Choses de l autre Monde
160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Choses de l'autre Monde , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


"Je ne dis pas que c’est possible, je dis que cela est"



S'appuyant sur de nombreuses expériences et de multiples récits, Eugène Nus, vise dans cet ouvrage à défendre la doctrine spirite. Face aux sceptiques, il en démontre ainsi le bien-fondé par des exemples concrets et des faits avérés par l'observation : "Facultés, Académies, Corporations sacro-saintes, je vous annonce et je vous prouve, avec Crookes, Wallace, Zœllner et autres, vos pareils ou vos maîtres, que vous êtes sur le seuil d’une immense découverte dont la porte est déjà entrebâillée. Vous n’aurez pas prise sur moi : je ne fais ni théorie, ni système. Positif comme mon siècle, je ne donne que des faits. Ceux qui viennent de moi s’affirment par eux-mêmes ; les autres ont eu des témoins que vous ne pouvez récuser : tous hommes de science ; je ne veux que ceux-là. J’écarte même ce qu’ils admettent, et n’accepte que ce qu’ils ont vu."

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782384550333
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CHOSES DE L’AUTRE MONDE


EUGÈNE NUS

ALICIA EDITIONS
TABLE DES MATIÈRES




Dédicace



1ère Partie : rue de Beaune, n° 2



1. La Table tournante



2. La table parlante



3. Les dictées



4. Définitions en douze mots



5. Un épisode



6. Une autre table



7. La doctrine du guéridon



9. Tempérament du phénomène



10. Nos amis, nos visiteurs et nous-mêmes



11. Vae soli !



12. Hypothèses et systèmes



13. Le spiritisme



2ème Partie : En Amérique



1. Le premier frappeur



2. The modern spiritualism



3. Les convertis



3ème Partie : En Angleterre



1. Une conférence à Tombouctou



2. L’investigation en Angleterre



3. La société dialectique de Londres



4. Miracles in modern spiritualism



5. Psychography



6. Les recherches de M. Crookes



4ème Partie : En Allemagne



1. Les professeurs de Leipzig



2. Les expériences de M. Zœllner



3. Deux mots à M. Hæckel



Conclusions !
Je ne dis pas que c’est possible,

je dis que cela est.
WILLIAMS CROOKES.
DÉDICACE

F acultés, Académies, Corporations sacro-saintes, je vous annonce et je vous prouve, avec Crookes, Wallace, Zœllner et autres, vos pareils ou vos maîtres, que vous êtes sur le seuil d’une immense découverte dont la porte est déjà entrebâillée.
Vous n’aurez pas prise sur moi : je ne fais ni théorie, ni système. Positif comme mon siècle, je ne donne que des faits. Ceux qui viennent de moi s’affirment par eux-mêmes ; les autres ont eu des témoins que vous ne pouvez récuser : tous hommes de science ; je ne veux que ceux-là. J’écarte même ce qu’ils admettent, et n’accepte que ce qu’ils ont vu.
Aux mânes des savants brevetés, patentés, palmés, décorés, et enterrés, qui ont repoussé :


La Rotation de la Terre,
Les Météorites,
Le Galvanisme,
La Circulation du sang,
La Vaccine,
L’Ondulation de la Lumière,
Le Paratonnerre,
Le Daguerréotype,
La Vapeur,
L’Hélice,
Les Paquebots,
Les Chemins de Fer,
L’Éclairage au Gaz,
L’Homéopathie,
Le Magnétisme...
Et le reste,
A ceux, vivants et à naître, qui font de même dans le présent et feront de même dans l’avenir.
Je dédie ces Choses de l’autre Monde que les décrets du savoir officiel, infaillibles jusqu’au jour où ils sont ridicules, rejettent impitoyablement de ce monde-ci.


Eugène Nus.
1ÈRE PARTIE : RUE DE BEAUNE, N° 2


Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.


(Boileau).

Je n’ai pas dit que cela était possible, j’ai dit que cela était vrai.


(Williams Crookes).

Eppure si muove.


(Galilée).

Les faits sont des choses opiniâtres.


(Alfred Russel Wallace).

On me le prouverait, que je ne le croirais pas.


(Les imbéciles).

Il y a là quelque chose.


(Le sens commun).

Un savant qui rit du possible, est bien près d’être un idiot.


(Victor Hugo).
1. LA TABLE TOURNANTE

A u commencement de l’année 1853, j’entendis, pour la première fois, parler de ces phénomènes. Nous étions réunis, quelques amis et moi, rue de Beaune, dans la maison où nous avions rédigé ensemble la Démocratie pacifique .
Le coup d’État nous avait fait des loisirs. Notre journal avait été supprimé, comme toutes les feuilles républicaines. Par désœuvrement, par habitude, par amitié surtout, par ce besoin si naturel d’épancher entre nous nos déceptions et nos colères, nous avions continué de venir tous les jours dans l’appartement que les meubles de Considérant occupaient encore, pendant que leur propriétaire, chassé de France et las de l’Europe, parcourait les plaines et les forêts du Texas, où, dégoûtés, comme lui, des choses du vieux monde, nous rêvions d’aller le rejoindre, dès que la colonie, qu’il voulait y fonder, serait prête à nous recevoir. Un de nous y alla, en effet, hélas ! Et n’en revint pas.
Indépendamment de nos idées et de nos haines communes, ce rêve était un lien de plus entre nous, et nous bâtissions ensemble nos châteaux en Amérique, dans notre ancienne salle de rédaction, devenue le bureau de la Société de colonisation du Texas, tout en regardant tristement, de nos fenêtres du quai Voltaire, défiler, sur l’autre rive de la Seine, sortant des Tuileries, pour aller parader au bois, les premiers panaches de l’Empire.
J’appuie sur cette situation, cet isolement en commun, ce dégoût des hommes et des choses, parce qu’ils expliquent comment nous avons pu, curieusement, assidûment, pendant de longs mois, poursuivre des expériences qui, en d’autres temps, nous eussent amusés tout au plus quelques jours.
Nous étions trois ou quatre, autour d’une table de trictrac. Allyre Bureau, le seul d’entre nous qui sût l’anglais, parcourait un journal américain.
- Bon ! fait-il tout à coup.
- Quoi donc ?
- Un canard d’une nouvelle espèce. Ces Yankees ne savent où pêcher des idées pour amuser les badauds. Ils viennent d’inventer des tables qui marchent.
- Des tables ?
- Qui vont à droite, à gauche, avancent, reculent, s’arrêtent, se dressent et retombent, exécutant tous les mouvements compatibles avec leur structure, à la volonté des spectateurs. Il n’y a pas même besoin de leur parler tout haut ; la volonté tacite suffit.
- Allons donc !
- Je traduis.
Il nous lit l’article qui, en effet, énumérait tous ces prodiges, et indiquait la manière de les produire. Il suffisait de s’asseoir, quelques personnes autour de la table, d’appliquer dessus ses deux mains, d’attendre un peu et de vouloir.
Haussement d’épaules général.
- C’est trop bête.
- Bah ! Fait l’un de nous, essayons !
Nous roulons au milieu de la chambre une table à manger lourde et massive. Nous nous asseyons autour, nous appliquons nos mains, nous attendons selon la formule, et, au bout de quelques minutes, la table oscille sous nos doigts.
- Quel est le mauvais plaisant ?...
Tous protestent de leur innocence, mais chacun suspecte son voisin ; quand tout à coup la table se lève sur deux pieds. Cette fois, pas de doute possible. Elle est trop lourde, pour qu’un effort, même apparent, puisse la renverser ainsi. D’ailleurs, comme pour nous narguer, elle reste immobile, en équilibre, sur ses deux jambes de derrière, formant avec le parquet un angle presque droit, et se roidit sous les bras qui veulent lui faire reprendre sa position naturelle, ce à quoi ils parviennent enfin par une énergique pesée.
Nous nous regardons ébahis.
- Que diable est cela ?
Puis elle se met à tourner sous nos mains. Nous nous levons en repoussant nos chaises, et nous suivons ses mouvements, que bientôt maîtrise et dirige notre volonté.
Le phénomène est réel. Chacun, tour à tour, prescrit mentalement les marches, les contremarches, les conversions, les balancements qui s’exécutent.
- Voyons, Franchot, vous qui êtes un savant, un physicien, un mécanicien, un inventeur, trouvez la clef de ce problème !
Franchot palpait, remuait, soulevait, examinait la table, et ne trouvait rien.
Nous recommençons le lendemain, le surlendemain, les jours suivants : même résultat. Nous prenons une table à jeu, un guéridon : même chose. Le guéridon, beaucoup plus léger, gambade sous nos doigts, se dresse, à notre volonté, sur chacun de ses trois pieds, imite le mouvement du berceau ou le roulis de la vague. Cette force est en nous et vient de nous évidemment, puis qu’il faut notre contact pour animer ce bois inerte. Animer est le mot, car, une fois nos mains posées sur la table, ce n’est plus une chose, c’est un être.
Il y a là bien certainement un phénomène d’électricité. En effet, quelques minutes avant que le mouvement ne se produise, nous sentons souvent sous nos doigts de petits pétillements craquer dans le bois, par intervalles, comme des décharges électriques. Ces pétillements, un ou deux d’entre nous, moi entr’autres, depuis que nous nous livrons à ces pratiques, les ont sentis au lit, le soir, au moment de s’endormir, crépiter au bout de leurs doigts, comme s’il s’en échappait une étincelle invisible. Cet exercice répété nous a-t-il mis dans un état particulier, et de plus en plus propre à produire le phénomène ?... Nous remarquons que, de jour en jour, le mouvement de la table s’obtient beaucoup plus vite ; à peine installés, nous la sentons frémir et s’agiter sous nos mains.
Théories à perte de vue : communiquer un mouvement purement physique, par un dégagement d’électricité, passe encore !
- Passe encore ! Vous êtes bien bons, disait Franchot en hochant la tête. Mais enfin, comme ce ne peut pas être autre chose, nous sommes bien forcés d’accepter cela. Reste une petite difficulté. Comment expliquerez-vous cette transmission de la volonté, de l’intelligence, de la pensée ? Car cette table est intelligente, au moins autant que le caniche le mieux dressé, puisqu’elle exécute nos ordres. Que dis-je, autant ? Bien davantage. Elle n’a besoin, pour nous comprendre, ni de paroles, ni de gestes, ni de signes. Il nous suffit de vouloir, et, prompte comme la pensée, elle va, vient, s’arrête, se dresse sur ses deux pattes, et obéit.
- Il faut pourtant bien qu’il en soit ainsi, et que nous lui transmettions l’esprit, comme nous lui transmettons la force, sinon... quoi ?
- Eh ! Je le sais bien, qu’il le faut ; mais du diable si je comprends.
- Eh bien, et nous donc !
Nous n’étions pas au bout.
2. LA TABLE PARLANTE

U n jour, pendant que nous étions en train de répéter nos expériences, entre un ami, le docteur Arthur de Bonnard, que nous n’avions pas vu, je crois, depuis, le 2 décembre.
- Tiens, s’écrie-t-il, vous faites tourner les tables !
- Vous connaissez cela, docteur ?
- Parbleu ! Nous ne faisons pas autre chose à la maison. Nous avons même un esprit, un nommé Jopidiès, qui amuse beaucoup mes enfants.
- Un esprit !
- Sans doute. Ne savez-vous pas que les tables ne se contentent pas de tourner, qu’elles parlent, et que ce sont des esprits qui se servent de ce moyen de communication, à la portée de tous les ménages, pour venir causer avec no

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents