Voyage au travers du temps

François Eva

Description

Ce livre est un livre dédié au monde rural de la vallée de L’Isle, du Vern et du Salembre et en particulier à Neuvic-sur-Isle mon village natal. Le lecteur remontera le passé au travers de recits sur la vie d’autrefois, des personnages comme Cadirou et d’autres qui marquèrent leur époque, des textes romancés à partir de légendes et une vison poétique de leurs paysages.Parallelement ils trouveront des essais de réflexion sur la vie actuelle et peut etre une vision du futur tel qu’ils peuvent le construire au vue du présent.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 12 mars 2015
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312033938
• Langue: Français

Extrait

Voyages au travers du temps Tome II
François Eva
Voyages au travers du temps Tome II
Balade poétique en pays Neuvicois











LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-03393-8

Écrit en pensant à eux
Pour mes parents : Francois et Berthe Meynard+

Mes grand mere Louise Bouyer+Anna Boyer+

Mes grands Pères Emile Dubos+ et Louis Meynard+

Mes enfants :
Patrick Meynard, mon Fils
Karine Meynard, ma Fille

Leur mère, mon ex-femme : Nicole Meynard

Mes petits enfants
Jeremy Meynard
Fiona Tomicki
Axel Thomas
Alicia Thomas
Jean-Francois Thomas, mon gendre
Sophie de Oliveira, ma belle fille
Ma tante : Henriette Dubos
Mon oncle : Robert Dubos+
Ma voisine : Madame Beaugier Julie
Son époux : Maurice Beaugier+

Mes cousins
Bernard, Pierre, Josette, Claudette et leurs enfants

Mes amis
Valerie Meynard
Raph Bern
Lydie Joyeux
Frederic Frampier
Isabelle Ternois
Sophie Nadesja
Tara Amara
Corinne Gamba et Luis Barragan de Haro
Johanna Rousseau
Julie Huguenin et sa famille
Eva Ventadou et sa famille
Daniel Geoffroy, son epouse
Christian Ponts, Georgette et leurs enfants et petits enfants
tous les autres…
Et tous les habitants de Villeverneix, Neuvic, Vallereuil 24190 Neuvic
C HANSON DE MON PAYS
Et si tu passes un jour dans mon pays, ton œil émerveillé
Découvrira des ruisseaux qui chantent entre les crinières des collines,
Au cœur de vallons verdoyants et paisibles, des villages au passé centenaire,
Des lieux chargés d’histoire, des forêts où il fait bon randonner, en toute liberté
Parmi des essences encore conservées, préservées, où tu pourras rêver.
Évade toi le long du Vern ses moulins, ses maisons fortes, laisse toi rattraper
Par le temps dans le village de Grignols, son castel où flottent encore sur son rocher
Les ombres des Talleyrand Périgord aux multiples, sanglantes, et rudes épopées.
Cours dans les hameaux du pays de Jaures, de Vallereuil, de Villeverneix, laisse toi emporter
Vers Neuvic perle des deux vallées de l’Isle et du Vern confluent où elle est née…
Parcours ses ruelles, ses places ombragées, admire son église son château des de Mellet,
Qui se mire dans les eaux de l’Isle aux mille reflets sous les rayons du soleil d’été !
Visite la Veyssière, goûte l’huile de noix, par tradition familiale pressée.
Attarde toi tu un instant près de l’élevage d’esturgeons nouveau fleuron de la vallée !
Et si tu n’es point fatigué, va dans la Double respirer son étrange atmosphère,
Sentir ton cœur battre sans raison près des étangs noirs et mystérieux…
De Douzillac à la Jemaye en passant par Beauronne laisse-toi envoûter par l’étrangeté
D’un lieu où naguère régnaient les fièvres, la famine, la pauvreté et les sorciers !
Va te perdre dans quelque auberge de campagne, pour la gastronomie goûter,
Grattons, boudins, confits, foies gras te feront voguer vers des saveurs inconnues !!
Oui, si tu passes un jour dans mon pays, n’oublie pas de t’arrêter…
Entre lui et toi la corne d’amour va résonner, et tu en demeureras l’heureux prisonnier !
L OU FAURE
Ils ne sont plus que des souvenirs, des ombres
Ceux qui jadis avec nous vécurent… Qui se rappelle
Encore du charron aux bras musculeux, à la voix grave
Qui parfois, colère, roulait les r comme le tonnerre…
Qui se souvient du bruit du marteau frappant l’enclume
Du bruit du soufflet attisant les braises rougeoyantes
Où l’homme donnait vie à ces objets disparus avec le temps qui passe,
Cercles de roues de charrettes, de barriques, des outils, des gonds et des fers pour les bêtes !
Qui se rappelle encore de l’odeur de corne brûlée des bovins que l’on ferre
Et qui malgré leurs liens font trembler la cage où par précaution on les attache !
Oui qui se souvient encore du <Faure> c’est ainsi qu’on appelait dans nos campagnes
Cet artisan ô combien précieux qu’était le forgeron du village !
De son atelier il ne reste plus rien aujourd’hui, comme les artisans, que le temps efface
Impitoyable au nom du progrès, et de leur savoir-faire, plus rien ne reste…
Si ce n’est une petite étincelle qu’on appelle le souvenir… dans la tête
Des vieilles gens perdus dans un monde qu’ils ne maitrisent plus.
En eux pas de nostalgie, c’est comme ça disent nos paysans, c’est le progrès.
Et plus rien ne sort de leur bouche, il n’y a plus rien à dire…
Ce soir, ils s’enfermeront à double tour dans leurs maisons bien closes
Ou jadis ils dormaient porte ouverte, sans crainte au cœur de la chaleur estivale.
Avec le forgeron et tous les artisans, tous ceux qui vivaient du produit de leur travail
Un monde s’est éteint dans les villages…
Les voitures ont remplacé les charrettes, les écoles, les bureaux de poste meurent
Et la campagne défigurée par des ignorants lentement se meurt !!
P OURQUOI ? É TRANGE VOYAGE
Je ne sais pas pourquoi je me suis enfoncé
Dans cette rue que je ne connaissais pas.
Je marchais sur un ruban noir, pavé
Et j’avais l’impression d’être déjà venu là.
La ruelle à gauche devait déboucher sur le marché,
Je la pris, sans trop savoir, mais oui le marché était là.
Cette maraîchère, je l’avais déjà vue elle était vieille et voûtée,
Mais son regard, ses traits, oui j’étais sûr, c’était bien toi !
J’ai attendu, je t’ai suivie tu t’es arrêtée devant une porte cintrée.
Quand tu l’as ouverte tu t’es retournée d’un air très étonné
Comme si toi aussi tu me connaissais… Je me suis reculé
Je me suis éloigné doucement… une larme bêtement a coulé.
Je n’ai jamais su ce qui m’était arrivé, je ne veux plus en parler.
Parfois il me revient des images de cette rue… ce sont comme des souvenirs !!!
Mais comment aurai-je pu avoir des souvenirs d’un lieu où je ne suis jamais allé.
Avant aujourd’hui… je suis à Cracovie… et ce n’est pas la France
S OUS LE REGARD DES INFINIS
Sous le grand cirque de l’univers
Dansent les galaxies, scintillent
Les voies lactées en un déploiement d’étoiles
Qui dansent en rond autour de la lune royale.
Une étoile filante traverse les espaces immenses
Zigzague entre les satellites et les météorites.
L’homme de jadis, tranquille appuyé contre le vieux chêne
Savoure cet instant de bonheur, celui d’être
Un maillon infime, de l’infinie beauté de l’univers dont le manège
Tourne, tourne et tourne encore éternellement pérenne !!