Comment se sortir de la marde

Bill Marchesin

Description

Vous dépensez l'argent que vous n'avez pas, vous avez un emploi de merde, votre chum ou votre blonde a fiché le camp avec votre meilleur(e) ami(e), vous vivez encore chez vos parents à 40 ans, vous avez fait faillite, vous n'avez pas payé vos impôts. Pire encore, tous ces énoncés s'appliquent à vous… Vous êtes vraiment dans la « marde » !
Je vous livre ici les découvertes et expérimentations qui m'ont permis de me bâtir une vie de liberté. Une vie où je choisis tous les jours ce que je veux faire, avec qui je veux le faire, tout en sachant pourquoi je veux le faire.

Sujets

• Santé et bien-être
• Confiance en soi et estime de soi
• Bien-être émotionnel
• Bien-être émotionnel
• Développement personnel
• Bien-être
• Bien-être
• Bien-être
• Bien-être
• Confiance en soi
• Confiance
• Self-help
• développement personnel

Informations

• Publié par: Béliveau Éditeur
• Date de parution: 09 octobre 2013
• Nombre de lectures: 12
• EAN13: 9782890926240
• Langue: Français

Extrait

Conception de la couverture : Christian Campana
Conversion au format ePub : Studio C1C4


Tous droits réservés
© 2013, BÉLIVEAU Éditeur

Dépôt légal : 3 e trimestre 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada


ISBN 978-2-89092-624-0




920, rue Jean-Neveu Longueuil (Québec) Canada J4G 2M1 Tél. : [phone] Téléc. : 450 679-6648

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Étudiez ce que font les gens qui obtiennent le plus de succès et faites-le ! Étudiez ce que font les gens qui n’obtiennent pas de succès et ne le faites pas !
— James M ALINCHAK , auteur et conférencier
A VERTISSEMENT
O ui, le langage de ce livre est parfois coloré. Oui, c’est parfois provocateur et rempli d’ironie. Oui, il faut parfois prendre le tout au deuxième degré.
Oui, c’est drôle et, oui, ce livre est fait pour dédramatiser les situations et non sombrer dans la fatalité ! Non, les recettes miracles n’existent pas. Et je ne peux garantir le succès d’aucune personne. Seules les actions, l’effort et la persévérance donnent des résultats.
Vous méritez de vivre la vie que vous voulez, peu importe ce qu’en pensent les autres. Rien n’est tracé d’avance et tout peut se modifier en cours de route !
Avec amitié !
Bill
R EMERCIEMENTS
J’ ai passé ma vie à motiver et à inspirer les autres. Ce qui est magique, c’est que ce sont les autres qui m’ont inspiré à faire mieux et à faire plus tout au long de mon existence !
Merci d’avoir croisé un jour ma route ! Merci de me permettre de poursuivre ma mission avec passion et énergie !
Merci, cher Mathieu, d’avoir cru à tous mes projets ! C’est un privilège de faire partie des auteurs de Béliveau Éditeur !
Merci, ma belle Claudine, tu es ma plus belle source d’inspiration !
Merci à tous ceux et celles qui croient au pouvoir que nous possédons tous d’améliorer et de changer les choses !
Merci à ces gens de cœur qui font partie de ma vie et qui sont une source d’inspiration pour des milliers de personnes. Je remercie Martin Latulippe, Jasmin Bergeron, Sylvain Boudreau, Franck Nicolas et Patrick Leroux pour leur collaboration dans la section « Ce que pensent les experts ! ». C’est un honneur pour moi d’avoir reçu leurs témoignages.
I NTRODUCTION
N ous pensons souvent que nous sommes les seuls à viv re certaines situations ! Que cela n’arrive qu’à nous. Pourtant, de nombreuses personnes partagent les mêmes problèmes. Certaines sont endettées, d’autres dépensent ce qu’elles n’ont pas. Plusieurs ont 40 ans et vivent encore chez leurs parents. D’autres n’ont jamais payé leurs impôts. Beaucoup d’entre elles détestent leur boulot. Certaines trament dans des affaires pas trop propres. Pour plusieurs, leur vie de couple est un enfer ! Si un ou tous ces énoncés s’appliquent à vous, eh bien, vous êtes mûr pour quelques changements !
Peu importe la situation dans laquelle vous êtes plongé, il y a toujours une solution pour reprendre le contrôle de votre vie ! J’ai appris, au fil du temps, à dédramatiser les situations pour y voir plus clair et à trouver des solutions au lieu de me plaindre. Comme le disait l’auteur et conférencier américain Jeffrey Gitomer : « Les obstacles ne peuvent vous arrêter. Les problèmes ne peuvent vous arrêter. Les autres ne peuvent vous arrêter. Vous seul pouvez vous arrêter ! »
J’ai passé plus de vingt ans à écouter, à inspirer et à offrir aux gens des stratégies pratico-pratiques pour améliorer leur vie. Pour ceux qui me connaissent, je déteste la fatalité, j’ai horreur de toutes ces personnes qui font de leurs malheurs leur histoire personnelle. Vous savez, ce refuge du martyr qui n’y peut rien. « Pauvre de petit moi alors ! » comme le disait si bien l’humoriste Sol ! Nous sommes tous responsables de notre vie et de notre destinée !
Je vous livre ici les découvertes et les expérimentations qui m’ont permis de me bâtir une vie de liberté. Une vie où je peux dormir sur mes deux oreilles. Une vie où je choisis tous les jours ce que je veux faire, avec qui je veux le faire et pourquoi je veux le faire. Vous pouvez, vous aussi, avoir ce genre de vie ! Pourquoi ? Parce que, si vous êtes vivant et que vous respirez, vous avez cette chance de faire mieux aujourd’hui !
Comment surmonter la défaite ? Comment obtenir plus ? Comment changer les choses lorsque vous êtes insatisfait de votre situation ? Comment éviter les comportements idiots qui vous empêchent de vous en sortir ? Comment améliorer votre relation à l’argent ? Voilà autant de questions auxquelles vous trouverez les réponses une fois pour toutes dans ce guide pratique. Je vous avertis, il n’y aura pas de « minouche minouche », de pauvre petit vous, dans ce livre, mais bien des moyens concrets à appliquer immédiatement si vous désirez changer les choses.
C’est fini de vivre les mêmes situations inacceptables ! Fini ! C’est un nouveau départ et ça commence aujourd’hui ! Préparez-vous, ça va brasser !
P RÉAMBULE Il faut vouloir s’en sortir pour vrai !
Vois la vie comme une façon continuelle d’apprendre !
— Denis W AITLEY


C’ était probablement l’une des pires journées de l’hiver. On annonçait plus de quarante centimètres de neige, un record ! J’avais eu la bonne idée de me présenter au bureau, j’étais un des seuls qui avait osé braver la mauvaise température. Il y avait également Lucie qui était à la réception, mais elle ne cessait de répéter qu’elle n’avait pas de mérite puisqu’elle demeurait juste en face ! Quoi qu’il en soit, on regardait tomber la neige, la poudrerie et on écoutait la radio qui ne cessait de rappeler aux auditeurs de rester à la maison, que les conditions routières étaient épouvantables et qu’il était plus sage de ne pas mettre le nez dehors. À la blague je me disais que, dans le pire des cas, je dormirais au bureau, moi qui avais une bonne heure de route à faire pour rentrer au bercail. De toute façon, ce n’était pas la première fois, j’y avais déjà dormi à quelques reprises alors que ma conjointe de l’époque était partie avec tous mes meubles, incluant mon lit ! Mais ça, c’est une autre histoire.
Vous vous demandez peut-être ce que je faisais dans ce bureau. Eh bien, j’étais conseiller en emploi. J’aidais les gens à réintégrer le marché du travail. Bref, je donnais des formations, j’offrais des stratégies et du coaching pour aider les personnes à obtenir du succès dans leur vie professionnelle. Eh oui, je motivais les autres à atteindre leur plein potentiel. C’était toute une tâche, surtout qu’on entend sans cesse qu’il est difficile de motiver quelqu’un. En fait, je me foutais de cette théorie, car, tout au fond de moi, je croyais dur comme fer que l’on peut allumer une étincelle chez quelqu’un. Il s’agissait seulement de savoir comment ! Et le comment, je l’avais appris par essais et erreurs. Depuis plus de dix ans, je testais des stratégies, j’ajustais mes interventions et j’améliorais mes résultats. J’avais le privilège de rencontrer des individus au potentiel incroyable, et la chance d’aider et de faire une différence. Pour moi, c’était ma plus belle récompense.
Il neigeait de plus belle. Je préparais tranquillement mes affaires pour fermer boutique et quitter un peu plus tôt. C’est alors que j’entendis un bruit de pas dans l’entrée. Il était 16 heures et, bien honnêtement, je me demandais qui était assez fou pour sortir par un temps pareil. Il se tenait là près de la porte, son manteau couvert de neige, sa tuque qui pendait sur le côté et son éternel sourire. C’était Hope, l’un de mes participants. Je lui avais donné ce surnom, car il était un jeune homme rempli d’espoir. Un jeune homme qui rêvait d’une vie meilleure. Il voulait faire plus et faire mieux ! D’ailleurs, lorsqu’il me voyait, il me répétait toujours ma phrase fétiche : Pour être plus et obtenir plus, tu dois être plus ! Il était certainement l’une des personnes les plus motivées que j’aie connue à cette époque. Il enleva sa tuque, reprit son souffle et fixa sur moi son regard qui inspirait une confiance inébranlable. « J’ai une faveur à te demander », me dit-il. Je lui souris et l’invitai tout bonnement à venir se réchauffer.
— Viens, je vais servir du café !
Hope me suivit dans la petite cuisinette, salua Lucie au passage et se cala sur l’une des chaises inconfortables qui meublaient la pièce.
— Je suis venu t’emprunter 5 $, me dit-il.
Surpris, je déposai la petite cafetière qui contenait cet excellent café italien que Lucie apportait depuis des lunes de ce petit commerce italien. Je regardai Hope avec incrédulité, puis avec mon enthousiasme habituel, je lui dis :
— Tu as fait tout ce chemin dans la tempête pour venir m’emprunter 5 $ ?
Tout à fait ! C’est parce que j’ai absolument besoin de cet argent pour prendre le bus demain matin. J’ai écoulé toutes mes économies, je n’ai plus rien et, à vrai dire, tu es un peu mon seul espoir. Je suis vraiment mal pris ! Comme tu le sais, je ne connais personne dans cette ville et, à part toi qui m’as aidé à reprendre ma vie en main, je ne sais pas à qui demander. J’ai une entrevue demain et je crois que j’ai d’excellentes chances d’obtenir le poste.
J’étais stupéfait par la détermination de ce jeune homme remarquable. J’étais même ému devant autant de ténacité et de conviction. Sans hésiter, je mis ma main dans ma poche et je lui tendis le billet de 5 $. Son visage s’illumina à la vue de ce simple billet de banque ; c’était comme si je venais de lui remettre son passeport pour une nouvelle vie, un nouveau