Adon - Le vent du renouveau , livre ebook

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2022

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Adon et Ella traversent l’humanité en décelant les lois fondamentales de la réalité terrestre et cosmique. Ils découvrent la vie visible et la vie invisible indissociables, la pureté de l’essence des hommes, la cruauté sauvage de ceux qui veulent s’en alimenter, l’amour invincible. Ils apprennent que seuls leur intelligence et leur courage de voir les choses en face pour tuer leurs peurs leur permet d’être acteurs de leurs vies, de ne plus survivre mais réellement vivre chaque instant.


À travers l’odyssée de ces deux êtres qui seront acteurs et parfois guides de ceux qui se réveillent, découvrez votre propre forme d’avancer !

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Publié par

Date de parution

09 février 2022

Nombre de lectures

0

EAN13

9782381539201

Langue

Français

Adon
Tome 1 – Le vent durenouveau
 
De la même trilogie
Adon, Tome 2 – L’homme
Adon, Tome 3 – Le conscient
www.fusionintegrale.com
 
La SAS 2C4L – NOMBRE7, ainsi que tousles prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage nesauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, ducontenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certainspropos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ilsproduisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers,qui en endosse la pleine et entière responsabilité .
 
 
Franck Villard
Adon
Tome 1 – Le vent du renouveau
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PROLOGUE
Pendant des dizaines d’années, depuis ma tendre enfance, j’aiécrit des milliers, des millions de mots. Les mots ne sont que vibrations, ilssont la forme et furent la transcription de mes émotions pendant trèslongtemps. La poésie pouvait exprimer toute ma tristesse dans mon adolescence,toute mon incompréhension du monde et du monde des hommes. Puis vint le théâtrequi insuffla la vie aux mots, où les personnages prirent forme et ont commencé àdialoguer. Je compris alors que ma main et mon stylo plume n’étaient que lestransmetteurs de ces personnages qui s’exprimaient et que mon opinion, mesémotions n’avaient aucune influence sur tout ce qui sedisait sur la feuille. Par magie, j’ai vu ensuite des hommes et des femmes enchair et en os vivre sur une scène en donnant vie à ces personnages devant unpublic. J’ai vu alors tout ce qu’il se passait dans l’instant : larespiration des hommes s’alignait ; la vibration des mots et la vibrationdes acteurs incarnant les personnages fusionnaient avec les spectateurs.
Être dans l’instant, le présent, en empêchant toute intrusionde mon intellect et de mes envies émotionnelles pour découvrir chaque mot,chaque phrase, chaque vibration fut une bataille féroce. Il est impossibled’écrire en sachant à l’avance ce qui va être écrit, dit, lu.
Écrire est un acte d’amour, degénérosité et de communion inévitable pour que le divin passe et trace les motsavec de l’encre.
Les mystères de la vie ; qui sommes-nous, oùsommes-nous et qui est Dieu ? Ces questions si cruelles et si puissantesqui ont assailli tant d’hommes, tant d’âmes durant des siècles, ne peuventavoir de réponses sans une prise de conscience violente et apocalyptique dechacun d’entre nous. Personne n’a envie de souffrir une explosion, mais tout lemonde veut gagner le premier prix de la loterie nationale. Pourtant, découvrirsa propre lumière, sa divinité ; découvrir que toutes les croyances nesont que des impasses et que nous sommes des Dieux, que nous n’avons rien àchercher parce que tout est là, en nous, a plus de valeur que n’importe quelcompte en banque. L’amour ne s’achète pas, ne se prête pas…
Voici donc que vous êtes prêt à lirele récit d’Adon et d’Ella, l’odyssée de deux êtres qui traversent l’humanité endécouvrant les lois fondamentales de la réalité terrestre et cosmique, quidécouvrent que la vie visible et la vie invisible sont indissociables. Ilsdécouvrent avec fracas la pureté de l’essence des hommes et la cruauté sauvagede ceux qui veulent s’en alimenter. Ils découvrent que l’amour est invincible,que seuls leur intelligence et le courage de voir les choses en face pour tuerleurs peurs leur permet d’être acteur de leurs vies, de ne plus survivre, maisréellement vivre chaque instant.
L’humanité vit un grand tournant dans son processusd’évolution. Certains deviennent des hommes et trouvent leur divinité, d’autresne sont là que pour vivre une expérience, tout comme il y a les oiseaux quivolent et les poissons qui nagent : chacun a sa propre forme d’avancer.Voici donc le chemin de deux êtres qui seront acteurs et parfois guides de ceuxqui se réveillent…
CHAPITRE 1
Le premier rayon du soleil traversa les branches d’un arbre centenaireet obligea Jo à froncer les yeux. Il avait toujours ses belles lunettes desoleil dans sa poche, mais il aimait regarder le soleil de face à l’aube, ilavait l’impression que les rayons du matin pénétraient par ses yeux dans soncorps et allumaient chaque cellule dans un bain de lumière.
Même quand il était en retard, il ne pouvait résister ausalut de cet astre avec tout ce qui l’entourait jusqu’à ce que le premiersoufflé d’air vienne lui caresser le visage. Alors il fermait les yeux etinspirait profondément le parfum du matin.
Les quelques kilomètres qui leséparaient de son arrêt de bus se faisaient volontiers, tout en descente. Ilétait entouré de grands arbres et souvent jonché de feuilles séchées quiamortissaient ses pas.
Son seul stress était beaucoup plus pratique car surtout illui fallait éviter toute transpiration alors il calculait toujours son haleineet son rythme comme un coureur de fond.
Son plus grand bonheur qui était pour lui signe que la journéeserait réussie, c’était d’apercevoir des êtres du bosquet sur le chemin. Il enconnaissait déjà quelques-uns et savait où il pourrait les croiser : sousun arbre, derrière un rocher… À cette heure matinale, les animaux étaient tous occupéspar la rosée qui serait leur seule eau de la journée. À cette époque de l’année,les pluies étaient rares et les rivières trop lointaines. Son ami préféré étaitun petit chardonneret jaune qui l’accompagnait parfois quelques minutes sur lechemin, comme un compagnon de route ou un guide.
— Il lui arrivait souvent qu’un voisin fasse un bout de chemin avec luijusqu’à la vallée ou que quelques gamins sur le chemin de l’école se joignent àlui.
— Bonjour monsieur !
— Bonjour !
Tariku avait dix ans et était le garçon le plus brillant duhameau, il rêvait de ne pas finir comme ses frères qui gardaient les bestiauxdu matin au soir. Non, lui son destin serait autre et il profitait de chaqueminute avec Jo pour découvrir le monde qui le faisait tant rêver. Il devaitpréparer ses questions toute la soirée et attendait Jo sur le chemin comme unedélivrance.
— Si le chien court à trente-cinq kilomètres par heure et le lapin àtrente kilomètres par heure alors c’est certain que le chien gagnera tout le temps,non Monsieur ?
— Ah non, le lapin est plus petit et peut se faufiler partout Tariku.
— Ah oui, cela dépend de la taille du chien…
— Et du lapin petit…
Voilà les questions typiques auxquelles Jo était soumis lematin, de quoi sortir de sa méditation matinale. Chose qu’il faisait de bon cœurvu qu’il n’avait pas d’enfant, pas encore…
Car ce matin-là, il n’était pas du tout pressé de descendredans la vallée, non, ce matin-là Jo cherchait toutes les excuses du monde pourralentir le pas comme s’il espérait un cri, un appel d’en haut, de la maison,il y serait retourné en courant et en transpirant certainement…
Après quelques instants et un dernier regard par-dessus sonépaule en direction de la maison blanche au toit vert colonial. Ses pas étaientlents, hésitants pendant quelques mètres puis il se rendit à la raison, ilallait rater son bus et le prochain ne passerait que 3 heures plus tard…
Pour avoir l’opportunité de continuer à pouvoir rebrousserson chemin, il décida de couper droit en passant par les plantations de café.Les arbustes ne sont pas très hauts et il pourrait apercevoir la maison encoreau moins un quart d’heure. Tant pis pour Tariku qui l’attendait certainement unpeu plus bas à la croisée des chemins avec ses questions du jour. Et puis tantpis pour ses chaussures qui seraient pleines de terre, il n’aura qu’à fairetravailler un des nombreux cireurs qui pour quelques pièces seraient ravis deles raviver.
Un cri, là-haut ! Un cri de la maison ! Jo seretourna brusquement, son cœur s’emballa aussitôt, un cri, il a entendu un crilà-haut. Mais non personne, rien, la maison semblait paisible, pas encore prêtepour la célébration. Les arbres n’ont rien dit, la porte est toujours fermée etson cœur ralentit la cadence.
Un cri, encore un cri d’en haut. Jo se retourna encore plusvite, cette fois il en était certain, il a entendu un cri, un bruit, quelquechose. Le cri reprit, alors il leva les deux vers le ciel d’où venait lesignal. Il y vit un faucon, un beau faucon beige avec le bout des ailesblanches qui planait dans les courants au-dessus de lui.
« C’est le seul qui peut regarder le soleil sans sebrûler les yeux… »   Jo continua sonchemin en y mettant cette fois plus de rythme ; tant pis, ce ne sera paspour aujourd’hui…
Toute sa vie, il avait rêvé de surprises ; chaque matinétait une aventure nouvelle qui l’attendait, mais ce jour-là la surprise étaitattendue et c’était la grande aventure qui devait commencer…
Comment en était-il arrivé là ? Ah si seulement il avait eu une deuxième voiture, même petite, une vieille carcassed’occasion. Non, elle aurait fait trop de bruit et il n’aurait rien entendu. Ilse faisait une raison et il avait laissé son Nissan à la maison au cas où leschoses auraient mal tourné et que Akay , le mari de Lupita eut à amener Amy à l’hôpital…
Et le téléphone qui ne passait pas dans ces pays, trop pauvrespour se payer des antennes. Une voiture lui aurait quand même enlevé pas mal destress, il aurait certainement déjà mis la valise du petit et de la mère dansle coffre, c’est sûr, certain…
Ils avaient tout calculé, les jours, les heures. Il n’y avaitaucune erreur, aujourd’hui, cela faisait neuf mois exactement à trois heureset demie de l’après-midi. Neuf mois depuis ce samedi pluvieux où l’amour avaitpointé son nez dans la maison d’en haut en pleins travaux. Seules la chambre etla cuisine avaient un toit.
Heureusement que son épouse n’était pas seule en ces momentscritiques. Heureusement, mais bon, ce n’était pas le Westminster Chelsea Hospitalou la Clinique des bleuets où il était né, c’était à la maison et le premierdocteur vivait à une demi-heure de trajet minimum.
Il était presque arrivé à destination, tout en bas de lavallée, et enfin son téléphone portable montrait de la connexion, mais rien,aucun appel. Alors il monta le

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