Lois de la vie, lois de l'esprit

Maria T Carlevaris

Description

« Le véritable enseignement de la vie est rare, secret, souvent délivré et appris au compte-gouttes. Les sages et les maîtres sont passés de mode, et avec eux des savoirs précieux. Les secrets d'une vie sereine, épanouie, créative, harmonieuse, se cherchent parfois durant toute notre existence sans que nous puissions les trouver. Il peut arriver de les entrevoir sur notre lit de mort... Pourtant des règles universelles – les mêmes dans le monde entier – existent bel et bien. » En finir avec le passé et les illusions, bannir la superficialité et le narcissisme, pour enfin atteindre la maturité, celle de l'authenticité et du lâcher-prise : ce sont quelques-unes des leçons essentielles que nous invite à partager l'auteur au fil de ce guide pratique. Mêlant spiritualité, bouddhisme, philosophie et psychologie, cet essai plein de bon sens combine conseils et réflexions pour réapprendre à vivre et mener enfin à bien cette quête de sérénité qui nous hante tous.

Sujets

• Santé et bien-être
• Développement personnel
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• Sciences humaines
• coaching de vie
• Sciences humaines et sociales
• Psychothérapie
• Bien-être
• Pratique
• Psychanalyste
• Santé
• Psychologie
• Bouddhisme

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 17 juillet 2015
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782342039818
• Langue: Français

Extrait

Lois de la vie, lois de l'esprit
Maria T Carlevaris
Société des écrivains

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Société des écrivains
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Lois de la vie, lois de l'esprit
 
 
 
Préambule
 
 
 
Ce qu’on ne nous dit pas est bien trop difficile à dire.
La vie nous apprend que des règles existent. Ces règles ne sont enseignées ni à l’école ni à la maison. Cette absence est due au fait que, dans la majorité des cas :
- tout le monde ne les connaît pas… ou bien les identifie clairement trop tard ;
- leur transmission n’est pas évidente ;
- elles ne sont pas faciles à décrypter.
 
Pourtant ces règles régissent nos vies, nos destinées : elles sont donc importantes, mais pas simples à expliquer et à comprendre pour les non-initiés.
Nos parents, nos enseignants, étaient – ou sont… – probablement encore à leur recherche, confus dans le train-train quotidien, les soucis, le stress…
Les jeunes, quant à eux, sont accaparés par le plaisir, la découverte enthousiaste du monde, de l’amour, de l’action ; d’autres enfin sont pris par les préoccupations diverses de la vie adulte, la fatigue, l’anxiété, les défis matériels de la vie…
Mais vient un moment où un vide ou une crise se manifeste par le mal-être.
 
Le véritable enseignement de la vie est rare, secret, souvent délivré et appris au compte-gouttes. Les sages et les maîtres sont passés de mode, et avec eux des savoirs précieux. Les secrets d’une vie sereine, épanouie, créative, harmonieuse se cherchent parfois durant toute notre existence sans que nous puissions les trouver. Il peut arriver de les entrevoir sur notre lit de mort…
Pourtant des règles universelles – les mêmes dans le monde entier – existent bel et bien.
En premier lieu, il faut vouloir chercher. Il faut le temps, la sensibilité, le goût et des expériences. En deuxième lieu, il faut en avoir fini avec les illusions et les pulsions de la jeunesse, les perturbations hormonales et l’assujettisse­ment à la procréation, au mental 1 , au narcissisme et à la superficialité.
Ne pas en avoir fini avec ces multiples assujettissements et illusions constitue un écueil sur le chemin de celui qui cherche à comprendre, à guérir de son mal-être, d’un « je-ne-sais-quoi   » d’inaccompli, d’incomplet, d’incompris, de manquant, de vide, de néant.
On cherche le sens, le pourquoi…
 
« Et ce néant était Dieu » dit maître Eckhart… Appelez cela comme vous voudrez, c’est la loi universelle de l’esprit et de la vie qui régit tout et qui n’est dictée par aucun dogme religieux.
En fait, il est nécessaire avant tout de prendre conscience de certains principes essentiels, pas évidents à première vue :
- La création n’est pas finie  : c’est à chacun qu’il revient de la continuer. C’est ainsi que prennent sens les phrases : «  Tout est possible à celui qui croit  » (Marc 9 : 23) et «  Tout ce que vous demanderez… croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir  » (Marc 11 : 24). C’est véritablement ainsi… nous le verrons plus loin en détail.
- Le monde est illusoire , comme un écran de cinéma tendu entre passé, présent et futur, sur lequel nous nous déplaçons. Le temps n’existe pas, c’est notre déplacement sur l’axe du temps qui nous en donne l’illusion.
- Nous sommes des êtres d’énergie . Nous ne sommes pas objectivement tel individu ou telle chose : nous sommes un vortex (tourbillon) d’énergie changeant, se déplaçant sur l’axe de notre être intemporel multifacettes.
- Il n’y a pas d’objectivité. Il n’y a que des subjectivités et des conventions . Chaque manifestation a de multiples aspects et chacun de nous en voit une, différente. Nous nous accordons sur une convention du réel et appelons cela «  l’objectivité  ».
- C’est l’observateur qui détermine la nature d’une entité en l’observant comme l’explique la science subatomique. Une entité peut être une onde virtuelle ou une particule déterminée, selon le regard de l’observateur. Il y a des potentialités (possibilités d’être) : le passage à l’actualité (réalité) est réalisé par l’influence d’un cerveau qui observe. Sans observateur, pas de réel.
 
Ce que nous voyons est le produit de notre regard , et ce dernier est influencé par un tas d’événements en nous et autour de nous : santé, maladie, paix, agitation, stress, fatigue, amour, haine, bienveillance, égoïsme, névrose, tristesse, excitation, temps gris ou ensoleillé, ville ou campagne, vacances ou travail… Par exemple, quand vous êtes amoureux, tout vous semble plus beau, facile, excitant… Est-ce le monde qui a changé ? Non, c’est le regard que vous portez sur ce même monde.
Dans les névroses, le réel devient tellement désagréable, difficile à affronter, compliqué, qu’il nous fait peur. Nous mettons une étiquette dénonçant la « maladie » de «  névrose  ». C’est juste une vision de l’esprit, hors des conventions, hors du commun.
Nous naissons toujours au moins deux fois : une fois d’une mère ( de chair ), une autre fois d’esprit. Si la deuxième naissance n’a pas lieu, nous restons des êtres inachevés ( non-créateurs ou créateurs de malheurs), des êtres coupés de la partie la plus importante de nous-mêmes. Or, c’est cette partie qui fait en sorte que la prophétie de l’événement conduit à l’événement et les effets imaginés produisent des causes et effets concrets – résultat de la croyance , de l’ intention soutenue –, comme mentionné plus haut et comme nous l’expliquerons plus loin. Cela se produit tant en bien qu’en mal, en notre faveur ou en notre défaveur – d’où l’intérêt de surveiller nos croyances, nos intentions… Ceci est l’une des conséquences de notre essence énergétique : nous émettons des fréquences qui ont des répercussions sur notre environnement animé et inanimé.
 
Comprenez-vous quel est le pouvoir de notre esprit ? Immense, inexploité, à développer !
«  Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit.  » (Marc, 9 : 23)
 
Nous pouvons être qui et tels que nous voulons, du moment que nous y croyons avec enthousiasme et passion et que nous faisons le nécessaire à notre niveau (de notre mieux). On peut ce qu’on veut , du moment qu’on le vaut .
 
«  Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transpor­terait ; rien ne vous serait impossible.  » (Mathieu, 17 : 20)
 
 
 
Chapitre I. Loi de l’authenticité et de l’intégrité
 
 
 
«  Je ne suis pas né pour gagner,
Je suis né pour être vrai.
Je ne suis pas né pour réussir,
Je suis né pour vivre en faisant honneur
À la lumière qui brille en moi.  »
Abraham Lincoln
 
Il ne faut pas confondre authenticité et spontanéité. Cette dernière nous induit à agir selon nos impulsions, nos émotions et nos sentiments du moment, avant qu’ils ne soient passés au crible de l’intégrité et de la maturité du jugement.
La spontanéité brute est catastrophique. Elle nous mène à déverser le bon et le mauvais, en vrac, tel qu’ils surgissent du marasme émotionnel et mental. L’émotion et le mental non contrôlés nous fourvoient.
Or, il ne faut pas suivre nos convictions tant que nous ne sommes pas sûrs qu’elles sont correctes, justes, selon les lois de l’esprit et de l’élévation morale. L’émotion nous trompe : que de peine perdue pour de «  risibles amours  », pour des illusions émotionnelles passagères. Que de colères injustifiées.
Par ailleurs, le mental nous déconcentre et nous mène par des sentiers tortueux : cogitation, tergiversation, indécision, peur, attachements, analyses et pondérations aussi longues qu’inutiles…
Tant que nous n’avons pas acquis maturité et sécurité de jugement, il convient de rester humble et prudent. Rien n’est plus grotesque que la spontanéité de l’immature, plus méprisable que la sécurité du narcissique se croyant au-dessus des lois et des autres.
À ce stade, la modestie et la prudence représentent l’intégrité et l’authenticité. Conscients de nos limites, nous nous reconnaissons limités.
En fait, modestie, connaissance de soi, jugement mûr et intègre précèdent et conditionnent l’authenticité.
Tant que nous ne sommes pas sûrs de notre jugement, ce dernier doit être bridé : il nous faut observer, rester en silence autant que possible et tendre vers notre élévation, notre maturation, la véritable connaissance de nous-mêmes, d’autrui, du monde avec patience et humilité.
Être authentique est permis et souhaitable une fois passées les innombrables épreuves de la vie qui nous mènent à maturation, à une stabilité et à un enracinement en nous-mêmes, sûr et convaincant, tant pour nous que pour les autres. Ripeness is all  : tout a un cycle de maturation. Avant notre accomplissement, nous ne sommes pas à la hauteur des défis de la vie. Ne nous prononçons pas jusque-là. Ne prenons pas de risques inconsidérés.
Reconnaître notre stade de maturation est sagesse. Le contraire est velléité et narcissisme. Intégrité et sagesse ne signifient pas être parfait ou infaillible, car nous commettons tous des fautes. Nous pouvons juste faire du mieux que nous pouvons et apprendre notre leçon afin de ne pas refaire la même erreur, d’être meilleur à l’avenir. Intégrité signifie reconnaître nos faiblesses et nous tourner vers nos forces intérieures pour nous améliorer, faire attention, devenir prudents et circonspects.
Il faut du silence, de l’observation, de la réflexion, de l’apprentissage avant d’atteindre une bonne maturité de jugement et de comportement autorisant l’authenticité.
Ce stade atteint, notre devoir est d’être authentique, de dire ce que nous pensons avec mesure mais v