D.
On pourrait évoquer bien d’autres exemples, comme la viande rouge (et son fer) qui protège de l’anémie, ou le poisson (et son iode) protecteur vis-à-vis du goitre thyroïdien et du « crétinisme », un retard mental qui était fréquent dans les régions alpestres en raison de l’éloignement de la façade maritime. Enfin, il faut mentionner les parties de plantes et leurs extraits utilisés depuis la plus haute antiquité, véritable pharmacopée avant l’heure, même si certaines utilisations relèvent du folklore et n’ont jamais été prouvées scientifiquement.
Ce fut essentiellement au XX e  siècle que les progrès de la biochimie conjugués à ceux de la physiologie permirent d’individualiser les molécules protectrices, indispensables à la santé. Selon leur nature, on leur donne le nom de minéraux (comme le fer ou l’iode) ou de vitamines (telles les vitamines C et D). L’étape suivante permit d’extraire ces minéraux ou ces vitamines à partir des aliments qui en sont riches, puis de les concentrer sous la forme d’un comprimé. On devint ainsi capable de réaliser les premiers compléments alimentaires. Ultérieurement, il devint possible de fabriquer des vitamines en usine, sans avoir même besoin de les extraire des aliments.
Scorbut , rachitisme, anémie, goitre thyroïdien, etc. Certains compléments alimentaires ont donc rendu et rendent encore d’inestimables services dans la prévention de diverses maladies ou dans la correction de déficits et de carences alimentaires.
Parallèlement, et plus récemment, on a développé le concept de complément alimentaire dans d’autres grands domaines : la recherche du bien-être (beauté, forme, tonus), le retard du vieillissement (médecine «  anti-aging  »). « Je ne veux pas avoir de rides, je veux vivre mieux, je veux vivre plus vieux et je suis prêt à payer pour cela. » Cela tombe bien, les marchands de rêves sont au rendez-vous. La promesse d’une meilleure santé, d’un vieillissement réussi et d’une vie plus longue, grâce à des apports nutritionnels optimisés, suscite un engouement de plus en plus marqué pour les compléments alimentaires.
Enfin, le concept s’est étendu à la prévention des maladies dites de civilisation comme le cancer, l’obésité, la dysimmunité ou les maladies cardio-vasculaires, voire la maladie d’Alzheimer. Chacune de ces grandes pathologies correspond à une problématique multifactorielle dans laquelle intervient non pas un seul nutriment (comme la vitamine C dans le scorbut) mais l’ensemble de l’alimentation ainsi que le mode de vie global (activité physique, hygiène de vie, etc.). Il est alors beaucoup plus difficile de prouver la pertinence de tel ou tel complément alimentaire. Il convient donc d’envisager avec circonspection l’efficacité de la prise d’un complément alimentaire destiné à accroître son bien-être, à retarder le vieillissement ou encore à se prémunir des maladies dites de civilisation. Pourtant, c’est un business colossal et en pleine expansion : en 2000, le marché mondial des compléments alimentaires était estimé à 65 milliards de dollars. Fin 2015, il était de 123 milliards de dollars. En France, en 2000, c’était 0,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires et 1,54 milliard d’euros en 2015 !
L’objectif de ce livre est de vous permettre de faire le tri entre les bons compléments alimentaires et les moins bons, voire les dangereux. Disons-le clairement, ce livre n’est ni pour ni contre les compléments alimentaires ; il se veut « basé sur l’évidence », c’est-à-dire sur les données publiées dans la littérature médicale et scientifique. Notre propos est illustré par de nombreux exemples de produits. Certains ont été choisis parmi les produits vedettes en vente dans les différents circuits de distribution. Mais nous avons privilégié la citation de produits ayant fait l’objet d’études chez l’homme (ce qui n’est pas si fréquent). Enfin, nous avons utilisé les retours d’expérience des étudiants de cinquième année en pharmacie à l’université Paris-Descartes qui, au cours de leurs stages officinaux, ont eu l’occasion de discuter avec leur patientèle de l’efficacité de tel ou tel complément alimentaire.
PARTIE I
Compléments alimentaires mode d’emploi
CHAPITRE 1
Complément alimentaire, quand, pourquoi, comment en prendre ?



« Tout ce qui est excessif est sans importance .  »
T ALLEYRAND .

Les compléments alimentaires sont à la mode. Que ce soit en pharmacie, dans les supermarchés, les magasins spécialisés ou sur Internet, l’offre est pléthorique. Mais nombreux sont les compléments alimentaires inutiles, voire dangereux ; heureusement, d’autres ont une influence bénéfique sur la santé, la forme, v

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