Les vallons de la route

Sylvain Potvin

Description

C’est dans le but de venir en aide aux gens qui peuvent parfois avoir des idées de suicide que l’inspiration de ce livre m’est venue.
Par mes modes de réaction, j’ai longtemps cherché inconsciemment à attirer l’attention dans le but de retrouver l’amour. Aujourd’hui, je suis capable de vous dire quelles sont mes peurs, mes blessures et j’arrive à identifier mes besoins que j’ai longtemps refoulés. J’ai souvent souffert en silence.
C’est avec la conviction que chaque personne a la capacité d’apprendre que je vous partage les vallons de ma route. J’y fais beaucoup de parallèles avec le monde du vélo dans lequel j’ai eu la chance d’accompagner cinq personnes à réaliser des championnats du monde à titre d’entraineur de haut niveau.
10% des profits de ce livre sont remis à la Fondation Steve O’Brien qui vient en aide à la persévérance chez les jeunes Canadiens.

Sujets

• Lettres et linguistique
• Développement personnel

Informations

• Publié par: Distribulivre
• Date de parution: 20 septembre 2019
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782897552718
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Les Vallons de la route  
 
Le chemin de la résilience
 
 
 
 
 
Sylvain Potvin
 
 
 
 
Préface
 
 
Vous souhaitez connaître ce qui se passe dans la tête et dans le cœur d’un homme qui a passé sa vie à chercher sa place. D’abord auprès de sa famille, dans ses relations intimes, auprès de ses enfants et bien évidemment dans son milieu professionnel.
Pourquoi tant de personnes gravitent-elles autour de Sylvain Potvin, mais que peu parviennent à rester dans son environnement ?
Sylvain est le parfait exemple d’une personne qui a appris à être aimé pour ce qu’il faisait, pour ce qui était attendu de lui, mais jamais pour ce qu’il est.
C’est un homme ambitieux, avec des valeurs fortes et la vision d’un idéal bien ancré. Pourtant, cet homme semble venu d’un autre monde, qui semble s’être trompé d’époque tant il se pense inadapté ou inadaptable à celui-ci. Car ce monde est régi par des codes qui lui sont inconnus. Il semble troquer son cheval et les règles de la chevalerie d’un autre temps pour un vélo et la philosophie qui l’accompagne. Cet homme qui est un entrepreneur dans l’âme a obtenu son premier emploi à l’âge de dix ans, alors qu’il est issu d’une famille qui est loin d’être dans le besoin. Qu’est-ce qui peut pousser un enfant de cet âge à se lever tous les jours que Dieu fait, à cinq heures du matin, alors que ses parents sont encore couchés, pour livrer des journaux et créer sa première entreprise ? Rien ne l’y obligeait et il aurait très bien pu rester au lit comme tous les enfants de son âge et profiter de l’argent de poche de ses parents. À cet âge-là, ses parents et ses voisins lui confiaient déjà leur voiture pour qu’il les range au garage. Vous imaginez-vous, laissant votre véhicule à votre enfant de dix ans (même si c’est que pour le mettre au garage) ?
Très jeune, Sylvain a été confronté à rechercher la reconnaissance de ses parents qui n’ont eu de cesse de vouloir le modeler à leurs attentes respectives, mais bien différentes. Sa détermination, sa force de travail et son courage lui ont permis d’obtenir des réussites sportives et professionnelles que beaucoup peuvent lui envier. Mais qu’il n’a pas su maintenir dans le temps, connaissant même la faillite.
Puisque le monde ne semble pas vouloir s’adapter à lui, alors envers et contre tout, il s’adapte à celui-ci, développant ainsi des facultés incroyables de suradaptation.
Si vous avez eu l’occasion de croiser Sylvain sur un de ses vallons, il est fort à parier qu’il ne vous a pas laissé indifférent. Certains disent de lui que c’est un homme intense, excessif, caractériel, un homme qui en fait trop, un homme qui cherche qu’à se faire remarquer… Derrière ces qualificatifs demeure un homme qui veut simplement être aimé pour ce qu’il est. Mais comment être aimé quand on n’a pas appris à s’aimer soi-même ?
C’est un homme qui se cherche à travers les autres, à travers et par le regard des autres. Cherchant chez ces derniers un peu de lui-même. Mais plus il cherche chez les autres, moins il se trouve, à tel point que sans s’en rendre compte, il se perd. Se confrontant aux malentendus, aux incompréhensions, à la critique, au jugement et n’ayant pas encore trouvé la clé qui lui permettrait de ramener son regard de l’extérieur à l’intérieur de lui-même. Petit à petit, non sans résistance, mais avec beaucoup de ténacité et de persévérance, il comprend que les réponses à ses questionnements ne se trouvent nulle part ailleurs qu’en dedans de lui. Là où réside son âme originelle, celle qui a été brimée, enfermée à double tour aux oubliettes d’un monde inconnu.
Les Vallons de la route n’est pas une énième biographie d’un homme qui expose ses péripéties ainsi que les défis qu’il a eu à relever. Et croyez-moi, peu d’hommes auraient survécu aux challenges que la vie a placés sur les vallons de la route de Sylvain. C’est la constatation que vous ferez en lisant ce livre, qui est l’histoire touchante d’un homme sur le chemin de son âme.
Vous découvrirez l’histoire d’un homme attachant, mais pas attachable comme il aime à se définir. Les Vallons de la route est un appel bouleversant à l’amour, à la vie. Des personnes comme Sylvain, vous en avez certainement déjà croisées. Peut-être même que Sylvain Potvin, c’est vous…
 
Anissa Hamadou
 
 
 
Remerciements
 
 
 
Je dédie ce tout premier livre à mes trois enfants, ensemble nous formons le KATS (Katrine, Aimerika, Tristan et Sylvain). Merci d’être dans ma vie, vous êtes ma source d’inspiration. Sans votre présence, je sais que les vingt-et-une dernières années n’auraient pas eu le même sens pour moi. Je sais que vous m’avez gardé en vie dans les moments les plus durs .
Merci à ma mère, Claudette Bussière, de toujours avoir été présente à mes côtés. Maman, je sais que notre relation a été parsemée de hauts et de bas. Je n’ai pas toujours été gentil avec toi comme tu l’aurais voulu et je t’en demande pardon. Je sais une chose par contre. Aujourd’hui, je suis devenu l’homme et le père que je suis en grande partie grâce à tes enseignements, ta patience, ton amour et ta grandeur d’âme. Merci d’être la mère que tu es pour Nathalie et moi.
Merci aux mentors qui ont croisé ma route. Mon premier fut mon père malgré toutes ses imperfections. Il a su m’enseigner la passion de l’entrepreneuriat. Papa, tu m’as appris que nous avons la capacité d’obtenir beaucoup de biens matériels, parfois même au détriment du bien affectif. Merci d’avoir partagé toutes ces aventures et expériences avec moi jusqu’à ton départ en 2008.
Merci à M. Raymond Ouellet qui a longtemps été proche de notre famille. Raymond, tu as vu en moi un certain potentiel et tu m’as toujours bien conseillé. La vie a fait en sorte que nos routes se sont séparées, mais je garde en mémoire tes enseignements. Je te dis merci de m’avoir guidé dans certaines périodes de ma vie où il n’était pas évident pour moi de faire des choix. Merci de m’avoir transmis tes enseignements d’affaires, de famille et de couple.
Merci à mon entraîneur cycliste, Jean-Yves Labonté (1938 – 2015), de m’avoir enseigné la persistance. La lecture d’une situation malgré tes blessures intérieures parfois très discutables, les vingt ans où j’ai eu la chance d’être dans tes organisations m’ont permis de créer une entreprise sur l’enseignement du cyclisme.
Merci à Rémy Gravel de m’avoir appris à enseigner et pour avoir su me démontrer comment être un entrepreneur dans l’industrie du sport au Québec.
Merci à Louis Garneau d’avoir été mon mentor personnel de 2010 à 2015. Ta présence dans ma vie m’a permis de mettre sur pied l’un de mes rêves. Sans ta contribution à l’école du vélo, la route n’aurait certainement pas été aussi riche en entraînement. À cette époque, je ne savais pas quel système relationnel me gardait prisonnier. J’ai fait beaucoup d’erreurs, mais je garde en tête tes nombreux enseignements stratégiques de personnalité publique. Merci de m’avoir accordé ton aide à cette période de ma vie.
Merci à David Lefrançois d’avoir créé ta chaine YouTube. Grâce à toi j’ai fait la connaissance de Martin Latulippe, fondateur de L’Académie Zéro Limite. Académie où je me suis inscrit en 2017. J’y ai fait la rencontre de trois personnes qui m’ont fortement soutenu dans ma reconstruction intérieure. Robert Savoie, Paul Pyronnet et Anissa Hamadou. Merci David pour tes nombreux enseignements et merci de me permettre d’avoir cette proximité avec toi. Je me souviendrai toujours de notre première rencontre en face à face à LÉVIS.  
Merci à mon frère de cœur, Robert Savoie. Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi. Merci de m’avoir permis de faire ce voyage intérieur pour me faire connaître le pardon face à moi-même et face à ma route.
Merci à Paul Pyronnet de m’avoir offert ton aide depuis 2017. Grâce à toi, je suis remonté sur mon