La Chevauchée de l Amazone
137 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Chevauchée de l'Amazone , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
137 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Le livre de l'espoir et de la résilience




« Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Ils s’en inventent. »


Claude Roy – « Le malheur d’aimer »



Si tel était le cas pour Gisèle MAYET-ALBAGNAC, elle aurait dû inventer son histoire, de 1951 à 2012, car toute cette période fut pour elle un ravissement sur tous les plans : une enfance emplie de souvenirs dorés, une famille aimante, une vie conjugale très heureuse, une carrière d’enseignante passionnante, un statut de mère et de grand-mère plus qu’apprécié... Mais ensuite tout prit une autre tournure et l’histoire de sa vie allait tenter de s’imposer à elle, après le décès brutal de son cher époux et un direct de boxeur reçu en pleine figure avec l’annonce d’un cancer du sein totalement insoupçonné.


Alors lui revient en mémoire son admiration sans borne pour son père, courageux soldat du feu, et pour sa mère dont la devise était : « Marche ou crève ». Elle choisit bien sûr de marcher, de puiser au fin fond de ses ressources pour endosser avec courage son statut de malade ayant un cancer, bien décidée à l’abandonner un jour en brandissant l’oriflamme de la victoire. C’est donc le roman du début de la seconde partie de sa vie qu’elle livre ici, celui de la croisade médicale longue de cinq ans et plus, de façon à aider ses consœurs atteintes du même mal, et même d’autres malades au long cours, à renaître pour mieux lutter.


Chaque patiente aura sa propre histoire, mais l’universalité des ressorts que l’auteur réussit à mobiliser pour gagner la bataille contre « le crabe », elle l’offre du fond du cœur à celles qui, au lieu de subir, mettront tout en œuvre pour devenir les guerrières qu’elles sont toutes capables d’être, les actrices motivées de leur rémission.


Une philosophie personnelle et une force de vivre à découvrir de toute urgence



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381533315
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Chevauchée de l’Amazone
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Gisèle Mayet-Albagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La Chevauchée de l’Amazone
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Un essai ?
Non !
Un roman ?
Pas davantage !
Une autobiographie ?
Presque !
Alors, quoi ?
Un récit.
De courage, de volonté, de réflexion, d'amitié, d'amour aussi !
Tout cela ?
Oui !
Et plus encore : un cri !
Haro !
« Sus à lui ! »
À ce pelé, ce tondu, ce galeux, ce misérable, cette peau de vache !
Cette saloperie de six lettres en deux syllabes !
Cancer !
Mot effrayant, atroce, glaçant, monstrueux.
Barbare, terrible, odieux.
Décourageant ?
Oui, souvent.
Mais pas ici !
Pas pour Gisèle !
Pas pour « l'Amazone » !
Pas pour cette Amazone d'amour, d'amitié, de réflexion, de volonté et de courage.
Pas non plus pour vous.
Pas ou plus du tout.
Pourquoi ?
Parce que cette rencontre !
Par la grâce de ce coudoiement.
Entre vous et ce cri.
Parfois rage, tumulte et rugissement.
Pourtant, aussi, murmure, sérénité et susurrement.
Parce que avec.
Parce que vous en lui.
Parce que Lui ET Vous.
Alors, oui : Sus !
Ensemble !
 
 
Le Pinailleur fou
Préface
J’ai lu ce livre avec les lunettes du médecin, l’esprit du philosophe, mon cœur d’homme et ma passion pour l’enseignement.
J’espère que de nombreux médecins et soignants le liront. Il nous incite à réfléchir sur l’art d’exercer notre métier, non pas sur nos performances techniques mais sur la manière de les réaliser humainement. Comment informer le patient ? Comment ne pas sous-estimer sa capacité à connaître la vérité ? Comment lui éviter les angoisses de l’attente et du doute ? Quel rôle lui attribuer : celui du patient qui subit, qu’on opère, qu’on traite, qu’on irradie ou celui d’un acteur de la guérison ? Comment partager avec lui les échecs ? Comment collaborer avec les autres spécialistes et le personnel soignant ? Comment communiquer pour éviter les erreurs de transmission ?
Le philosophe que je suis a été très sensible, en parcourant ces chapitres, aux grands problèmes existentiels que soulève l’auteur. Le sens de la vie quand « un crabe » s’installe dans votre corps et qu’il peut vous mener à la mort… Que faire ? « Marche ou crève » était la devise de sa mère. Gisèle MAYET-ALBAGNAC a choisi la première option. Se battre, mais pas seule. « On va se battre », écrit-elle. Ce « on » est multiple : patient, soignants, amis, famille, êtres chers, présents ou disparus. Oui, vivre, mais pas tout à fait comme avant. Peut-être mieux qu’avant. Arrêter cette course folle vers des fins souvent illusoires, lâcher prise, « se connaître soi-même », pleurer, méditer, rêver, découvrir en soi des ressources insoupçonnées. Comment appréhender les réactions de l’autre ? Elles sont souvent inadéquates : l’indifférence, l’esquive, la pitié, la sympathie. Peu de personnes exercent l’empathie, cette écoute respectueuse et bienveillante.
Comme le dit le Petit Prince de Saint-Exupéry, « on ne voit bien qu’avec le cœur ». C’est avec un cœur qui palpite qu’il faut lire ce livre. C’est un roman d’amour. L’histoire d’une rencontre exceptionnelle. Le combat de Gisèle, cette chevauchée fantastique en amazone, cette guerrière mythique que l’on représentait volontiers avec un sein dénudé, image que l’on peut interpréter de différentes façons, un combat conditionné par l’amour que lui voue William, son « Toudoux ». Comme on le voit sur l’image qui accompagne le titre du livre, l’épée du chevalier sera aussi la colonne vertébrale du cheval, ce mustang bicéphale qui regarde vers l’avenir tout en tirant les leçons du passé. Mais cette épée est associée à un cœur. Les armes ne suffisent pas, il faut de l’amour pour vaincre, pour vivre. Si dans ce récit, l’amour prend une forme sublime qui peut faire rêver et fantasmer toutes les femmes, il existe d’autres formes d’amour qui, toutes, justifient le combat pour la vie.
L’écriture permet d’abord d’exprimer un état d’âme, puis opère comme une sorte d’exorcisme et finalement, par le pouvoir magique des mots, fait œuvre de création. Comme le dit Baudelaire : « tu m’as donné de la boue et j’en ai fait de l’or ». Passer d’un état de souffrance à un état de bonheur. Entrer en résilience.
Mais, dans le monde de l’écriture, Gisèle MAYET-ALBAGNAC est surtout connue comme pédagogue. Elle possède cette fibre de la transmission du savoir, ce besoin de rendre plus compréhensible ce qui paraît compliqué ou mystérieux. La pédagogie, ce n’est pas transmettre une somme de connaissances, mais c’est permettre à l’élève d’en saisir la « substantifique moelle » comme le dit Rabelais. Ce n’est pas lui inculquer des règles et des préceptes, mais, comme on dit en droit, c’est lui donner la possibilité de comprendre « l’esprit des lois ». Ce n’est pas lui apporter tout ce qui est nécessaire pour cultiver son jardin d’Eden, mais c’est lui fournir la clé pour ouvrir les portes du paradis terrestre, comme l’ont fait nos premiers parents, à la fin de l’Â ge d’Or, pour les générations futures. Ainsi, en lisant ce livre, les femmes concernées par un cancer du sein, vont obtenir des informations et recommandations sur le dépistage, le diagnostic, les différents traitements, les éventuelles complications, les phases de la prise en charge, jusqu’aux possibilités de la chirurgie esthétique qui permet une reconstruction quasi ad integrum . Mais plus qu’un savoir, elles vont découvrir un savoir-faire et un savoir-être.
Pour tous les amoureux de la lecture, c’est tout simplement un roman bien écrit, bien documenté, vivant, touchant, par moments drôle ou surprenant, empli d’anecdotes, de citations, d’humour. C’est un encouragement pour affronter les moments plus difficiles, une incitation à renaître, à aimer autrement. C’est surtout un livre qui vous donne de l’espoir, un hymne à la vie, à l’amour.
 
Dr Henri DURUZ
Ancien Médecin-Chef du Service des Urgences de l’Hôpital de la Tour à Meyrin-Genève.
 
1 – PEUT-ÊTRE POUR RIEN… 5 mai 2015
— Le pire, dans toute cette histoire, c'est que tout est peut-être d'ores et déjà totalement terminé... mais comment en être sûr ? En fait, on va peut-être enlever le sein pour rien... À moins que je ne réintervienne en prélevant à nouveau une partie de la glande pour voir s'il y a d'autres cellules suspectes... Mais on n'aura aucune certitude concernant la partie du sein restante et rien ne dit que trois mois après on ne soit pas obligé de procéder à l'ablation...
Le décor était planté. Il est des silences bien lourds et édifiants, tels que ceux qui ont ponctué toutes ces phrases que le chirurgien, femme de grande classe, m'adressait tout en me palpant la poitrine. Ils ressemblaient en réalité davantage à la ponctuation des réflexions qu'elle se faisait à elle-même, une sorte de monologue intérieur qu'elle avait omis de taire...
Un quart d'heure plus tôt, j'étais entrée dans le bureau du Docteur E.B à l'Institut Gustave Roussy toute confiante, forte de la négativité des ganglions lymphatiques prélevés et analys

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents