L'Autruche spirituelle qui ne veut pas mettre sa tete dans le sable!

Jacinthe Paquette

Description

La quête spirituelle est une véritable croisade à travers un labyrinthe offrant autant de riches opportunités que de pièges et de mirages forts troublants. Pas facile de s’y retrouver ! Pour y voir plus clair, le livre L’Autruche spirituelle révèle une voie des plus accessibles pour toute âme qui cherche sa vérité. Il invite en son sillage ceux et celles qui se sentent interpellés, de près ou de loin, par la quête de sens. Un sillage tel un voyage en soi à travers 15 histoires anecdotiques, profondes et sympathiques, puisées à même l’ordinaire de la vie. Des histoires soutenues d’enseignements et de révélations qui lèvent le voile sur la contrée du plus puissant chemin spirituel qui soit : le quotidien de nos vies !
L’Autruche spirituelle est un sentier de paix, de réconciliation et d’hommage à ceux et celles qui osent le chemin de la clarté, la voie du bien-être au quotidien. Une œuvre qui transformera à jamais votre regard sur l’humain, sur la Vie, sur vous-même, pour plus d’amour, pour plus d’amour encore.

Sujets

• Santé et bien-être
• Bien-être émotionnel
• Bien-être émotionnel
• Développement personnel
• Bien-être
• Bien-être
• Bien-être
• développement personnel
• Bonheur
• Bien-être
• Croissance
• Spiritualité
• Croyance

Informations

• Publié par: Béliveau Éditeur
• Date de parution: 24 juin 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782897930943
• Langue: Français

Extrait

ISBN 978-2-89793-089-9 (Format papier)
ISBN 978-2-89793-094-3 (Format Epub)
© Tous droits réservés Béliveau Éditeur 2019
Dépôt légal deuxième édition - 3 e trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada Corrections : Chantal Grondin — studiodaya.ca/autres-services Illustrations : Aline Piché Infographie : Audrey Gagnon — designaudreygagnon.com Chantal Grondin — studiodaya.ca/autres-services
567, rue de Bienville
Boucherville, QC J4B 2Z5
Tél : [phone]

www.beliveauediteur.com
[e-mail]
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. — Gestion SODEC — www.sodec.gouv.qc.ca . Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Toute reproduction de cet ouvrage, utilisation d’un extrait du Epub ou PDF ou par quelque procédé que ce soit, autre qu’autorisé par l’éditeur sera considérée illégal et une violation du copyright passible de poursuites pénales ou civiles. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Les noms et situations présentés dans ce livre sont fictifs. Toute ressemblance avec des situations existantes ne saurait être que pure coïncidence.
Pour alléger le texte, ce livre est écrit au genre féminin. Simple question mathématique, plus de femmes semblent porter intérêt à la « chose spirituelle » présentée sous cet angle. Soyez toutefois plus que bienvenus, messieurs, nous avons grandement besoin de votre plongeon en la matière !
À mes parents, Lise et Marc-André
Ce livre, tout comme moi, n’est pas parfait. Mais comme m’a déjà dit ma mère : « Si tu attends d’être parfaite pour faire des choses, tu ne feras jamais rien. »

PRÉFACE
Les dernières années m’ont fait connaître d’un public intéressé par la recherche du meilleur de soi sous toutes ses coutures. Porteur de flambeau tantôt déguisée en blogueuse, tantôt en auteure, voire même en « grafigneuse de la grosse business spirituelle », oui, j’ai osé érafler le phénomène ! Un phénomène qui, à mon sens, tire encore et toujours dans une direction trop abstraite ou hiérarchique alors que mon histoire personnelle, comme celle de nombreuses personnes qui se sont confiées à moi au fil des vingt dernières années, m’a menée vers une autre avenue. Une piste qui fait sens, car elle permet à chacun de prendre l’entière respons/habileté de son soi-même au fil de l’aventure imprégnée par le naturel des cycles de hauts et de bas, comme le battement d’un cœur bien vivant !
Toujours est-il que, régulièrement, depuis la publication de mes trois derniers ouvrages, je reçois des manuscrits à commenter, à corriger ou à valider, voire à publier. Bien que j’aimerais accompagner chaque personne dans ses élans, les 24 heures que j’étire un peu plus tous les jours perdent progressivement de leur élasticité.
Mais voilà qu’au petit matin du 11 février 2019, en prenant mes courriels, le timbre d’une nouvelle missive électronique retentit. Ipso facto , j’ouvre la demande d’une rencontre pour partager mon expérience de publication. Le titre du livre pour lequel on me consulte a ce quelque chose de satirique qui me plaît face au sérieux de la chose spirituelle d’ordinaire irréalisable, voire même culpabilisante, oui oui, ésoterrorique ! Je sens alors un élan qui ne passe aucunement par l’habituelle logique. Je saisis le combiné. Quelques instants plus tard, une amie de l’écrivaine est à ma porte avec deux copies de son travail impeccable et digne des meilleures maisons d’édition. Une lecture de la couverture arrière et me voilà emballée non seulement par la phraséologie et ses profondeurs, mais par cette résonance monozygote. Tout ce qui m’anime y est, même que l’auteure cite son grand flambeau ! On ne parle pas de simples conjonctures !… Il y a de ces moments ! J’annule mes rencontres du jour, dévorant littéralement le petit livre.
WOW, WOW et ReWOW !!! Mais quel talent ! Nos âmes connectent dans la volupté qui découle de la Source de toutes choses !
Le mot du début m’a convaincue. La lecture ancrera ma certitude : je prendrai cette œuvre sous mon petit aileron d’autruche qui cherche à voler. Il sera une référence ! Car, contrairement à tant d’écrits qui enflamment le moment et qui se dégonflent sitôt revenus sur le parquet d’un balourd quotidien, l’auteure se raconte là sur le plancher des vaches, soulignant l’inutilité de lisser son plumage de lumière pour redonner à la quête sa nature originelle. Dans une simplicité déconcertante et un humour rafraichissant, elle expérimente, se contracte et se dilate. Elle médite, réfléchit et surtout elle ressent chaque instant, les fabuleux et les prestigieux comme les médiocres et les farfelus. De grâce en révolte, elle poursuit sa quête au quotidien, exposant son expédition à travers des labyrinthes, ses réalisations comme des traquenards et chimères affolantes et déroutantes.
Je reconnais, dans L’Autruche spirituelle, cette voie chère à mon cœur qui garde le point de départ exactement où il se doit d’être : dans notre humanité.
Hymne à l’incarnation dans un corps que trop souvent l’on traîne avec lourdeur, telle une carapace accablante qu’on épuise à pousser et à tirer, pour finalement se faire dire par les premiers de classe spirituelle que notre énergie est basse, vraiment trop loin du tapis volant de l’Éveil !
Ici, puisées à même l’apparente insignifiance du quotidien, les histoires universelles exposées par l’auteure sont campées de révélations dévoilant un itinéraire non balisé et nous offrent une perspective sur le décor le plus empreint de l’Esprit qui soit : l’ordinaire de nos vies !
Véritable coup de cœur, voici des mots pleins de sourires qui se veulent de véritables repères sur l’unique sentier, celui qui mène à Soi, là où notre nature profonde prend source dans l’Esprit, celui qu’on évoque quand on mentionne le « Spirit U Ail ». Cet Esprit en toute chose et dans notre individualité que nous honorons quand nous consolidons notre JE, conjuguant harmonieusement le grand NOUS !
C’est avec une joie bien sentie que je vous présente L’Autruche spirituelle !

Myriam Keyzer, Auteure, conférencière
www.porteurdeflambeau.com
MOT DU DÉBUT
J’ai passé plus de trente ans à scruter, à écouter, à goûter, à lire, à parler, à fafouiner, à prier, à méditer, à décaper, à patauger, à guider, à expérimenter, à penser, à réfléchir et à ressentir (ouf !) la spiritualité à toutes les sauces. D’instants grandioses en situations des plus farfelues, de rapides en méandres, d’éclaircies en mirages, de grâces en révoltes, cette quête qui n’en finit plus devient maintenant plume et papier. Oui, le temps est aux révélations et aux leçons de vie tirées de la chose spirituelle. Un exercice qui m’est salutaire et qui, je le souhaite de tout cœur, le sera aussi pour vous.
L’Autruche spirituelle est tout sauf une œuvre pour lisser votre plumage de lumière, bien au contraire. Ce livre espère plutôt décoiffer votre spiritualité afin de lui redonner sa touche naturelle, afin de la ramener sur le plancher des vaches… euh, des autruches… là où la vraie vie se passe. Là où, comme l’autruche, nous avons des ailes sans pour autant pouvoir voler ; là où, comme l’autruche, la lourdeur de notre corps fait partie de la joute terrestre ; là où, comme l’autruche, nous voulons vivre l’instant présent tout en nous étirant le cou pour voir plus loin ; là où, comme l’autruche, l’immensité de notre cœur a le pouvoir de nous faire avancer plus vite sur les reliefs du sentier de nos vies. Là où, comme l’autruche, nous sommes tentées de mettre la tête dans le sable.
Le sable spirituel de la Terre est un sol magistral pour qui ose marcher dessus plutôt que de s’y cacher, pour qui ose s’aventurer sur ses contrées dont seuls les pas quotidiens permettent l’avancée, pour qui ose la clarté et la simplicité nécessaires à plus d’amour, à plus d’amour encore.
Bonne lecture, ayez du plaisir !
CHAPITRE UN
Éviter de mettre la tête dans le sable, c’est prendre conscience que nous vivons chacun pour Soi !
L’initiation de madame Bibeau
Imaginez, un certain jour, vous vous pointez chez madame Bibeau qui est reconnue pour des séances de renaissance. Comme indiqué sur le dépliant joint au chèque-cadeau de votre belle-sœur, vous apportez votre sac de couchage. Avant de sonner à sa porte, vous prenez une grande respiration, car ce genre de babiole existentielle n’est pas votre tasse de thé. Mais vous ne pouviez quand même pas refuser une si belle attention de cette chère Thérèse, qui partage la vie de votre frère depuis 31 ans !
Madame Bibeau vous accueille dans un tel nuage d’encens tibétain que vous vous demandez si les pompiers ne débarqueront pas dans l’heure. Après quelques présentations d’usage, elle vous fait étendre dans votre sac de couchage en prenant soin de tirer au maximum le cordon du capuchon. Avoir su qu’il ferait 25 degrés Celsius dans sa maison, vous auriez opté pour un modèle plus mince plutôt que celui en duvet résistant jusqu’à -40 ! Après avoir discrètement vérifié si votre dose de déodorant était suffisante, vous revenez, rassurée, aux consignes de madame Bibeau. Elle vous dit de vous imaginer dans le sac de couchage comme dans l’utérus de votre mère. Sitôt, vous sortez le bout du nez du petit trou pour lui garrocher un gros QUOI ? Elle répète très sérieusement ses propos. Pensant de nouveau à votre belle-sœur généreuse, vous faites un effort de consentement pendant que madame Bibeau vous inonde d’images verbales sur la thématique, tout en guidant votre respiration. Vous tenez le coup et jouez le jeu jusqu’à ce qu’elle vous informe qu’elle déliera, dans quelques secondes, le cordon du sac et que vous devrez vous en extirper en vous tortillant et en poussant un grand cri primal comme à votre naissance. Les yeux grands écarquillés dans le noir de l’utérus en nylon et complètement trempée non pas par le liquide amniotique de votre imaginaire, mais bien par l’hyperstimulation de vos glandes sudoripares, vous êtes sous le choc. Hors d