L amour existe !
497 pages
Français

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L'amour existe ! , livre ebook

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Description

Devant la précarité des couples modernes, « La fin de l’amour » n’étant qu’une conclusion logique, l’interrogation « Peut-on aimer pour toute une vie ? » redevient de plus en plus prégnante. Pour être percutant dans nos réponses il nous faudrait du « recul » qui à cause du temps peut déformer le présent vécu. Revenir au présent en reculant le temps par exemple avec les correspondances « in live » serait donc d’autant plus précieux si l’un des acteurs arrive à avoir du « recul » dans l’analyse du « présent vécu », ce qui est assez rare. C’est la raison de ce livre car je pense avoir à la fois « le recul » et « le présent » à travers les correspondances pendant près des 3 ans (1973-1975) dans des conditions géopolitiques inimaginables, car celle qui est devenue mon épouse et avec laquelle nous avons tout partagé est Française et moi Roumain né en Moldavie.
Que ce livre apporte une réponse à tous ceux qui sous la pression du temps ont des difficultés pour entretenir la flamme de leur « soleil » et risquent de tomber dans l’obscurité et perdre le fil d’Ariane de leur vie.

Informations

Publié par
Date de parution 12 août 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312075488
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0025€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’amour existe !
Eugeniu Triboi
L’amour existe !
Plus fort que les frontières
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2020
ISBN : 978-2-312-07548-8
Pourquoi ces lettres ?
Un livre sur l’AMOUR, encore un ? Pourquoi ? Que ne sait-on pas déjà ? Que peut-il apporter encore ? Et en plus des lettres ! Pour qui, pourquoi dévoiler ce qui est du domaine intime ? C’est vrai, depuis l’antiquité la plus profonde, depuis qu’on sait écrire, on a écrit sur l’amour.
D’abord l’amour c’est quoi ? Ca vient du latin « amor ». Et encore ? Le CNRTL – Ortolang – Lexicographie a écrit 84 pages ! ( https://www.cnrtl.fr/definition/amour/substantif)
Mais les grecs sont plus précis car ils ont essentiellement 3 mots (dieux) pour précisent ce qui est l’amour : Eros, Philia et Agapê. Le premier est à l’origine de l’amour, du coup de foudre, du désir, de l’érotique. Ses flèches (Coupidon) d’amour ou de désamour ne pardonnent pas car elles touchent même les Dieux. Le second, fait appelle aux relations dans le couple, à l’amitié et au partage. C’est la stabilité et le temps renforce le couple. Elle fait référence à la famille, à la filiation. En fin, l’Agape matérialise le regard sur l’autre, ou l’autre compte plus que soi, vivre avec et par l’autre.
Alors l’amour c’est tout, l’amour est par tout, l’amour c’est la vie !
En conséquence tout le monde à un moment donné c’est interrogé sur l’amour, sur l’essence même de l’amour et sur son déterminisme social, biologique, etc.
« Peut -on aimer pour toute une vie » est devenue une interrogation récurrente dont les réponses sont variables selon le sens qu’on attribue au mot « amour » d’une part et le profil du répondant, littéraire, sociologue, psychologue, biologue, etc. de l’autre part. Evidemment , c’est seulement avec « le recul » qu’on peut être plus percutant dans nos réponses. Cependant « le recul » qui par définition est acquit au moment quand on n’est plus « en action » n’est pas suffisant car le temps souvent efface ou déforme le présent vécu, devenu passé. Ainsi les témoignages basés sur « je me souviens » sont plus du domaine « littéraire » car la réalité est déformée voir réinventée. Donc revenir au présent en reculant le temps par exemple avec les correspondances « in live » entre les deux êtres amoureux, pour analyser leur comportement, serait d’autant plus précieux si un des acteurs arrive avoir du « recul » dans l’analyse du « présent vécu » pour répondre à la question essentielle de la durée de l’amour. Or la présence concomitante du « présent » et du « passé » est assez rare.
C’est la raison de ce livre, car tout simplement à 78 ans je pense avoir à la fois « le recul » sur « la vie, l’amour et la famille » et aussi « le présent » à travers les correspondances pendant près des 3 ans dans des conditions géopolitiques inimaginables, car celle qui est devenus mon épouse et avec laquelle on a partagé nos vies depuis 1972 à 2018 est française dont les parents sont français pied-noir (la mère) et corrézien (le père) et moi roumain né en Moldavie. Ceci pourrait être utile à ceux qui rentre dans la vie et aussi à ceux qui emportés par le quotidien, come le fameux « cours Forrest, cours » du « Forrest Gump », pour finalement reconnaitre que : « Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part », s’interrogent « quo vadis homine » et aussi « pour quoi » ? Pour répondre à cette interrogation les Grecques nous ont donné le Dieu « Destin », mais aussi Diogène, le cynique, qui apostrophe le Grand Alexandre en lui disant « ôte-toi de mon soleil », car lui il avait un. Et nous on avait un soleil, chacun était un soleil pour l’autre !
Sur ce sujet « la vie, l’amour, le bonheur, la mort » tout les « littéraires » sont exprimés, et même moi qui dans ma vie de « scientifique-chercheur en agronomie », n’étant donc ni philosophe, ni littéraire, reconnaissais « qu’avant 60 ans on vivait dans l’inconscient de la jeunesse, et après 60 ans dans l’inconscience de la vieillesse ». Ainsi la vie, « un long fleuve tranquille » ou « tumultueux », soit nous endormes en nous transportant dans un espace atemporel, soit nous dirige en nous « ôtant notre soleil ».
En fin je cite mon épouse qui dans sa lettre de 16.01.1975 déclaras que : « Je pense que l’amour est vraiment la plus belle chose qui existe sur cette terre. Je n’y croyais pas avant de te connaitre, mais maintenant je suis de plus en plus persuadée »
Cette affirmation qui rayonne le bonheur, ne peut pas être comprise sans la connaissance de ces deux êtres pour qui tout était fait pour les séparer. Donc, il est nécessaire d’abords de décrire qui sont ces deux êtres et le contexte qui les a conduit vers cette affirmation que tant des gens ignorent. Pour cella, conforme à l’ancien adage « connais-toi-même » j’ai fait appelle à leurs « sagas », que chacun à écrit au moment quand dans leur vie « la transmission » occupait leur esprit.
Toutes les sociétés ont trafiqué l’histoire pour la rendre compatible avec l’évolution de la société et des idéologies en vogues. Si dans le passé, surtout dans la période 1800-1940 la France et la Roumanie étaient des pays amies, et la culture française étant prédominante a contribuer à la « modernisation » de la langue roumaine, après la deuxième guerre mondiale, nos deux pays situés aux extrémités Ouest et Est de l’Europe, sont trouvés séparés non seulement par 2 500 km et mais aussi par un « mur de fer » et des idéologies totalement opposées.
Suite à la prise par les russes de la Bessarabie , la moitie de la Moldavie qui est la parte Est de la Roumanie , (aujourd’hui la République de Moldavie ) où je suis né, ma famille à choisit « la valise » à la place du « cercueil » et a « émigrés dans leur propre pays » comme les pieds noirs en 1962, pour éviter une déportation de 17 ans comme ont subit ceux qui sont restés sur place. Sous les communistes on a vécu une période très difficile, non seulement à cause d’une pénurie matérielle et surtout alimentaire, mais aussi dû regard méfiant du régime soumis aux soviets communistes russes. Malgré ça, pour m’en sortir j’ai réussi à faire des études, pour arriver in fine chercheur en agronomie à l’Institut de recherche de Fundulea (1964). En tant que chercheur, en 1968 j’ai eu la chance de faire un stage à la Station de recherches agronomique INRA de Clermont Ferrand sous la conduite de Louis Gachon , qui est devenu mon « maitre » scientifiquement et humainement. Je me suis retourné en Roumanie pour continuer mes recherches, mais dans des conditions difficiles, routinières, sans perspectives réelles. Cependant même dans cet environnement j’ai eu des résultats intéressants et originaux qui ont conduit mes « supérieures » à m’obtenir un deuxième séjour en France en 1972, pour avoir les conditions nécessaire pour aborder mon sujet de recherche.
Sous la direction et les conseils de Mr Gachon je me suis dirigé d’abord vers la Station de recherche d’Antibes où une jeune scientifique a fait sa thèse sur l’enzyme « nitrate réductase » qu’on a supposé responsable des toxicités observées dans mes essais, et ensuite au Centre de recherche de radio-agronomie de Cadarache, où je pourrai aborder expérimentalement mon projet de recherche en utilisant les isotopes radioactifs du phosphore et du zinc.
La jeune scientifique qui a fait sa thèse sur l’enzyme « nitrate réductase » s’était Anne Marie Blondel, qui en suite et après une période de plus 3 ans (1972 à 1975) de difficultés, d’incertitudes, en dépit d’une séparation dû au 2000 km et surtout de la géopolitique, et malgré un premier refus en 1974 des autorités roumaine qui ne voulaient pas perdre « un chercheur », on a réussi de fonder notre foyer.
C’est l’amour qui finalement est sorti vainqueur, plus fort que les frontières, que les distances, que le temps, et qui a été notre « soleil de Diogène ».
On a pu passer cette l

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