La Clémence de l'Ange, souviens-toi de l'Éternité

Emmanuelle Mazerand

Description

N’ayant pas fait les bons choix, Noémie a perdu l’amour de sa vie : Henri. Elle voudrait le retrouver mais son Guide, Emmanuel, la met en garde : pour revenir à la vie, elle aura des épreuves à traverser.

Poussée par la force de son amour, elle accepte avec courage les épreuves. Alors son Guide, dans sa grande clémence et pour l’évolution de son âme, lui annonce qu’elle devra sauver trois vies. Au moment de s’envoler pour recevoir le souffle de la Terre, il lui promet un présent éternel.

Hiver 1961, dans une maternité, Noémie revient dans le corps d’une mère qui ne veut pas d’elle. Noémie devient Noëllyne...

Sujets

• Santé et bien-être
• Développement personnel
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• Santé
• Mort
• Âme
• Pratique
• Bien-être
• Coaching

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 06 avril 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782383514831
• Langue: Français

Extrait

Couverture
 
 
 
 
 
 
 
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PRÉFACE DU LIVRE
Chère Lectrice, Cher Lecteur,
Je suis le livre.
Tu me tiens maintenant entre tes mains pour découvrir la suite de l’histoire de Henri et Noémie :
La Clémence de l’Ange, Souviens-toi de l’Éternité.
Noémie est désormais dans la sphère céleste. Elle demande à son Guide de revenir sur Terre pour retrouver son seul amour : Henri.
Son Guide lui dévoile alors les épreuves qu’elle va traverser si elle veut précipiter son retour sur Terre. Mais Noémie portée par son Amour pour Henri, accepte lesdites épreuves avec courage.
Alors Noémie devient Noëllyne. Elle s’élance majestueusement dans la Lumière de la Belle Bleue.
Elle reçoit à nouveau le souffle de la Terre dans le seul but de retrouver Henri.
Puis, comme toutes les âmes revenues sur Terre, ce retour à la vie terrestre se fait inévitablement avec l’oubli progressif de sa source d’origine, l’oubli de sa Demeure…
Le Guide dans sa grande clémence et au nom de l’amour qu’Il porte à sa petite terrienne. Il va lui offrir un magnifique cadeau du ciel : « la mémoire de l’Éternité. »
Tout au long de son périple, Noëllyne va s’éveiller, peu à peu, à son destin, espérant que tournent les vents telle une graine attendant la faveur des éléments pour enfin éclore à la vie sur Terre.
Malgré la force de la guidance de son protecteur Emmanuel, Noëllyne saura-t-elle comprendre le sens profond des épreuves qu’elle va traverser ?
Saura-t-elle traduire les signes ? Saura-t-elle retrouver le chemin qui mène jusqu’à Henri et qu’elle avait perdu jadis ?
Chère Lectrice, Cher Lecteur,
Puisque tu as ce livre dans les mains, c’est que l’Eternité veut te rappeler au souvenir de ta Demeure originelle. Alors, si tu t’éveilles à la souvenance de ton origine tu pourras découvrir ton Guide, qui, humblement, subtilement, est présent, en ton âme, depuis le commencement, pour te rappeler le chemin que tu es venu prendre ici bas dans le seul but trouver la Lumière apaisante de ta propre Éternité.
En lisant l’histoire de Henri et Noémie, devenus Dimitri et Noëllyne, tu peux te surprendre toi-même de ressentir une Présence danser et virevolter autour de toi en jalonnant ta route de signes légers comme une plume.
À travers ce livre, cher lectrice, cher lecteur reçoit en cadeau un message céleste venu du fin fond de l’Univers :
« Souviens-toi de l’Éternité… »
Souviens-toi aussi de La Clémence de l’Ange , où, moi, le livre, je t’ai initié avec Amour à ce merveilleux voyage aussi léger qu’une plume.
Alors, en guise de gratitude, je fais un vœu pour toi, chère lectrice, cher lecteur : puisse cette plume légère devenir Lumière pour éclairer ton chemin de l’intérieur jusqu’à l’extérieur.
E.
CHAPITRE I De Noémie à Noëllyne
1961, dans une région de montagne, c’est la veille de Noël. Une enfant est en train de naître dans une maternité. La mère, allongée seule dans sa chambre, met au monde son cinquième enfant.
La Terre appelle cette âme pour lui offrir son souffle.
C’est une petite fille et elle n’est pas désirée.
Pendant ce temps, dans les dimensions de notre Univers, Noémie accompagnée de son Guide Emmanuel, se prépare à refaire le voyage vers La Terre notre Mère, pour devenir Noëllyne.
Au même instant, dans la maternité d’un hôpital, le petit corps humain de l’enfant s’apprête à recevoir son tout premier souffle.
Alors que Noémie se tient devant « la Porte » prête à s’ouvrir sur le chemin menant à la vie sur Terre, elle ressent le besoin de lever un dernier regard sur ce paysage bucoliquement doux et lumineux : son origine, son pays, sa Source bleue pour tenter de garder en mémoire cette Éternité.
Elle a de la peine à quitter la douce et affectueuse Présence de son Guide. Son esprit hésite mais une vive Lumière danse tout autour d’elle. À chacun de ses mouvements, elle s’intensifie, elle s’agite pour montrer son impatience.
Un spectacle éblouissant se prépare. Des milliers d’étincelles s’organisent en spirale pour tournoyer de plus en plus vite autour de son âme et l’invitent à s’engager vers une sphère bleue menant droit dans un vortex où éclatent mille nuances de bleues inconnues de notre Monde. Elles créent un tourbillon de plus en plus puissant et viennent majestueusement envelopper le corps céleste de Noémie.
Dans ce tourbillon, tout est ordonné. L’âme de Noémie fait « un » avec cet Univers et sa lumière blanche se fond irrémédiablement dans ce fluide bleu. Aucun mot ne peut décrire la splendeur de cette quintessence.
Il y a de la vie organisée dans ce semblant de chaos où l’âme virevolte comme une plume blanche emportée par le vent.
Alors, dans une ultime pensée d’amour vers son Guide, elle parvient, à travers la fréquence de son essence, à lancer un message à Emmanuel.
Son Guide élance à son tour sa Lumière bleu argent puis s’étend vers elle pour mieux l’écouter :
— « Emmanuel ! Mon âme perçoit de la souffrance si je retourne à la Terre… Oh ! Mon ami, mon Guide, suis-je assez forte pour affronter ce monde que j’ai certes choisi ? Ai-je pris la bonne décision d’y retourner maintenant ?
Oh ! Mon ami, mon Maître… J’aurais dû t’écouter, rester ici, dans ce monde qui est mien : ma Demeure… J’aurais pu attendre pour revoir Henri et repartir avec lui… »
Emmanuel reste silencieux et dans un mouvement gracieux d’ailes lumineuses, il annonce la venue d’une âme familière.
Une silhouette dorée et ondulante apparaît peu à peu telle une flamme de bougie s’étirant pour se nourrir de l’oxygène.
Noémie ne s’y trompe pas, elle la reconnaît aussitôt :
— « Je te vois Henri, je reconnais ta Lumière… Henri mon Amour, pourquoi ne viens-tu pas avec moi, maintenant… ? Nous pourrions naître ensemble et nous aurions le même âge… Oh mon Guide, mon Emmanuel je te demande encore un peu de clémence… »
Il semblerait que cette demande ne soit pas entendue. Ni Henri, ni Emmanuel ne prononcent mot.
Henri s’approche alors de Noémie pour la rassurer en lui donnant toute l’énergie de son Amour qu’elle emportera avec elle partout et au-delà de la mémoire de la Terre. Par cet échange réciproque, ils puisent tous deux leur force dans leur Amour protégé par la flamme de l’Éternité.
Henri et Noémie se comprennent du regard. Elle entend, au plus profond d’elle, la voix éthérée d’Henri auréolée d’une musique mélancolique reflétant la grande solitude ancrée à jamais dans le cœur d’Henri :
« Ma Noémie, mon Amour, je dois faire ma route encore un peu ici avant de venir te retrouver. Mon âme est déchirée par ton absence et si notre Amour est béni de toutes les forces lumineuses de l’Univers, ce en quoi je crois, sans aucun doute, c’est en ton Amour.
Souviens-toi de notre dernière rencontre sur Terre, lorsque je t’avais crue perdue à jamais. J’ai rendu mon dernier souffle avec mon cœur meurtri de n’avoir pas pu te revoir. Je regrette d’avoir ignoré la foi en notre Amour.
J’ai abandonné, je t’ai abandonnée… Je n’aurai pas dû… J’aurais dû me battre pour nous.
Vois-tu, ici il n’y a pas de place pour la culpabilité car les erreurs, les mauvais choix nous font grandir pour peu que l’on sache s’en libérer.
J’ai fait le choix de me libérer ici dans notre “Demeure”. Toi tu as fait le choix de te libérer en bravant les épreuves sur Terre et c’est courageux.
Mais au-delà de ces épreuves, pour toi comme pour moi, il nous est donné en échange la chance de revenir pour retrouver la Lumière de notre Amour. Nous le ferons exister à la Lumière de la Terre, du Soleil et de l’Univers tout entier. Car c’est là-bas qu’il peut grandir.
Je ne peux pas te rejoindre maintenant et toi tu repars avant moi. Mon amour, sache ceci : quelque chemin que prend nos âmes il te ramène irrémédiablement à notre Amour. Crois-le, ne doute jamais !
Nous l’emportons ensemble car il nous appartient. Vois, il est gardé par les Anges. Nous sommes aux yeux de ce monde deux flammes éternelles.
Je te reviendrai, je te le promets. Tu es vitale à mon être tout entier et ton cœur est ma Maison pour l’éternité…
Je reviens à toi et c’est la foi en notre fidèle Amour qui est le chemin… »
Noémie entend, comme une plainte sourde, le soupir de la solitude d’Henri. Noëllyne s’élance vers sa lumière pour lui donner toute sa blanche puissance. Henri s’élève avec elle et fusionne pour former une flamme unique.
La force de leur amour irradie tous les Êtres célestes venus en ce lieu profiter de cette Lumière visible depuis les confins de l’Univers.
En guise de remerciement, la myriade d’Êtres présente se prosterne en cercle devant Henri et Noémie.
Henri prend la main de Noémie pour la poser sur son cœur. Henri lui dit :
— « N’oublie pas mon Amour, ta place est ici dans le creux de mon âme, là où bat mon cœur éternellement pour toi… Ai confiance, je veux te revenir, je te retrouverai, reçois en signe de moi les battements de mon cœur portés jusqu’à toi par mon Guide Cicerel et protégés par le tien Emmanuel… Je veux te revenir et je te retrouve bientôt… Écoute ton cœur et tu entendras le mien… »
Puis lentement, la voix s’étiole dans l’espace pour ne devenir qu’un murmure lointain et inaudible. Henri disparaît peu à peu dans un halo doré accompagné de son Guide Cicerel. Seul son regard subsiste encore un peu pour finir aussi par disparaître dans l’immense horizon céleste.
Malgré l’absence d’Henri, Noémie entend encore le battement de son cœur résonner jusqu’à son âme. L’empreinte de ce tambour est maintenant ancrée indéfiniment dans le berceau de sa mémoire.
Tout à coup, tout se précipite. La voilà happée par un souffle l’emportan