Envisage-moi!

Erika Quimper

Description

Comment percevoir ce qui fait votre charme relationnel? Comment choisir le meilleur associé en affaires? Quel tempérament correspond le plus à votre idéal amoureux? Aimeriez-vous, dès les deux premières minutes d'une rencontre, comprendre ou reconnaître l'autre sans jugement afin d'entrer en relation efficacement et facilement avec tous les types de personnes?

Pour démystifier ces interrogations, l'auteure propose une démarche d'exploration des différents tempéraments humains par l'analyse morphologique du visage.

Ce livre vous éclaire sur la corrélation entre les traits du visage et les comportements qui s'y rattachent. Il est aussi le point de départ d'une communication mieux adaptée, de contacts revalorisés et d'une approche qui deviendra un facteur clé de votre réussite relationnelle.

Sujets

• Santé et bien-être
• Développement personnel
• développement personnel
• Self-help

Informations

• Publié par: Béliveau Éditeur
• Date de parution: 13 mai 2014
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782890926646
• Langue: Français

Extrait

Erika Quimper
ENVISAGE-MOI !
Se connaître, s’accepter, et comprendre l’autre par l’observation du visage
Conception de la couverture : Christian Campana www.christiancampana.com
Photographie de la couverture : iStockphoto
Conversion au format ePub : Studio C1C4


Tous droits réservés © 2014, BÉLIVEAU Éditeur

Dépôt légal : 2 e trimestre 2014 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada


ISBN 978-2-89092-664-6




920, rue Jean-Neveu Longueuil (Québec) Canada J4G 2M1 Tél. : [phone] Téléc. : 450 679-6648

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« Notre visage est une mémoire qui a pris forme. Il raconte la longue histoire de notre hérédité, de notre séjour intra-utérin et de notre vécu personnel. Nos tissus organiques, osseux, musculaires et dermiques gardent les empreintes de ces multiples influences. »
– Bernard Vivier DE C EPHA
« Le visage est semblable à une pierre précieuse que l’on polit, embellit au gré de nos expériences, de notre vécu, à coups de joies et de peines. »
Erika Q UIMPER
Remerciements
J e voudrais remercier tout d’abord mes clients de tous les milieux professionnels avec qui j’ai travaillé. Grâce à vous, et sans jugement, j’ai développé et peaufiné mon sens de l’observation. Avec vous, j’ai complété mon étude de la morphologie des visages et recueilli l’information qui m’a permis d’écrire ce livre. J’espère, en retour, vous avoir aidés à entrevoir autrement votre parcours et à avancer.
Et vous, étudiants, enseignants, et tous ceux qui ont assisté à mes formations, avec qui j’ai partagé ma passion, j’espère que je vous ai fait voir les humains autrement. Sachez que, sans vous, je ne me serais probablement pas rendue aussi loin !
À mes groupes actuels, vous êtes ma motivation à toujours continuer, à peaufiner mes théories pour ensuite les partager avec vous. Merci du plaisir que vous m’apportez, de votre ouverture et de votre enthousiasme ! Grâce à vous, j’ai le goût du dépassement et, surtout, d’explorer encore plus profondément mes connaissances de l’humain.
J’adresse un merci tout spécial à Danielle Marcheterre pour sa rigueur dans la révision de ce manuscrit, ainsi qu’à Francine Blais pour les illustrations.
Recevez chacun un immense merci, car dans ces écrits il y a un peu de chacun de vous.
Mon inspiration
R egarder un visage…
Observer attentivement un visage est un privilège que l’on devrait tous s’accorder. Dans ce visage, l’autre nous livre toute son essence et ses propensions, et ce, sans restriction.
Mais, faute de temps, et par la force de l’habitude, on devient, même pour soi, de piètres observateurs.
On se réveille un bon matin et les rides sont apparues, on se trouve une mine fatiguée. Pourtant, tous les signes avant-coureurs étaient là hier, avant-hier.
Ce matin-là, on a l’intelligence du regard qui s’attarde plus qu’à l’habitude. Peut-être qu’aujourd’hui notre corps ne nous autorise plus à courir, qu’il veut un répit, une journée à lui.
Peut-être est-ce le nouvel amoureux, la nouvelle amoureuse qui nous donne le goût de ralentir. Peut-être est-ce son regard si doux qui nous fait voir ce que l’on ne connaît plus de soi depuis longtemps.
Effleurer du regard son propre visage nous permet de connecter avec ce que nous sommes et de constater le passage de la vie.
Introduction
L a gestuelle, la mimique, la posture me fascinent depuis mon très jeune âge. J’ai toujours su à l’intérieur de moi que le visage que nous présentons est le reflet de ce que nous sommes profondément. Pour moi, tous les visages sont beaux.
J’ai du plaisir à regarder bouger les yeux et à examiner comment tous les récepteurs se mettent de connivence pour faire naître une expression, une mimique et exprimer un sentiment.
Pour d’autres, c’est la mémoire olfactive qui les replonge dans l’enfance avec les parfums de confiture ou de fleurs. Moi, ce sont les bouches qui s’ouvrent et se referment, les yeux qui s’attristent, les visages qui s’illuminent, qui rient et ceux qui se murent dans le silence, qui m’inspirent.
Nous naissons tous avec une certaine propension à des goûts, des comportements, des intérêts. Puis, au gré de la vie, des découvertes et des rencontres, nous développons ces goûts, ces comportements et ces intérêts.
Dans les années 1970, c’était de façon très intuitive que je m’adonnais à ma passion : l’observation des visages.
Plus tard, j’ai eu la chance de croiser le chemin de la grande dame du monde de l’esthétique, Édith Serei 1 . Cette rencontre fut pour moi la confirmation que ma curiosité envers l’humain et ses comportements n’était pas vaine et loin d’être farfelue. Les études de madame Serei venaient satisfaire ma soif de connaissances et, surtout, lui donner un sens.
Enfin, il y avait des mots à mettre sur « mes visages ». Il y avait des règles à suivre dans leur analyse et des significations dans leur expression. Je n’étais plus seule avec mes observations !
Dès ce moment, j’ai entrepris de vérifier mes intuitions. Et c’est avec un grand intérêt que j’ai découvert que des études et des recherches savantes prouvaient réellement la corrélation entre le visage et les comportements ! Je fais référence ici aux docteurs Louis Corman 2 et Claude Sigaud 3 , pour ne nommer que ceux-là.
Dans ce livre, j’ai voulu transmettre simplement mes connaissances et observations, sans jugement. J’ai voulu vous prêter mes yeux, le regard que je porte sur la beauté des visages. Mon approche repose sur les lois de base de l’étude morphologique et c’est par celle-ci que je vous ferai découvrir les quatre tempéraments humains, leur apparence, leurs comportements sociaux, leurs façons de percevoir le monde et, surtout, comment les reconnaître afin de bien communiquer avec chacun d’eux.
C HAPITRE 1

La morphologie du visage
A vant de débuter, il m’apparaît important de bien différencier les différentes terminologies que nous retrouverons tout au long de ce livre. Voyons ce que chacune d’elles signifie.
Les définitions
Commençons par le caractère. Le caractère est acquis , c’est notre façon habituelle de réagir. Il évolue tout au long de notre vie selon l’environnement dans lequel nous nous trouvons et selon les expériences que nous vivons.
La personnalité , c’est l’énergie avec laquelle s’exprime le caractère. Elle se transforme selon nos expériences et notre développement personnel, et se développe grâce au renforcement reçu dans l’enfance. Chaque fois que l’on complimente un enfant sur son comportement, on polit et on accroît son estime de soi et, par le fait même, on l’aide à développer sa personnalité.
Le tempérament , lui, englobe toutes les propensions d’un individu. Ce sont les dispositions naturelles et innées qui nous permettent d’identifier les quatre tempéraments humains : le nerveux que nous nommons l’analytique , le bilieux que nous appellons le fonceur , le sanguin est l’expressif et le lymphatique devient le supporteur .
Nous découvrirons chacun d’eux dans cet ouvrage.
* *
Passons maintenant à l’essence de ce livre, la morpho-logie , qui est l’étude de la forme et de la structure des êtres vivants. Nous en verrons quelques lois dans les prochains chapitres, ce qui nous mènera ensuite à l’étude des tempéraments humains.
La morphopsychologie , quant à elle, est l’étude de la relation entre la forme du visage et la pensée d’un individu. Même si les premiers écrits sur ce sujet remontent à Aristote, nous devons son invention au docteur Louis Corman. Ce chercheur a mis au point une méthode rigoureuse d’analyse des visages.
Regardons maintenant ses composantes et définissons-les une à une.
Les composantes
Les composantes qui déterminent notre apparence corporelle et celle de notre visage sont les suivantes :
les os ;
les muscles ;
le système glandulaire ;
l’épaisseur de la peau ;
l’hérédité.
Les os
Les os sont la charpente du corps. Par leurs formes, ils déterminent la morphologie du visage et du corps. Plus les os sont gros, plus la personne a une apparence costaude. Au contraire, des os plus petits donnent une allure générale plus élancée. C’est ainsi. Le développement du squelette est achevé, en général, vers l’âge de trente-cinq ans. C’est la raison pour laquelle il est parfois difficile, à l’âge de quarante ans, de revenir au poids ou à la morphologie de nos vingt ans. Le squelette a changé et il est beaucoup plus lourd. La masse osseuse a pris sa pleine expansion.
Voici une anecdote intéressante à ce sujet.
Un jour, une esthéticienne pratiquait des traitements contre la cellulite sur une cliente. Alors que les résultats obtenus étaient excellents, la cliente dit à l’esthéticienne : « Je suis contente de ne plus avoir de capitons (épaississement du tissu adipeux sous-cutané), mais c’est cette partie-ci, dit-elle en montrant la hauteur de ses hanches, que je voudrais perdre. » L’esthéticienne ne put que lui répondre : « Pour cela, je devrais faire fondre vos os. Désolée, mais ça, je ne peux pas ! »
C’est comme ça. On peut améliorer l’esthétique du corps, mais il faut respecter et accepter sa structure.
Connaître la morphologie du visage et du corps permet de mieux accepter nos « excès de féminité » et nos « excès de masculinité », puisque de nos jours les hommes s’y mettent aussi. Comprendre la morphologie permet de s’éloigner des moules esthétiques dans lesquels personne n’est confortable et d’accueillir sans jugement ce que nous sommes.
Oui, on peut éviter de reproduire ces modèles