De l Ombre à la Lumière
130 pages
Français

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De l'Ombre à la Lumière , livre ebook

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Description

Au cœur de ce roman-essai, essai de roman, il deviendra possible de confesser (en un seul mot) une réalité. Réalité absolument, vérité peut-être.
Mots malins, cantilènes clandestines, motets d’une contrée égarée qui refusent de mourir dans les cœurs.
L’auteur raconte tout, ou presque tout (faut pas déconner !), ce qu’il peut révéler (provisoirement) !
Il accomplit un parcours dangereux et téméraire dans le labyrinthe des souvenirs.
Il ose même l’impossible, héritage privé des élites (oui, mais elles se délitent), s’immiscer dans les domaines abstrus du social, du politique ! Si ! Peut-être Satan l’a expédié pour une mission sensible et secrète ? Passionné, enthousiaste, engagé !
L’écriture ébrèche le beau miroir des apparences trompeuses et expose une paradoxale réalité, celle de l’invisible. Elle est peut-être excessive parfois. Alors le risque de retourner contre lui tous les flingues et les griefs des bonnes âmes percutent son corps concassé et son cœur conscient.
Mais corps et cœur sont immunisés grâce aux philtres magiques de la Pythie attentionnée. Ha ! Ha ! Aussi, l’ironie acidulée mute en une tendresse douce et bienveillante.
Nous sourions et vous sourions !
A bientôt autour du Verre de l’Amitié !

Informations

Publié par
Date de parution 30 novembre 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312056593
Langue Français

Extrait

De l’Ombre à la Lumière
Dan de la Loire
De l’Ombre à la Lumière
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05659-3
Préface
Cette histoire formidable est agrégée à un temps amphigourique d’une vie, début des années nonante ( Quatre -vingt-dix), là o ù le terme et le renouveau se carambolent, s’accordent dans un tourbillonnement de mésaventures turbulentes et d’aventures prodigieuses.
En un temps où quelque chose s’est volatilisé. Où du rêve survinrent de la nuit, au hasard de leurs vagabondages mystérieux les épreuves sévères, les cascatelles de baffes et de claques avec leurs conséquences corruptrices. Encore aujourd’hui les poinçons brûlants des fers rougis par les flammes des galeries souterraines nous transmettent à mes copines, à mes potes et à bibi, leurs séquelles avec une violence offensante sur des êtres qui ni ne vacillent ni n’en redoutent plus les atteintes.
Nous avons côtoyé souvent l’enchanteur des pleurs, des larmes et de la désolation.
Claquemurés encore vivants par de colossales clôtures rouillées sur lesquelles de monumentaux gonds grinçants résonnaient et nous ensevelissaient.
Êtres boursouflés et dégingandés, nous en avons vu défiler des dégaines hallucinantes et des silhouettes géantes et horrifiantes.
En ce temps-là, l’évasion tant espérée de ces catacombes empestées n’était ni envisageable, ni réalisable, non plus acceptable.
Des mois, des années seront nécessaires pour que ces êtres singuliers se reconstruisent.
Du fond des entrailles de la terre, nous nous sommes, avec grande régularité, agenouillés sur les ténébreuses terres fangeuses qui jamais ne concèdent un minuscule répit à tous leurs hôtes éphémères.
Dans ce monde de silences et de douleurs jamais interrompus, nous rampions souvent dans ces boyaux étroits et sombres, où même la lumière était toujours très faible, comme s’il fallait l’empêcher d’investir ces lieux d’effrois et d’épouvantes.
Nous sommes pressés de voir arriver la mort avec ses cartons d’arrêtés déjà distribués.
Sillonner de telles contrées, résignés face aux cauchemars qui obsèdent longtemps après le séjour devrait être décrété obligatoire à la foultitude des beaux parleurs (et des moches aussi !) indispensables commentateurs et autres conseilleurs, conviés au bastringue heureux de la vie. Cette bastide des bas-fonds, taciturne, sombre et dégradante, agglomérée à la ville au-dessus de nos têtes, de nos dégaines saturées d’ecchymoses, nous a pourtant cachés, mais surtout claustrés très longtemps, une éternité sur ses sols poisseux.
Nous avions continuellement des gueules de galibots gobés par les tranchées souterraines. Mais pas de bonnes mines, des gueules pitoyablement minées.
Á cette époque nous sommes comme des ruminants qui s’obstinent à absorber le présent qui décampe sans pause. Conscients cependant qu’en d’autres lieux, endurant d’autres situations, ensevelis dans d’autres galeries sans issues, des femmes, des enfants, des hommes souffrent, subissent, supportent, espèrent.
Dans les flancs croupissants de cette terre qui nous accueille, qui nous espère peut-être, haletant comme des bêtes de somme, les gueules pâles, les pieds ankylosés, les mains froides entamées de longues et profondes balafres, les dos voûtés, les voix caverneuses et brisées, nous nous sourions, et nous efforçons de vous sourire !
Convaincus (en un seul mot, merci !) dans un silence syncopé que nous parvenons au terminus de notre odyssée, nous savons, avec certitude, que nos efforts demeureront pendus sur ces abruptes parois ruisselantes et froides, déportés par des intrigantes griffes acérées. Mais nous sommes vivants !
Alors ? Écrire , diversion ? Valve salvatrice ? Oser publier et diffuser, prouesse courtisane et présomptueuse ? Vendetta certaine et capitale ? Nécessité d’exprimer, de dialoguer ! Témoignage affirmativement ! L’auteur mollit, il flanche !
« Il est des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux ! »
CHATEAUBRIAND
Penseur – Songeur
Délesté des hésitations démesurées et des émois qui d’ordinaire possèdent ma main, je ne suis plus otage de ce fruste panachage de lassitude têtue et de désespérance tenace qui m’enferme parfois dans une pesante indolence où je subis, le geste révoqué, le regard prospectant l’invisible, impuissant à me fixer à la corde suspendue au - dessus du magma bouillonnant de mes pensées.
Tout ce que je conçois et réalise brille d’une clarté ensoleillée. Sont-ce des scènes à composer par la pensée ? Que nenni ! Je pénètre au cœur d’un décorum jovial où lettres et mots s’harmonisent très naturellement en un bel ordonnancement étonnant ! La représentation accomplie courtise l’imagination jubilatoire qui bichonne une conscience réconfortée.
L’ouvrage s’est arrangé à mon insu, dans des miscellanées d’antique et de moderne.
Ma main agile, fugitive, incontrôlable, qui griffonne fiévreusement, se borne à veiller en une représentation fidèle.
Totalement aventuré et propulsé au cœur de l’impénétrabilité de mon antre, le temps dévolu à une existence calculée, minutée, abolit implacablement toutes les habitudes intruses.
Transporté d’emblée au cœur de ma cour des miracles, la cohésion d’une très haute tâche quasi obsessionnelle réordonne tout le registre dans une rigueur florissante. Et cet émerveillement ressuscite l’essor de mes pensées authentifiées.
Alors commence une période contingente. Elle persiste, résiste, quelques mois pour le présent ouvrage. J’écrivaillonne et je suis ravi !
Le temps de ma jeunesse rapplique par souffles qui m’absorbent avec une étrange exaltation. Évaluations de ce temps dont pourtant je confesse la carence. Sans amertume pourtant je réveille les moments égarés et le vain emploi fait par moi de ces années esquivées.
Je songe aux rencontres essentielles toutes ratées et parfois même offensées, par égarement ou par fatigue.
Mais, j’en suis absolument convaincu, qu’à cette époque, je n’étais pas adapté pour m’engager dans une exhortation de satisfactions promptes. La vraie vérité m’offre d’incomparables originaux pour mes personnages réels. Je me suis obstiné à soutenir sur cette odyssée une attention lucide, avec une équitable sévérité qui doit quelque chose à un ressentiment tout de même assez contenu et avec une authenticité pour une critique que d’ores et déjà, les copines, les copains, les amies, les amis et bibi acceptons et encourageons.
Ma sensibilité qui me relie à une introspection dans les travers des autres, pourrait apparaître lâche, si ceux - là même que l’aventure égratigne quelque peu ne pouvaient pas autoriser et s’autoriser à une élucubration ressemblante.
Les chamailleries, les dissensions, les cris, les emportements, les colères, les coups de gueules me semblent bruire de toutes les divisions de nos puériles controverses résistantes !
Je reconnais, allez ! Je supporte la mémoire de mes multiples exigences parfois extravagantes, aussi de mes déclamatoires exaspérations !
J’agrège une telle disposition aux exhalaisons et aux cliquetis de la coulisse, avant le lever de rideau, quand la banale impertinente qui va devenir Reine chavire dans un personnage, défaillante face aux fabuleuses supplications qui n’obtiennent plus d’elle que l’effet vague d’un banal automatisme somnambulique !
Voilà ! Le rideau est levé ! J’ondoie avec une grâce désordonnée de mouvements, étourdissante entre les goulets suintants et gigantesques qui me conduisent nulle part.
Cette zone ténébreuse, mais quel âge peut - elle bien avoir ? Dilemme ! Seules les foucades indémontrables d’une léthargie peuvent en composer autant d’éléments fantastiques.
L’inexploré, créature endiablée, séduisante et invisible m’houspille. Ses détours dissimulent dans ses entrailles secrètes une absolue panique, telle une lourdaude propagation de la peur, à l’instant où un rude couloir nous projette sur le diable ébouriffé.
Il me semble soudaineme

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