Dialogue avec un dauphin : Une relation extraordinaire au-delà de l’espèce
100 pages
Français

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Dialogue avec un dauphin : Une relation extraordinaire au-delà de l’espèce , livre ebook

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Description

L’histoire vraie d’une amitié entre une femme et un dauphin ambassadeur. En 2004, dans le port de Royan, Frédérique Pichard fait la rencontre de Dony, un dauphin ambassadeur qui a provisoirement quitté les siens pour venir à la rencontre des hommes. Naît alors entre eux une relation télépathique intense et fusionnelle qui perdure de nombreuses années, même une fois Dony retourné à l’état sauvage. Cette rencontre fut une véritable initiation et un éveil de conscience pour Frédérique. Sa connexion unique avec les cétacés lui a ouvert les portes de la transformation personnelle, de la sagesse et lui a permis de recontacter l’essence de son être profond. Les dauphins ont joué le rôle de guide spirituel. Elle leur a dédié sa vie.Elle partage avec nous son histoire incroyable, qui a bouleversé sa vie à jamais, sous forme de journal intime illustré par des photos personnelles : ses rencontres avec Dony, Jean-Floch et d’autres dauphins, son évolution personnelle et spirituelle, ses réflexions, découvertes et prise de conscience écologique. Messagère des cétacés, Frédérique Pichard créé en 2006 l’Institut Dony qui a pour vocation d’étudier, de protéger et de participer à la reconnaissance des dauphins ambassadeurs et des cétacés en général.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 février 2019
Nombre de lectures 13
EAN13 9782840586494
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Titre
Frédérique Pichard
Dialogue avec un dauphin
Une relation extraordinaire au-delà de l’espèce








Le Souffle d’Or
5 allée du Torrent – 05000 Gap (France)
www.souffledor.fr
Collection La huppe
Dédicace

À mes parents
À Raphaël, Adélie et Coriolan
À ma famille
À Dony
À l’innocence de l’enfant intérieur qui réside en chacun de vous
Préface
Patrice van Eersel
J’ai rencontré Frédérique Pichard la première fois pendant la courte période où elle a vécu en Sologne. C’était très étrange. À n’importe quelle heure, de jour comme de nuit, cette femme à allure quelque peu elfique pouvait vous dire, débordant de joie : « Oh, ça y est, Dony est revenu ! Il sera dans la petite crique aux coquillages noirs demain en milieu d’après-midi. » La petite ­crique ? À 500 kilomètres de là ! Comment le savait-elle ? L’information lui arrivait à la façon dont usent les Aborigènes d’Australie, paraît-il, pour communiquer à travers le désert : par télépathie. Fred hésitait parfois – telle ou telle tâche, par exemple, son travail avec les élixirs de Bach, l’obligeait en ­principe à rester sur place, dans la ferme au milieu de la forêt. Mais il pouvait arriver qu’elle parte sur-le-champ, quelle que soit la météo, pour être sûre de retrouver son ami au lieu-dit et à l’heure pressentie. Son ami ? Dony, « dauphin ambassadeur » de son état.
Voilà une quarantaine d’années que je m’intéresse aux cétacés et aux relations que les humains tentent de nouer avec eux, qu’ils soient scientifiques, artistes, néo-chamanes ou simples nageurs. Et souvent, c’est vrai, j’ai entendu des hommes et des femmes – peut-être plus souvent des femmes – raconter des histoires incroyables de liens télépathiques avec une baleine, une orque, un dauphin. Souvent, la relation passe par un rêve. Mais parfois, comme chez Frédérique, elle s’établit en direct. Je n’ai jamais vécu la chose moi-même. Je ne suis qu’un journaliste. Comme souvent, le journaliste est l’homme qui a rencontré l’homme qui a vu le loup. On dit que les ancêtres terrestres des dauphins étaient des sortes de loups, que l’évolution a poussés à vivre dans l’océan et à s’y adapter – comme leurs propres ancêtres en étaient sortis pour devenir terriens. Mais les témoignages que j’ai recueillis ne m’ont guère laissé de doute : les dauphins et leurs cousines les baleines sont particulièrement doués pour communiquer avec nous à distance et sans mots.
Mon ami Jim Nollmann, qui communique avec les autres espèces par la musique, s’agace d’une certaine « delphinolatrie » chez nos contemporains. Lui qui est entré en contact ­musical avec des dindons, des crapauds, des coyotes et des loups, il nous invite à étendre notre curiosité et notre sympathie aux chiens, aux chats, aux chevaux et aux oiseaux – l’éventail de son ­bestiaire inclut les araignées et les guêpes. Ce ne sont certainement pas les éthologues et les zoologues qui le désapprouveront : depuis quelque temps, il n’est pas de semaine où nous n’apprenions une nouvelle découverte sur l’intelligence, la sensibilité et l’esprit d’entraide dans le monde animal, et d’ailleurs aussi dans celui des végétaux et des champignons, voire des bactéries – le Gauthier dont il est parfois question dans le livre de Frédérique Pichard nous apprend ainsi d’incroyables merveilles, en exerçant son métier de « biomiméticien », au point que l’on se prend à rêver d’un avenir très différent et extraordinaire, que pourrait connaître, s’il advient, l’ Homo ecologicus .
Pourtant, comme Frédérique, je suis obligé d’admettre que la rencontre avec les dauphins a quelque chose de tout à fait unique. Si l’on écoute la légende du Cinquième Rêve , que j’ai rapportée dans le livre éponyme, les cétacés représentent « l’accomplissement » total de l’animal. Son excellence, sa sublimation, son extase. Et s’ils « rêvent » l’humain, c’est qu’ils désiraient savoir à quoi ressemble le monde si l’on s’en arrache, alors qu’ils sont fondus dedans. S’ils nous rêvent, nous aiment-ils ? Nul doute que oui. Il faut bien se rappeler qu’à leur échelle, dans leur milieu, les dauphins Tursiops truncatus (l’espèce représentée par ­Flipper ou Dony) sont des sortes de très grandes panthères vivant en bandes… Des panthères aquatiques très spéciales, éventuellement intéressées par les bipèdes que nous sommes (toujours en des lieux et dans des circonstances particulières, mais c’est une autre histoire). Les orques, elles, sont grosses comme des éléphants et redoutées comme des tigres par tous les habitants de la mer, mais les humains ne les intéressent pas beaucoup – sauf bien sûr quand, comme Jim Nollman, l’humain se donne la peine d’aller organiser des concerts avec hydrophones sous-marins à mille miles au nord de Vancouver, ce qui est plutôt rare. Bref, si je reste une seconde sur ma métaphore, où voyez-vous des humains partir à la rencontre de groupes de panthères sauvages, pour joyeusement danser avec elles en pleine nature ? C’est fou, mais c’est une pratique que nous sommes de plus en plus nombreux à connaître (au point d’ailleurs que cela va poser un problème d’encombrement et de pollution, vaste sujet du « tourisme écologique »… mais ne digressons pas davantage). Les rencontres de Frédérique Pichard avec Dony et avec les autres dauphins ambassadeurs qu’elle a connus, nous interpellent avec encore plus d’intensité.
Car non seulement Fred entre en relation télépathique avec un animal, mais il s’agit d’un individu singulier. D’une « personne » ! Rupert Sheldrake a montré, dans plusieurs de ses livres, qu’un animal domestique, surtout s’il est aimé, fait littéralement partie du « champ morphogénétique » de la famille. Il raconte, notamment dans Ces chiens qui attendent leur maître (Le Rocher, 2001) qu’un lien invisible relie l’humain et le chien avec tant de force, que le second court faire le guet à la porte au moment pile où le premier décide de rentrer à la maison, même s’il se trouve encore à des milliers de kilomètres. Mais Dony, ou les quelques autres « dauphins ambassadeurs » avec lesquels Frédérique entre couramment en contact (il faudrait d’ailleurs plutôt dire « en amitié », et même « en amour »), ne sont pas domestiques… Et ces sauvages-là peuvent nous attendre, non pas à la porte, mais dans une petite crique à coquillages noirs… Ou plutôt, renversons le propos : c’est nous, en l’occurrence représentés par Frédérique, qui courons vers la porte de la petite crique au moment précis où le dauphin nous fait signe ! Avec une force qui aurait certainement impressionné (et poussé à enquêter) Carl Gustav Jung, les « dauphins ambassadeurs » se comportent vis-à-vis des humains comme s’ils étaient effectivement chargés d’une mission diplomatique de la plus haute importance.
Quelque part dans le très beau livre que vous tenez entre les mains, Frédérique Pichard cite cette phrase énigmatique, que l’on a décryptée sur des hiéroglyphes égyptiens : « Lorsque tu te trouves au fond du gouffre, si tu es sincère, le dauphin apparaît. » Ce que j’en comprends pour ma part, c’est que si l’humain moderne, ce grand adolescent surdoué et destructeur furieux de la biosphère, ne sait pas sentir, voir et aimer la merveille faramineuse qu’est le dauphin, alors les carottes sont cuites et notre civilisation (sinon notre espèce entière) disparaîtra. Mais nous les sentons, n’est-ce pas, nous les voyons, nous les aimons sincèrement… Et donc tout n’est pas fichu. Merci à Frédérique de nous en apporter la preuve.
Introduction
Ami.e lecteur/trice, si ce livre est entre vos mains, c’est que votre cœur intérieur d’enfant sage, relié à l’Univers, a rendez-vous avec vous.
J’ai nommé certaines de mes conférences : « le dauphin, miroir de l’âme », car c’est bien de cela qu’il s’agit. DONY, c’est le prénom de cet ami dauphin solitaire libre et sauvage, dit « Ambassadeur », que j’ai eu la chance de rencontrer

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