Le typhon

Guy Côté

Description

Sommes-nous vraiment responsables de tout ce qui nous arrive ? Parfois oui ; mais à d’autres moments, nous ne pouvons contrôler le fait que la vie nous confronte à des murs qui, à première vue, nous semblent infranchissables.
Vous êtes-vous déjà demandé : « Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour que cette épreuve m’arrive ? » Évidemment, personne ne souhaite se trouver face à des drames, et pourtant, presque tout le monde en vit. Puis, lorsque le choc est passé, il faut continuer à vivre, envers et contre tout ; et ce n’est pas simple.
Qu’il s’agisse d’un divorce, de la perte d’un être cher, d’une maladie ou de tout autre traumatisme que l’univers nous envoie, nous devons nous relever et continuer ; pour ceux qui nous entourent et pour nous-même aussi. Mais comment faire ? Cela est sûrement plus facile à dire qu’à faire.
Inspiré de sa propre expérience, l’auteur apportera des pistes de solutions, des propositions de cheminement vers des deuils qu’il vous faudra effectuer ; car tout malheur nécessite un deuil de ce qui a été, afin de mieux passer à ce qui sera. Il est important de savoir qu’il existe des
personnes et des organismes qui sont là pour vous aider et vous soutenir, afin que vous puissiez continuer ou recommencer à vivre.
La vie vaut la peine d’être vécue ! Il faut en profiter, car nous ne savons pas si nous verrons demain !

Informations

• Publié par: Marcel Broquet
• Date de parution: 15 février 2017
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782897262761
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

AVANT-PROPOS
J ’ai écrit ce livre dans le but d’aider les gens à passer au travers des épreuves de la vie, et ce, à par tir de mes expériences. Plusieurs personnes me demandaient comment j’avais réussi à garder ma joie de vivre à la suite de nombreux bouleversements survenus en peu de temps. Au départ, je répondais candidement, sans me questionner. Cependant, à force de me faire poser les mêmes questions, j’en suis venu à la conclusion que nous vivons tous de petits et de grands malheurs et que nous avons rarement les outils pour traverser ces étapes de façon constructive. J’ai discuté avec quelques personnes de mon entourage. Leur commentaire était unanime : elles n’auraient pas su comment s’en sortir. J’ai été surpris, car je considère que, quelles que soient les épreuves que nous vivons, nous devons continuer à travailler, à vaquer à nos activités, à nous occuper de notre famille, en d’autres mots : continuer à vivre. J’ai réfléchi à toutes ces discussions et l’idée m’est venue de donner des conférences. Et pourquoi pas ?
J’ai effectué des recherches afin d’apprendre à devenir conférencier. Rapidement, j’ai été rattrapé par la réalité, car toutes les agences m’ont demandé si j’avais un démo de mes conférences . Deuxième question : « Avez-vous un livre à présenter ? » Quel choc, car jusqu’ à maintenant , je n’avais jamais donné de conférences et encore moins pensé à écrire un livre ! D’ailleurs, l’idée que j’ai des écrivains se résume à des artistes vivant sur le Plateau Mont-Royal, cumulant un cheminement intello ou des études en arts… ce qui est à des kilomètres de ma formation et de mon lieu de résidence. J’ai donc placé ce projet dans « la voie de desserte » sans même y penser durant quelques mois, jusqu’au jour o ù quelqu’un m’a dit : « Monsieur Côté, j’aimerais beaucoup vous entendre. Donnez-vous des conférences ? » Je lui ai expliqué que « ne donne pas des conférences qui veut ! » Il a ajouté : « Pourtant, un jour, je vous ai entendu offrir un témoignage pour une entreprise et vous m’aviez beaucoup touché. Je crois sincèrement que vous devriez penser à donner des conférences. »
J’en ai discuté avec mon amoureuse de l’ époque . À ma grande surprise, elle a trouvé l’idée excellente. Comme j’ai le verbe facile, mes témoignages sont très intéressants. Au cours de mes recherches d’agences de conférenciers, j’ai trouvé une entreprise offrant les services de conférenciers spécialisés dans le développement personnel. Je connaissais le conférencier pour l’avoir rencontré lors d’une formation. Je l’ai appelé avec la certitude de tomber sur une bo î te vocale ou d’essuyer un refus. Quelle n’a pas été ma surprise qu’il décroche après la deuxième sonnerie, et qu’il me reconnaisse !
À la suite de notre discussion , j’ai suivi une formation avec lui. Quelques semaines plus tard, il m’a suggéré d’écrire un livre. « Mais pourquoi écrire… en plus, je ne suis pas un écrivain et n’ai pas la prétention de l’ être. » Il m’a alors expliqué que les participants aiment repartir avec de l’information qui leur restera pour consultation ultérieure. Cette idée a fait son chemin. À l’automne 2015, j’ai contacté un autre auteur-conférencier en développement personnel pour discuter avec lui des possibilités qui s’offraient à moi. Pour la deuxième fois, on ne m’a pas fermé la porte au nez, bien au contraire. Cet auteur m’a donné rendez-vous au Salon du livre de Montréal pour discuter avec lui. Cette rencontre a été de courte durée, mais combien enrichissante.
Après notre entretien, au même stand , j’ai consulté différents ouvrages. Une femme délicate s’est approchée de moi en me demandant si elle pouvait m’aider. Je lui ai dit que je regardais simplement, car j’avais commencé à écrire un livre en développement personnel. Elle m’a demandé mon sujet et j’ai expliqué la voie que j’empruntais. Elle était auteure et éditrice et avait écrit un ouvrage sur l’art d’ écrire un livre. Même si j ’avais déjà acheté le livre du conférencier, je me suis dit qu’un deuxième me donnerait peut-être une autre opinion. Après la lecture des deux ouvrages, j’ai contact é , par courriel, l’ éditrice en lui indiquant ce que j’avais commencé. Elle m’a dit : « Envoyez-moi votre manuscrit et je vous redonne des nouvelles. » Ce que j’ai fait, croyant qu’elle me dirait que je devrais plutôt écrire simplement pour m’amuser.
Après quelques semaines, une tout autre surprise m’attendait. L’ éditrice répondait à mon courriel en me disant que je devrais pouvoir être publié , mais que j’avais besoin de peaufiner mon style. Nous sommes convenus d’une conversation téléphonique prochaine. À la suite de cet appel, nous avons pris rendez-vous pour du coaching d’écriture. Voilà la naissance de ce livre qui fut rédigé avec mon cœur et mes émotions, en caressant mes souvenirs d’ événements tristes. Je ne peux cacher qu’écrire cet ouvrage m’a replong é dans des périodes sombres de ma vie, c’est vrai. Même si je crois avoir dompté mes démons, au fond, je sais que ce n’est pas le cas et cette rédaction fut des plus bénéfiques. Cela m’a permis de cheminer dans mes blessures émotionnelles, de briser mes préjug és et de guérir le plus difficile : le deuil de mon enfant.
Je souhaite de tout cœur que la lecture de cet ouvrage apporte un éclairage aux lecteurs et les aide à se sortir des tsunamis que la vie nous envoie. Que mes expériences de vie vous apportent aide et réconfort.
Bonne lecture.


La séparation amoureuse
1. Le constat
Parmi les étapes difficiles de la vie, la séparation amoureuse se classe en haut de la liste. Notre monde s’effondre. Nous perdons nos repères. Même si des indices nous annonçaient sa venue, nous sommes déstabilisés. On ne se réveille pas un matin en disant : « bon, aujourd’hui, je quitte mon conjoint ou ma conjointe ». Le cheminement vers la séparation est amorcé bien avant et on ne parle pas de semaines, mais bien de mois ou d’années, à moins que la relation soit récente. Je traiterai donc surtout de la relation stable ou de longue durée, c’est-à-dire une relation de couple qui a été construite sur les bases solides de l’amour, enfin, c’est ce que nous croyions. Un couple qui s’est formé depuis longtemps, s’il n’est pas aux aguets, risque de tomber dans le piège de l’habitude à travers le travail, les enfants, les activités… Une vie réglée au quart de tour, quoi ! Comme le dit l’adage : métro, boulot, dodo. Cette routine s’installe lentement, mais tel un cancer, elle continue de se propager en créant, par le fait même, des blessures que nous ne sentons pas sur le coup, mais seulement quelques années après les événements.
Pourquoi est-ce ainsi ? Tout simplement parce que nous n’avons pas ou nous ne prenons pas le temps de nous écouter nous-mêmes, puis l’autre. Entre le travail, les tâches domestiques et les activités reliées à la famille, il ne reste que le temps de dormir et de manger. Puis, cette routine recommence le lendemain, la semaine suivante et les années passent… Lentement, mais sûrement, les amoureux se perdent de vue et voilà comment s’amorce le processus de la séparation. Comme mentionné précédemment, cette habitude s’installe sournoisement et souvent, nous prenons conscience de l’ampleur du problème lorsqu’il est trop tard. Pourtant, nous avons bien ressenti les signes qui ne mentent pas. Notre partenaire ne nous attire plus autant qu’avant, mais notre éducation nous a appris qu’il est normal que l’amour change avec les années. Tout comme il est aussi normal que la fréquence des relations sexuelles s’atténue, contrairement au début de notre relation. Après tout, nous sommes fatigués après notre journée de travail, sans compter qu’au retour à la maison, notre boulot n’est pas terminé. Au contraire, nous commençons un deuxième quart de travail avec les enfants et les tâches ménagères.
Puis, lorsque le week-end arrive, nous devons terminer les tâches entreprises pendant la semaine – mais que nous n’avons