77
pages
Français
Ebooks
2021
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
77
pages
Français
Ebook
2021
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
24 juin 2021
Nombre de lectures
15
EAN13
9782897931179
Langue
Français
Publié par
Date de parution
24 juin 2021
Nombre de lectures
15
EAN13
9782897931179
Langue
Français
Conception de la couverture : Christian Campana et Bill Marchesin
Mise en pages : Christian Campana — www.christiancampana.com
Tous droits réservés
© 2020, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 1 er trimestre 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-116-2
ISBN Epub : 978-2-89793-117-9 567, rue de Bienville Boucherville (Québec) Canada J4B 2Z5 450 679-1933
www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
À nous, Claudine… pour le meilleur en tout et partout !
Vous êtes en vie, vous êtes ici, alors vous pouvez !
Remerciements
À moi-même, félicitations car j’ai enfin eu le courage d’écrire tout ce que je pensais depuis longtemps !
À Claudine Trottier, ma partenaire de vie, ma meilleure amie, mon soleil ! Merci d’avoir rédigé les 30 stupidités courantes à éviter. Ça fait sourire, ça fait réfléchir et surtout ça fait agir !
À Béliveau éditeur, merci pour tous ces magnifiques livres qui font une différence et nous permettent d’aspirer à mieux, de reprendre confiance et d’apprendre sur une foule de sujets !
À tous mes fidèles lecteurs, merci ! Grâce à vous, j’ai l’impression de faire une petite différence dans la vie des gens.
À tous les illustres auteurs inconnus de certaines des citations savoureuses de ce bouquin, merci pour la justesse des propos et parfois pour cette subtile ironie qui remet les choses en perspective !
Avant-propos
LE MONDE EST PETIT !
J e ne sais pas pourquoi, mais au Québec, on aime parler en petit. Si vous portez une attention particulière aux conversations, vous remarquerez que tout semble petit 1 Je ne suis pas le premier à souligner ce fait amusant ! Les gens parlent de leur petite maison, leurs petites vacances, leur petite famille, leur petit jardin, leurs petites économies, leurs petites sorties, leurs petites jobs et j’en passe. Je visionnais récemment une émission et le type a bien dû répéter 25 fois le mot petit en l’espace de cinq minutes. Tout était petit . Il aimait tellement sa petite vie , c’était merveilleux. Gloire à la petitesse !
Puisque le petit semble si populaire et à la mode, vous verrez que j’en ai personnellement fait une expérience sociologique ! De cette façon, je ne parlerai pas à travers mon chapeau. Ce fut d’ailleurs cette même expérience qui m’a inspiré l’écriture de ce délicieux bouquin. Naturellement, ce n’est pas du mépris, je n’ai rien contre le fait de se simplifier la vie et d’avoir un petit lieu de vie. Pourquoi pas ? Ce n’est pas tout le monde qui rêve de la vie de château. Ce qui me fatigue, c’est lorsque le vocabulaire du petit devient notre nouvelle empreinte mentale . C’est l’équivalent de mettre toujours l’accent sur le petit pain et les miettes de la vie. C’est comme si on se disait qu’on ne peut avoir mieux et qu’il faut se contenter du peu qu’on a. Ça peut paraître noble d’accepter sa situation, mais il n’y a rien de drôle lorsque tout va mal ou que nous avons de la difficulté à joindre les deux bouts. Mais il n’y a personne sur cette terre qui nous force à ne rien tenter pour changer les choses ! Même si vous ne demandez pas grand-chose, même si vous pensez que vous ne le méritez pas, même si vous pensez que la vie, c’est la vie , la fatalité ne rend pas plus heureux et n’améliore absolument rien, croyez-moi ! Et puisqu’on aime tellement le petit , eh bien, commençons par ce petit pas qui changera tout. Cette petite action qui deviendra grande au fil du temps. N’ayez crainte, vous n’irez pas en enfer parce que vous aspirez à mieux ou à plus. Et, oui, vous avez également le droit de faire beaucoup d’argent de façon honorable pour avoir une meilleure vie et profiter d’une tranquillité d’esprit. Et, non, ce n’est pas péché ! Vous savez, même si on sépare la misère en quatre, il ne restera toujours que de la misère ! Alors c’est l’heure de faire les choses autrement !
Introduction
UN GROS MORCEAU DE GÂTEAU OU DES MIETTES ?
À l’aube de mes 50 ans, je me suis réveillé un matin avec le bruit incessant de la circulation devant la maison. Je riais jaune en pensant que j’avais volontairement ignoré les fameuses trois lois de l’immobilier, soit l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement . Que voulez-vous, lorsque j’ai visité ma nouvelle demeure, je suis tombé en amour avec son esthétique et j’ai carrément oublié tout le reste. Je n’ai même réalisé que ladite propriété était située sur une avenue, clair indicateur qu’il y aurait probablement beaucoup de petites autos et de vilains gros camions qui passeraient par là. Pour moi, avenue, rue, boulevard avaient tous la même signification. Bon, je l’avoue, j’ai été un bel innocent. Par contre, pour ma défense, j’ai adoré cette maison. C’était la plus belle que je me suis payée. J’y ai mis beaucoup d’amour et d’ardeur, et j’en étais très fier. Mais encore une fois, cela ne justifiait pas mon choix moyennement judicieux, surtout lorsque je pense que je dormais à toutes les nuits avec les bouchons qu’utilisent les travailleurs de la construction pour se protéger du bruit. Je me suis réveillé ce matin-là en me disant que cette situation avait assez duré. En fait, je crois que j’avais attrapé une crise existentielle. Bon, je ne sais pas si ça s’attrape, mais quelque chose en moi n’allait pas. Je me suis dit : JE VENDS TOUT ! La maison, les meubles et vlan ! on fait le ménage et on déménage ! Ma conjointe a trouvé que ce n’était pas fou comme idée, surtout qu’elle non plus n’avait pas très bien dormi au cours des trois dernières années. Nous avons vendu la maison et l’ensemble de son contenu en deux semaines pour aller vivre en mini. Et lorsque je dis mini, c’est mini ! Dans un studio.
Voyez-vous, depuis quelque temps, en visionnant une multitude de reportages sur les minimaisons et sur l’art de se simplifier la vie, on se disait que, finalement, c’était ça la vraie affaire ; vivre dans un espace minuscule avec presque rien et être heureux. Moi qui ai essayé toutes sortes de choses dans ma vie, je me suis dit que cette expérience allait me ramener à l’essentiel, et c’est le cas de le dire, sans vouloir faire de jeux de mots. En même temps, je me suis dit que j’allais faire plaisir à plusieurs personnes, car lorsqu’on diminue sérieusement son train de vie, on devient plus sympathique. C’est comme si la modestie devenait notre nouveau manteau. Vous entendrez sûrement cette célèbre phrase insipide : Lui, c’est un vrai, il ne se prend pas pour un autre ! J’ai même pensé, à la blague, vendre ma belle voiture et en acheter une un peu déglinguée pour qu’elle ne détonne pas trop devant mon nouveau lieu de vie. Finalement, mes nouveaux voisins ont semblé apprécier la vision de mon bolide vintage . Tellement que lorsqu’ils me voyaient, ils m’appelaient affectueusement par le nom de ma voiture ! Vous savez, je connais des gens qui font beaucoup d’argent et qui conduisent volontairement une vieille bagnole simplement pour ne pas offusquer la vue de ceux qui se disent intérieurement que les riches sont des voleurs, des profiteurs ou des mauvaises personnes. Que voulez-vous, l’être humain est ainsi fait. Il aime se comparer et il supporte parfois difficilement que son voisin ait une plus grosse piscine que la sienne. Par contre, si on réalise qu’on a un peu plus ou qu’on n’est pas si pire que ça , eh bien, on devient un peu plus joyeux.
Certains poussent même l’audace en se disant : « Je le savais que ses affaires n’allaient pas si bien que ça ! » Ce n’est pas nécessairement de la mesquinerie, mais possiblement un brin de réconfort. C’est l’équivalent de prendre un bon thé chaud en regardant son cabanon et en se disant : « Moi, au moins, j’en ai un ! »
Je vous raconte tout ceci avec un brin d’ironie, simplement pour vous faire réaliser qu’on doit arrêter immédiatement de nous sentir coupables de vouloir plus ou d’aspirer à mieux. Personnellement, la fameuse phrase « C’est mieux que rien ! » ne motive pas mes aspirations profondes, elle les éteint ! C’est comme si j’acceptais que les miettes étaient mon nouveau standard à suivre pour l’avenir. C’est comme si votre slogan était : Je vise toujours plus bas, de cette façon, j’obtiendrai peut-être plus facilement une parcelle de ce que je veux ! N’est-ce pas un peu ridicule ?
Pire, sabotez-vous un petit peu pour ne pas trop briller afin que les gens dans votre environnement immédiat ne soient pas trop jaloux ou envieux. Restez moyens. Moyen, ce n’est pas très menaçant. Moyen, c’est la norme. Être normal, c’est parfait, on ne fait pas trop de vagues. On ne dérange pas trop. On ne change rien. C’est la bonne petite vie ennuyeuse. Vous avez une bonne idée… oubliez-la ! Si ça fonctionne, les gens vont dire que vous êtes chanceux. Restez donc tranquilles. Achetez-vous une chaise berçante, il y en a toujours des belles qui traînent dans les boutiques d’antiquités. Avouez que c’est déprimant en maudit !
Je sais fort bien que si vous tenez ce livre entre vos mains, c’est que vous ne voulez pas faire partie du club sélect de la normalité. Vous voyez quelque chose de mieux et de plus grand pour vous. Je le dis souvent : La vision, c’est de voir ce que les autres ne voient pas. Non, le purgatoire ne vous attend pas si vous visez plus haut ou si vous voulez avoir de belles choses dans votre vie ! Vous n’avez pas à adhérer aux phrases stupide