Les Garibaldiens – suivi d annexes
284 pages
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Les Garibaldiens – suivi d'annexes , livre ebook

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Description

Nouvelle édition 2019 sans DRM de Les Garibaldiens de Alexandre Dumas augmentée d'annexes (Dumas, sa vie, son temps, son œuvre par de Bury).

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9791027303021
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ARVENSA ÉDITIONS La référence des éditions numériques des oeuvres classiques en langue française
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©Tous droits réservés Arvensa Éditions ISBN : 9791027303021
NOTE DE L’ÉDITEUR
L’objectif des Éditions Arvensa est de vous faire connaître les œuvres des plus grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable, tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Nos titres sont ainsi relus, corrigés et mis en forme spécifiquement. Cependant, si malgré tout le soin que nous avons apporté à cette édition, vous notiez quelques erreurs, nous vous serions très reconnaissants de n ous les signaler en écrivant à notre Service Qualité : servicequalite@arvensa.com Pour toutes autres demandes, contactez : editions@arvensa.com Nos publications sont régulièrement enrichies et mises à jour. Si vous souhaitez être informé de nos actualités et des mises à jour de cette édition, nous vous invitons à vous inscrire sur le site : www.arvensa.com Nous remercions aussi tous nos lecteurs qui manifes tent leur enthousiasme en l’exprimant à travers leurs commentaires. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Arvensa Éditions
LISTE DES TITRES
LES GARIBALDIENS
ALEXANDRE DUMAS – SA VIE, SON TEMPS, SON ŒUVRE
Alexandre Dumas : Œuvres complètes Retour à la liste des œuvres
LES GARIBALDIENS Révolution de Sicile et de Naples
Pour toutes remarques ou suggestions : editions@arvensa.com Ou rendez-vous sur : www.arvensa.com
Édition de référence : Calmann-Lévy, 1861. ***
LES GARIBALDIENS Liste des titres Table des matières du titre
Table des matières
I. Le Lombardo et le Piemonte II. En mer III. Garibaldi IV. Le premier martyr V. Bataille de Calatafimi VI. La bénédiction de l’excommunié VII. Palerme l’Heureuse VIII. Ce que nous voyons IX. En route X. Santo-Meli XI. Combat de Milazzo XII. Garibaldi à bord del’Emma XIII. Prise de Messine XIV. Les Napolitains XV. Un roi qui s’en va XVI. De vieilles connaissances XVII. Salerne XVIII. Le débarquement XIX. Liborio Romano XX. Conspiration à ciel ouvert XXI. Proscription del’Emma XXII. Départ du roi François II XXIII. Garibaldi à Naples Épilogue
LES GARIBALDIENS Liste des titres Table des matières du titre
I Le Lombardo et le Piemonte
Gênes, 23 mai 1860. Il y a douze jours que je suis arrivé à Gênes, sur ma goélettel’Emma, dont l’entrée dans le port a produit – grâce à la réputation qu’on a bien voulu lui faire – une sensation à rendre jalouse l’escadre du vice-amiral Le Barbier de Tinan, qui croise dans ces parages ! Comme, avant d’y faire cette nouvelle station, j’avais déjà mis pied à Gênes trente ou quarante fois peut-être, ce n’est point la curiosité qui m’y attirait. Non. Je venais y écrire la fin desM émoires de Garibaldiquand je dis la fin, vous comprenez que ; c’est la fin de la première partie que je veux dire. Au train dont il va, mon héros promet de me fournir une longue suite de volumes ! À peine débarqué, j’appris que Garibaldi était parti pour la Sicile dans la nuit du 5 au 6 mai. Il était parti laissant des notes pour moi entre les mains de notre ami commun l’illustre historien Vecchi et priant Bertani, Sacchi et Medici de compléter verbalement les détails qu’il n’avait pas le temps de [435] me donner . Il en résulte que, depuis douze jours, je suis inst allé à l’hôtel de France, où je travaille seize heures sur vingt-quatre ; ce qui, du reste, ne change pas grand-chose à mes habitudes. Depuis ces douze jours, les nouvelles les plus contradictoires nous arrivent de Sicile ; on ne sait rien de positif au-delà du 9 à six heures de l’après-midi. Voici ce qui s’est passé dans la nuit du 5 au 6 mai et les jours suivants, jusqu’au 9. Le soir du 5, Garibaldi avait adressé au docteur Bertani une lettre que je vais transcrire. Cette lettre, avec deux autres que le général a écrites au colonel Sacchi et au colonel Medici, sont les seu les lettres authentiques. La lettre au colonel Sacchi avait pour but de le co nsoler de ce que Garibaldi n’eût point accepté ses services. Sacchi, pour suivre Garibaldi, dont, à Montevideo, il était le porte-étendard, voulait donner sa démission de colonel au service de la Sar daigne ; mais Garibaldi, comme il l’a dit lui-même, fait la guerre pour son compte, et c’est ainsi que, afin de ne point compromettre le roi Victor-Emmanuel dans son expédition, qui peut n’être qu’une échauffourée, il a refusé de prendre avec lui aucun officier ni aucun soldat de l’armée sarde. La lettre à Medici avait également pour but de le consoler d’être laissé à Gênes. « Mais à Gênes, lui disait Garibaldi, tu seras plus utile à l’entreprise que tu ne le serais peut-être en Sicile. » Et en effet, à Gênes, c’est Medici qui prépare deux nouvelles expéditions : celle d’un premier bateau à vapeur qui est parti hier et qui porte cent cinquante hommes et mille fusils ; celle de deux autres bateaux à vapeur qui doivent porter deux mil le cinq cents volontaires, des munitions et des armes, et qui partiront dans quelques jours. Les deux bâtiments sont achetés et ont coûté sept c ent mille francs ; les volontaires se rassemblent ; Medici, qui commandera les deux vapeurs, fait les enrôlements. Les fonds sont fournis par des souscriptions ouvertes dans les principales villes d’Italie ; en ce moment, ils dépassent un million. Quant à la lettre écrite par Garibaldi à Bertani, qui, avec La Farina, a le maniement de ces fonds, la voici : «Gênes, 5 mai. » Cher Bertani,
» Appelé de nouveau sur la scène des événements de la patrie, je vous laisse la mission suivante : réunir tous les moyens qu’il vous sera p ossible pour nous aider dans notre entreprise ; faire comprendre aux Italiens que, s’ils s’entraident avec dévouement, l’Italie sera faite en peu de temps et avec peu de dépenses, mais qu’ils n’auront point accompli leur devoir lorsqu’ils se seront bornés à prendre part à quelqu e stérile souscription ; que l’Italie libre doit en armer cinq cent mille, nombre qui, certainement, n’est point en disproportion avec la population et qui est celui des troupes des États v oisins qui n’ont point d’indépendance à conquérir ; qu’avec une telle armée, l’Italie n’aur a pas besoin de patrons étrangers qui la dévorent peu à peu sous prétexte de la délivrer ; que partout où les Italiens combattent les oppresseurs, il faut encourager les braves et les pourvoir de ce qui est nécessaire pour leur route ; que l’insurrection sicilienne doit être aidée non seulement en Sicile, mais partout où il y a des ennemis à combattre. Je n’ai point conseillé l’insurrection en Sicile ; mais j’ai cru qu’il était de mon devoir d’aider nos frères dès l’instant où ils en sont venus aux mains. Notre cri de guerre sera : Italie et Victor-Emmanuel ! et j’espère que, cette fois encore, la bannière italienne ne recevra pas d’affront. » Votre affectionné, » G. GARIBALDI. » Le départ était fixé pour dix heures du soir ; à dix heures donc, Garibaldi s’embarquait à la villa Spinola ; c’est là qu’il avait passé, chez Vecchi, le dernier mois de son séjour à Gênes, mois pendant lequel il avait fait tous les préparatifs de son expédition. Qu’on nous permette d’entrer dans les moindres détails. Si cette expédition réussit, si elle a les immenses résultats qu’en réussissant elle doit avoir, elle sera, avec le retour de Napoléon de l’île d’Elbe, un des grands événements de notre dix-neuvi ème siècle, si fécond en événements. Alors, quand l’historien prendra la plume pour écrire cett e merveilleuse épopée – du dénouement de laquelle je ne doute pas en songeant à l’homme prédestiné qui en est le héros –, il sera heureux de trouver, chez un témoin à peu près oculaire, des faits pittoresques malgré leur réalité. À dix heures et quelques minutes, Garibaldi sortait de la villa Spinola et descendait vers la mer, accompagné d’un grand nombre de ses officiers. À ses côtés était l’historien La Farina. Medici était absent. Quand je lui demandai d’où venait cette absence : — Si j’avais été là, me répondit-il, je n’aurais jamais eu le courage de le laisser partir sans moi. Descendu par le petit sentier qui conduit de la villa Spinola au bord de la mer, le général y trouva une trentaine de barques qui attendaient les volontaires. Appel fait, il se trouva qu’ils étaient mille quatre-vingts hommes. Au fur et à mesure que les barques se remplissaient, elles prenaient le large ; le dernier bateau qui quitta le bord portait le général Garibaldi et Turr, son aide de camp. La mer était parfaitement calme, la lune, splendide, le ciel, d’azur. On attendit : les bateaux à vapeur devaient paraître vers onze heures ; à onze heures et demie, pas de bateaux à vapeur ! – À propos, disons quels étaient ces bateaux à vapeur et de quelle façon on se les était procurés. À neuf heures, Nino Bixio et une trentaine d’hommes s’étaient embarqués à la Marina à Gênes ; ils avaient ramé dans deux embarcations, quinze hommes versle Piemonte, quinze hommes versle Lombardo; ils avaient grimpé à l’abordage, avaient enfermé dans la chambre de l’avant les matelots, les mariniers et les officiers qui étaient à bord. Tout avait été à merveille jusque-là. Mais quand il avait fallu chauffer, appareiller, lever l’ancre, les premières difficultés s’étaient fait sentir. Personne n’était mécanicien, personne n’était chauffeur, personne enfin n’était marin à bord de l’un ou de l’autre des deux bâtiments. De là venait le retard. Garibaldi, ne voyant rien paraître, s’impatienta ; il fit passer Turr sur une autre barque, et avec six rameurs seulement, il se dirigea vers le port de Gênes, distant de trois mille à peu près. Il trouva les deux bâtiments capturés, mais les captureurs dans le plus grand embarras. En un instant, les bâtiments furent chauffés, les ancres se trouvèrent à leur chaîne, et l’on fut prêt à se mettre en route.
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