Remèdes et recettes à la rose
117 pages
Français

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Remèdes et recettes à la rose , livre ebook

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Description

Fleur préférée des Français, la rose séduit autant pas sa beauté ornementale que par son parfum puissant et ses vertus médicinales. Découvrez 50 remèdes et recettes à base de rose : un masque à la rose, une huile de massage contre le stress, un shampoing dépolluant, une mousse de rose, des loukoums à la rose, un thé à la rose…
Au sommaire : les espèces et variétés de la rose, 23 recettes de santé-beauté, 4 utilisations de la rose côté déco, 30 recettes côté cuisine, et des conseils pour savoir où acheter ses rosiers.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2013
Nombre de lectures 84
EAN13 9782815302685
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Remèdes et recettes à la rose
Noémie Vialard
Illustrations de Nouchca
rustica éditions
Avant-propos

L es rosiers ornent nos jardins depuis toujours. Adulée par les artistes – poètes, musiciens, peintres, créateurs de mode et parfumeurs –, la rose est toujours la fleur préférée des jardiniers, débutants ou confirmés.
Ce que l’on dit moins, c’est qu’en plus de sa beauté et de son parfum, elle possède d’autres grandes qualités. Ses propriétés médicinales sont reconnues.
Et n’oublions pas la gourmandise : depuis des siècles, ses saveurs agrémentent de nombreux plats, surtout dans les pays orientaux. Cette tradition perdure et les roses se prêtent encore à de nombreuses préparations : loukoums, vin, sirop, pâte d’amande, et même viande cuite en croûte de roses.
Les passionnés les cultivent, les collectionnent, échangent boutures et conseils, se regroupant au sein d’associations pour mieux les connaître et les entretenir. Et partager recettes, astuces et tours de main !
Introduction

Grande et petite histoire de la rose
Des empreintes fossilisées nous apprennent que les roses existaient déjà il y a 30 à 40 millions d’années. Voilà de quoi donner le vertige ! Elles n’avaient pas la forme qu’on leur connaît aujourd’hui. Elles ont évolué pour se protéger des prédateurs, notamment en se munissant d’épines. Pour se reproduire, en attirant les insectes pollinisateurs, elles se parèrent de couleurs attrayantes et se parfumèrent de senteurs diverses.
Fleur mythique, la rose est présente dans les légendes, la littérature, la sculpture, la peinture, les tapisseries, les miniatures et les fresques, et même sur des monnaies anciennes.
Les Chinois ont, les premiers, cultivé des rosiers pour une utilisation en pharmacologie et en médecine, il y a près de 5 000 ans. Dans les pays méditerranéens, la rose était associée à la vie en raison de sa beauté, et à la mort à cause de son flétrissement rapide. En Grèce, on la retrouve sur des fresques datées de 1 500 ans avant J.-C. En Égypte, les morts étaient embaumés à l’aide d’huiles extraites de plantes, de la rose notamment.
À l’apogée de l’Empire romain, la rose faisait partie des festivités associées au vin : afin d’assouvir la passion des Romains pour cette fleur, un grand nombre de plants étaient mis en culture en compagnie des pieds de vigne. L’empereur Élagabal (204-222 après J.-C.) allait jusqu’à étouffer ses invités sous des charrettes de pétales. Il regardait les malheureux se noyer dans les fleurs parfumées lors de banquets mémorables. Lorsque l’empire fut dissout, il devint de bon ton d’oublier cette fleur, symbole de rites païens.
Mais les moines, gardiens de la connaissance, continuèrent de la cultiver à des fins médicinales, et elle figure en bonne place dans nombre d’écrits médiévaux. À la Renaissance, la rose fut dédiée à la Vierge Marie. Elle retrouvait, enfin, ses lettres de noblesse. Modèle des peintres aux XVII e et XVIII e siècles, elle posa en compagnie des fleurs cultivées à l’époque : lis, tulipe, ancolie... Rosa x centifolia et Rosa gallica var. officinalis comptaient ainsi parmi les fleurs les plus représentées dans les natures mortes flamandes.
Amateurs de rosiers, louez l’impératrice Joséphine ! Au début du XIX e siècle, grande protectrice des arts et de la botanique, elle se prit de passion pour son jardin de Malmaison, où elle recevait toutes les personnalités de la vie artistique et politique. Ses réceptions bucoliques, au milieu des rosiers qu’elle présentait un à un à ses invités, n’avaient rien à envier aux fastes des dîners de salon. L’impératrice dépensa des fortunes en graines rares, en fleurs époustouflantes et en arbres étranges qu’elle fit venir du bout du monde, et surtout constitua la plus grande collection de rosiers. Elle aimait tout particulièrement les « roses de France », issues de Rosa gallica . Les obtenteurs, pour lui plaire, rivalisèrent d’esprit créatif. Même après sa disparition, ils continuèrent de produire les plus beaux et les meilleurs rosiers.
Ah, le parfum !
Difficile de parler du parfum de la rose, car il existe de multiples combinaisons odorantes. Certaines fleurs sentent le citron, d’autres la violette, l’anis ou le pamplemousse, ou encore dégagent des notes aromatiques ou camphrées.
Parfois, le feuillage du rosier est lui aussi parfumé. Celui de Rosa x centifolia sent l’œillet, celui de Rosa rubiginosa , la pomme. Chez les roses moussues, la « mousse » qui recouvre les tiges sent aussi bon que les fleurs. D’autres, bien que somptueuses, n’ont aucune odeur.
Traditionnellement, c’est la rose de Provins, très parfumée et goûteuse, qui sert de référence comme senteur typique de rose.
Quels emplois pour les rosiers ?
Les rosiers que l’on propose en culture correspondent à une multitude d’emplois. Épluchez soigneusement les catalogues pour découvrir ceux qui vous conviennent : bordure, couvre-sol, massif, haie, isolé, paysage, grimpant, liane… La culture en pots est réservée à quelques rares variétés, toujours indiquées par le pépiniériste.
Privilégiez les parfums et recherchez les textures et les saveurs, en goûtant à l’occasion les fleurs que vous rencontrez dans les jardins de roses non traités.
Les diverses utilisations de la rose

Toutes les roses, cultivées obligatoirement dans un jardin proscrivant l’utilisation de produits chimiques, peuvent être utilisées à des fins thérapeutiques (en priorité les roses galliques). Pour concocter recettes de cuisine et recettes parfumées, n’hésitez pas à goûter et à sentir. Chaque rose possède un caractère particulier. Ce n’est pas parce que son parfum est puissant qu’elle sera délicieuse en confiture ; inversement, une rose non parfumée peut se révéler très aromatique lorsqu’on la déguste. Certaines sont amères, d’autres douces et suaves, ou encore charnues et exquises.
Pour la cuisine, n’oubliez pas de couper aux ciseaux la base des pétales, cette partie blanche étant souvent amère. La fleur s’utilise fraîche ou séchée. Les cynorhodons (baies), se récoltent après les premières gelées, quand ils se sont ramollis. Ils contiennent une pulpe acidulée, aromatique, sucrée et extrêmement riche en vitamine C, que l’on recueille après avoir éliminé graines et poils.
Culture
La plantation des rosiers
Les rosiers aiment le soleil, mais quelques variétés supportent la mi-ombre. Ils ont une nette préférence pour les terres lourdes, mais bien drainées et aérées. Ils ont du mal à pousser en sol sablonneux, où l’humus pur est trop présent, dans une terre trop riche en azote et trop acide, ou encore imperméable ou trop calcaire. Le sol idéal est un sol bien équilibré, de style « terre à blé ».
Plantez les rosiers à racines nues de novembre à mars. Le reste de l’année, plantez des rosiers en conteneur. Sachez que le choix est alors plus restreint et qu’ils sont plus chers. Faites un trou de plantation de 50 sur 50 cm.
Lorsque les rosiers sont à racines nues, habillez les racines : coupez-les sur quelques centimètres, puis pralinez-les en les faisant tremper toute une nuit dans un pralin du commerce, ou dans un seau empli de boue épaisse constituée de terre et d’eau. Faites un apport de compost, puis positionnez l’arbuste, sans enterrer le point de greffe, qui doit rester juste au ras de terre. Rabattez les branches de moitié et arrosez.
Vous avez acheté les rosiers en conteneur ? Si les racines ont envahi le pot, griffez la motte pour les démêler et faites-la tremper pendant quelques minutes dans un seau d’eau. Positionnez l’arbuste et suivez les mêmes consignes que pour les rosiers à racines nues.
L’entretien des rosiers
La première année suivant la plantation, arrosez tout l’été, chaque semaine, en grande quantité. Les années suivantes, apportez du compost chaque hiver.
Coupez régulièrement les fleurs fanées des rosiers remontants afin qu’ils refleurissent. Taillez sous 2 ou 3 feuilles, suivant l’allure du rosier, 1 petit centimètre au-dessus d’un œil extérieur. Attention : ne coupez pas les fleurs fanées sur les rosiers qui donnent de magnifiques fruits à l’automne.
Comment tailler un rosier ?
La taille se pratique de fin février à début mars pour les rosiers remontants (qui fleurissent plusieurs fois dans la saison). Taillez juste après la floraison pour les rosiers non remontants (qui fleurissent en mai et juin). Si vous taillez ces derniers en hiver, vous n’aurez pas de fleurs, car elles se préparent sur le bois de l’année précédente. Si les rosiers donnent de beaux fruits (cynorhodons), ne pratiquez qu’une taille de nettoyage.
Pour les rosiers buissons , de bordure ou de massif , il n’existe pas d

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