Va vers toi-même et deviens !
115 pages
Français

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Va vers toi-même et deviens ! , livre ebook

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Description

En suivant la vie incroyable de Suzanne entre 1951 et 2021, de New York à la Guyane française, de la Suisse à Marguerittes dans le Gard, en passant par la Côte d’azur, les Pyrénées-Orientales et la forêt amazonienne, l’auteure montre que les rencontres peuvent nous ouvrir à nous-même et aux valeurs essentielles, tout en guidant nos choix.


Passer sa vie à changer celle des autres est l’engagement de cette héroïne, qui crée une Fondation autour de l’Art et de la connaissance de soi. Parce que trouver la paix en soi sera la clef pour répandre la paix dans le monde.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782383512080
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Va vers toi-même etdeviens !
La SAS  2C4L— NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à lademande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeurtiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Corinne Blanc-Faugère

Va vers toi-même et deviens !
À tous ceux quisont en chemin
Quoi que tu rêvesd’entreprendre, commence-le.
Le rêve a dugénie, du pouvoir, de la magie.
JohannWolfgang Von Goeth
PRÉAMBULE
DESIDERATA
Allez parmi levacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peutexister dans le silence.
Sans aliénation,vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement etclairement votre vérité ; et écoutez lesautres, même le simple d’esprit et l’ignorant ;ils ont eux aussi leur histoire.
Éviter lesindividus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez àpersonne ; vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plusgrand et plus petit que vous.
Jouissez de vosprojets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujoursintéressés à votre carrière, si modestesoit-elle ; c’est une véritable possession dans lesprospérités changeantes du temps.
Soyez prudents dansvos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Et ne soyez pasaveugles en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieursindividus recherchent les grands idéaux ; et partout lavie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même,surtout n’affectez pas l’amitié.
Non plus ne soyezpas cyniques en amour, car il est en face de toute stérilitéet de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bontéle conseil des années, en renonçant avec grâce àvotre jeunesse.
Fortifier unepuissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheursoudain, mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peursnaissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’unediscipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes unenfant de l’univers, pas moins que les arbres ou les étoiles ;vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il voussoit clair ou non, l’univers se déroule sans doute commeil le devrait.
Soyez en paix avecDieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soientvos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroibruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes cesperfidies, ces besognes fastidieuses et ses rêves brisés,le monde est pourtant beau, faites attention.
Tâchezd’être heureux.
MaxEhrmann, 1927.
Extrait durecueil de poème
ThePoems of Max Ehrmann ,publié en 1948.
1
« Tiens-toià l’écoute du monde, comme l’enfant quis’étonne de tout. Éprouve un sentiment d’amouret d’adoration pour toute la création, du minuscule brind’herbe jusqu’à l’étoile la pluslointaine et tu retrouveras l’ancienne harmonie ».Précepte chamanique « Nature ».
10 septembre 2021
Quelque part dans New York
S’il est vrai queles Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête, ilsauraient été sidérés par les zébruresqui arpentaient le plafond de New York ce jour-là. Le bruitfracassant de l’orage ne tarderait pas à accompagner leséclairs et la pluie. C’est soudain et fort. Aujourd’hui,New York la gigantesque tremble sous les menaces de ce ciel.
Que cette ville estvaste se disait Norbert à chacun de ses séjours. Ilajuste le col de sa veste pour éviter que des gouttes froidesse faufilent dans son cou et ne parviennent jusqu’à sapeau. Il venait ici régulièrement depuis plusieursannées pour les besoins de la Fondation et il se sentait toutpetit. Au cœur de ces rues si grandes. La densitétouristique habituellement étourdissante s’étaitraréfiée depuis la prolifération du virus de laCOVID-19. Les quartiers généralement impraticablescomme Madison Avenue, en particulier la partie de la rue qui bordeCentral Park et où se trouvent les magasins de luxe ; LaCinquième Avenue jusqu’au Rockefeller Center et leBrooklyn Bridge qui sont habituellement les black sheep desNew-Yorkais, étaient devenus des lieux d’uneconcentration humaine peu ordinaire pour les habitants. Ils pouvaientà nouveau en profiter, depuis plusieurs mois, presque commes’ils étaient eux-mêmes touristes en leur propreville. Circuler sur Broadway était devenu simple et agréable.Malgré ses 8 millions d’habitants, la grandeur deses espaces donnait à l’être humain qui évoluaitdans cette mégalopole une impression d’immensité,quasiment de vide. Toute cette verticalité. C’étaitvertigineux. Certaines avenues, avec leurs tours alignées,leurs « gratte-ciel », apparaissaient àNorbert comme une véritable forêt urbaine de béton,d’acier et de verre.
L’empressementimmédiat des rares citadins pour éviter d’êtremouillés accentuait particulièrement la sensationqu’éprouvait Norbert aujourd’hui. Définitivement,rien n’était banal ici. Encore moins le temps. Il avaitété prévenu des caprices potentiels de la météo.Cela restait surprenant pour lui. Dans la même journée,pouvaient se succéder le soleil, la pluie, le vent et mêmela neige parfois selon les saisons avec des écarts detempératures allant jusqu’à dix degrés.L’agencement typiquement américain des avenuesnew-yorkaises situées globalement du nord au sud et des ruesd’est en ouest accentuait l’engouffrement du vent qui s’yamusait comme dans des couloirs.
Les grondements del’orage résonnaient dans ces grands espaces comme enécho menaçant au milieu des blocs. Des ruisseaux seformaient partout sur les trottoirs pour finir par se réunirdans les caniveaux comme pour se donner plus de force pour gênerles piétons. La pluie épaisse était mêléede grêle. Chaque petite goutte de glace qui s’écrasaitsur le bras de Norbert amenait un picotement désagréable.Le bruit de ces gouttes s’écrasant de part et d’autresur les objets des rues s’accordait pour former une harmoniemusicale. Un concerto où les basses omniprésentess’offraient aux oreilles du promeneur qui n’en serait pasdérangé s’il n’était accompagnéd’impressions de piqures sur ses bras et ses épaules.Cette sensation lui rappelle l’infirmière de soncollège, lorsqu’elle vérifiait si le BCG avaitpris. D’ailleurs, Norbert en gardait un reste de cicatrice surle haut de son biceps gauche. Quel cauchemar ce truc, se souvient-il,se mettre à la queue leu leu à l’infirmerie, pourêtre marqués comme du bétail. Par chance,l’infirmière était douce et gentille avec lui.Norbert garde en tête qu’il n’avait d’yeuxque pour cette femme pendant toute sa scolarité dans cetétablissement, sur les hauteurs du pays nîmois oùil avait grandi. Il était longtemps resté petit etchétif, ce qui lui valait l’attendrissement de nombreuxadultes dont l’instinct maternel projetait sur lui unenécessité de protection. Or, la réalitéétait que ce fut un enfant très vif d’esprit. Ledéveloppement ardent de son cerveau avait compensécelui de son corps. Les stimulations intellectuelles permanentes desa tante Suzanne y étaient probablement pour beaucoup. Cesouvenir fugace reparti comme une fulgurance aussi vite oubliée.Norbert a une petite quarantaine d’années. Mince, ilmesure 1m86. Ses cheveux sont bruns et bouclés. Ses yeux sontbleu foncé, comme assortis à ses costumes en lin qu’ilaimait porter. Il avait fait le choix, il y a quelques annéesmaintenant, de ne porter que ce genre de vêtements en linnaturel. Beiges ou marines avec une chemise blanche. Ce qui luivalait une allure élégante, fluide et élancée.
Il marche à viveallure et accélère le pas comme s’accélèrela tombée de la pluie et de la grêle. Il ne voudraitsurtout pas arriver en retard à son rendez-vous. Tous celleset ceux qui étaient installés en terrasse, avec ou sansordinateur, se précipitent à l’abri de cet oragetorrentiel. Norbert descend dans une bouche de métro. Il enarpente les différents couloirs jusqu’au moment oùil perçoit les cris aigus d’une femme sur sa gauche aumoment où il arrive sur le quai de sa ligne, au milieu de lacohue d’une sortie de rame.
— Ausecours ! Au voleur ! Mon sac, mon collier… Ausecours ! À moi… Il m’a tout pris, s’écriaitune femme qui était en train d’avoir une crise depanique.
En sueur, elle sefrottait la nuque avec une main et la gorge avec une autre. Norberts’approche. Il est interpellé par le visage de lamalheureuse qui exprimait une succession impressionnante demicro-expressions à la seconde. Au centre d’une foulequi fourmillait inexorablement dans tous les sens, un malotru avaitprofité de l’accumulation des voyageurs dans cet espacerestreint, pour lui arracher son sac et son collier en or qu’elleavait autour du cou. Asthmatique, cette dame n’arrivait plus àrespirer et paniquait d’autant plus que son médicament àbase de Salbutamol pour l’apaiser contre ses crises d’asthmese trouvait précisément dans son sac dérobé.Norbert intervient immédiatement et se met à genou auniveau de la dame effondrée au sol.
— Bonjourmadame. Regardez-moi ! dit-il à la malheureuse.Regardez-moi madame, je peux vous aider. Je m’appelle NorbertThomas et je suis neuropsychologue. M’autorisez-vous àvous aider ? La malchanceuse lui donne son accord d’unsigne de la tête. Norbert continue à la guider aprèsl’avoir aidé à s’asseoir sur une deschaises en plastique rouge accrochée au mur du couloir dumétro. En décalage par rapport au rythme de la foulealentour, tous deux semblaient au ralenti.
— Respirezlentement par le nez, madame, en même temps que moi, etregardez-moi dans les yeux madame. Ça va aller, rassurez-vous.Faîtes comme moi.
Norberttâchait de canaliser l’attention de cette femme sur autrechose que l’objet de son angoisse, en même temps qu’ill’invita à respirer lentement afin qu’elleretrouve sa capacité respiratoire.
— Respirezbien lentement par le nez entre chaque mot, voilà, comme ça,très bien. Je vous félicite. Comment vousappelez-vous ?
— Emma…Emma… Cronenberg.
— BravoEmm

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