Regarder devant : Le parcours inspirant d'une résiliente

Julie Deblois

Description

Des périodes sombres viennent parfois ternir le paysage de notre existence. Ceci étant dit, peut-on y ajouter un peu de couleur et des nuances de lumière ? Même si le chemin est sinueux, n’avons-nous pas la liberté de choisir la façon de réagir et d’interpréter les malheureux imprévus mis sur notre route ? Bien que la situation soit éprouvante ou triste, est-ce que le récit que l’on en fait doit l’être tout autant ? Car ce ne sont pas les évène- ments qui déterminent ce que nous devenons, mais bien les décisions que nous prenons à propos de ces derniers.
L’art de naviguer entre les torrents n’est malheureusement pas donné à tous. À travers mon histoire bien personnelle, je souhaite tendre des bouées à ceux et celles qui en éprouvent des difficultés. Si je parviens à les inspirer, ce sera mission accomplie.
« Sois créatif, non pas destructif.
Prends conscience de ce que la vie t’accorde, non de ce qu’elle t’enlève.
Cesse de te tourner vers le passé. Regarde devant ! »

Sujets

• Healing

Informations

• Publié par: Signées JM
• Date de parution: 14 décembre 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782981888525
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Table des matières Couverture Page de titre Copyright Dédicace Préface Néant Ma première fois D’autres « belles » nouvelles Le début de la fin Jour J Dégringolade Je suis hier Porteuse de la mauvaise nouvelle Leçon de vie Quand Superwoman craque Urgence Entracte Dernier acte Sortie de scène Aujourd’hui, Beauty, prends le taureau par les cornes ! Nouvelle demeure Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Orage au loin Après la pluie, le beau temps ! Cœur, tête, corps Nouveau départ Ma chère Julie, c’est à ton tour Quoi ? la vie n’est pas éternelle ? Donner le temps au temps Mon journal Comme si tout est possible PSST ! Encore moi ! Tu es prêt ? Alors voilà : Les conseils de Julie 1. Méditer 2. Marcher 3. Être reconnaissant 4. Se changer les idées 5. S’exprimer Les conseils de Julie 1. Manger et dormir 2. Accepter l’aide de l’entourage 3. Prendre des moments pour soi 4. S’informer 5. Se focaliser sur le moment présent 6. Reconnaître les petits bonheurs de la journée 7. Prendre du temps de qualité avec la personne malade Remerciements À propos de l’auteure
Points de repère Couverture Page de titre Copyright Dédicace Préface À propos de l’auteure
Répertoire des pages Cover I 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161
Regarder
Devant
L e parcours inspirant d’une résiliente
Julie deblois

Regarder
Devant
L e parcours inspirant d’une résiliente
DeBlois, Julie, 1977-
Regarder devant, Le parcours inspirant d’une résiliente
Éditrices : Julie Brassard et Mélissa Malboeuf
Révision éditoriale : Signées JM
Révision linguistique : Joanne Chicoine
Photo de la couverture : Caroline Poulin
Graphisme : Renée Champagne Design graphique
ISBN papier : 978-2-9818885-1-8
ISBN numérique : 978-2-9818885-2-5
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2021
Bibliothèque et Archives du Canada 2021


Signées JM
763, route 139
Acton Vale, Québec
J0H 1A0
[e-mail]
www.signeesjm.com

Copyright © 2021 Julie DeBlois
Copyright © 2021 Signées JM
Tous droits réservés dans tous les pays et pour toutes les langues.
Imprimé au Canada
Toute reproduction de ce livre sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’auteur et de l’éditeur est interdite, sauf dans le cas d’une critique littéraire. Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptations réservés.
À Marylou, Nolan et Naély.
« Peu importe ce que la vie mettra sur votre chemin, regardez toujours devant. »
Préface

Geneviève Borne, animatrice
Un malheur ne vient jamais seul. C’est si vrai. Et ce proverbe aurait pu être le titre de ce livre que nous offre Julie DeBlois. Celle qui a affronté la maladie (la sienne et celle des autres) et la mort (celle de nombreux proches) réussit à naviguer à travers les épreuves avec grâce, résilience et espoir. Son récit de vie a eu une grande résonance chez moi, ayant eu mon propre lot de drames. J’ai retrouvé des prises de conscience que j’ai moi-même eues à l’époque où j’avais fait une double valse avec la mort et la maladie.
Je considère que les épreuves sont porteuses de leçons qui nous permettent de grandir. Il nous suffit de tendre l’oreille pour bien comprendre les messages et d’ouvrir son cœur. À travers l’adversité, Julie a été une étudiante modèle à l’école de la vie. Récoltant apprentissage, compréhension et résultats. Je lui mets plusieurs belles étoiles à son cahier !
–Geneviève
Néant
Est-ce qu’il t’est déjà arrivé d’avoir l’impression que le monde s’est complètement arrêté de tourner ? Qu’autour de toi, c’est le néant ? Le vide à l’infini… comme si la pièce dans laquelle tu te trouvais s’était tout d’un coup vidée de son air, de chacune des infimes molécules qui le composent.
Le Rien.
L’absolu RIEN.
Les pieds dans le vide au-dessus d’un immense précipice qui n’en finit plus.
C’est ce que je vis présentement. Cette sensation que plus rien n’existe. Mais qu’en même temps, tout est là, présent plus que jamais dans cette minuscule fraction de seconde.
Je réalise alors l’existence de chaque petit détail dans cette pièce blanche, triste et froide. Je me raccroche aux moindres objets devant mes yeux. Je les analyse, je les découvre pour la première fois.
Je suis, c’est tout.
La vie est, point.
À cet instant précis, j’existe plus que jamais.
Ironiquement, l’idée de la mort n’a jamais été si présente.
Ma première fois
Je me souviendrai toujours de ma première fois. Chacun la vit à sa façon. Dans mon cas, ce fut l’une des choses les plus pénibles qui soit. Je m’en souviens comme si c’était hier : un soir de juillet 2006, j’avais alors 28 ans.
Je suis avec mon amoureux Martin, que je fréquente depuis quelques mois à peine et dont je suis follement amoureuse (mais je garde les détails pour plus tard… je ne peux pas tout révéler maintenant !). Il vient de nous préparer des pâtes aux fruits de mer comme je les aime tant. Alors qu’il dépose les plats sur la table, le téléphone sonne. C’est mon père. Il me demande d’abord si je suis seule et semble rassuré de savoir que je suis en bonne compagnie.
Il m’annonce dès lors la nouvelle la plus difficile à entendre (surtout quand on n’a jamais vécu ça) : il vient de recevoir un diagnostic de leucémie.
À 58 ans.
Est-ce que tu te rappelles la fameuse annonce télévisée dans laquelle les membres d’une famille qui apprennent une telle nouvelle sont projetés vers l’arrière ? Eh bien, ce n’est pas seulement une publicité, c’est une réalité.
Et c’est maintenant moi, du salon de mon appartement sur la rue Saint-Dominique, qui se retrouve dans cette pénible voltige. C’est moi qui reçois ce coup de poing au visage et qui se retrouve propulsée vers l’arrière.
Un choc.
Un terrible choc !
Mon père m’apprend qu’il doit être admis sous peu à l’hôpital pour une chimiothérapie très agressive. Une chance sur deux de s’en sortir.
Une chance sur deux !
Je n’y crois simplement pas. C’est impossible. C’est un mauvais rêve, quoi d’autre ? Mon père vient de prendre sa retraite. Je l’imaginais voyager, faire tout plein de projets avec ma mère, réaliser ses rêves, leurs rêves. J’étais tout aussi enthousiaste que lui à cette idée de le voir profiter de la vie et de réaliser des projets qu’il aurait enfin le temps d’accomplir, lui qui avait enseigné pendant 35 ans.
– Julie, me dit-il, j’ai une vie extraordinaire. Je suis auprès de la femme que j’aime et je n’aurais pu demander mieux pour mes enfants. Si je suis rendu là, je suis rendu là, me rassure-t-il d’une voix calme peu après lui avoir fait part de mes pensées.
Il faut dire que la sagesse de mon père est légendaire. Il est le diplomate de la famille, le sage à consulter en cas de conflit. Il rationalise de façon déconcertante (c’est un homme de sciences, alors j’imagine que ça explique bien des choses). Mais ça demeure mon papa à moi. Pas celui de quelqu’un d’autre. Le mien !
Et voilà. C’est ma première fois.
La première fois où je suis exposée de si près au cancer.
Mon monde, que je croyais indestructible, s’effondre. Mes pâtes, elles, refroidissent. Et Martin, impuissant devant ma tristesse, ne peut que me prêter son épaule et me permettre de partager un peu le poids de toute ma peine.
Heureusement, la grande résilience de mon père le soutiendra à travers les semaines à venir.
Une fois son admission faite à l’Hôtel-Dieu de Québec, il procède à une série de tests. Les médecins ne semblent pas s’entendre sur le diagnostic final à poser et de multiples échanges ont lieu entre les spécialistes. Finaleme