Avec les yeux de l amour, tome 1 : Un voyage en compagnie de Pan
211 pages
Français

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Avec les yeux de l'amour, tome 1 : Un voyage en compagnie de Pan , livre ebook

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Description

« Portant mon regard sur le fauteuil placé en face de moi, je fus aussi surpris que ravi d’y voir Pan. C’était le Pan que j’avais connu jadis (voir Un retour à l’unité et autres précédents livres, Éd. Ariane). Son énergie m’avait déjà accompagné, mais pas ainsi. Son corps doré, grand et svelte, était habillé simplement. Il était assis devant moi et je voyais ses longs pieds nus (des sabots plus précisément), son large crâne chauve au front bombé et ses petites cornes spiralées sur ses sourcils coiffant d’énormes yeux dorés. Des yeux qui transpercent. Des yeux tachetés de lumière, comme si l’univers regardait furtivement à travers eux. Des yeux qui me défiaient tandis que j’observais ses oreilles pointues, son menton effilé, sa beauté renversante, sa grande aura, son intelligence stupéfiante. Oui, c’était bien le Pan que je connaissais et que j’aimais. »

Ce livre a été écrit à un moment crucial de ma vie. Le grand Esprit de la nature Pan m’a initié non seulement à des vérités sur la nature elle-même, mais aussi au mouvement de la vie vu avec les yeux de l’Amour. Et ce n’était pas une leçon facile! Voici le récit de mes voyages en compagnie de Pan.
– Michael J. Roads

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 juin 2016
Nombre de lectures 4
EAN13 9782896263592
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Avec les yeux de l’Amour
tome 1
Voyage en compagnie de Pan
Michael J. Roads
Avec les yeux de l’Amour, tome 1
Titre original anglais : Through the Eyes of Love – Journeying with Pan
© 2009, Michael Roads
Par  : Michael J. Roads

© 2010 Ariane Éditions inc. pour l'édition française C.P. 183, Saint-Sauveur, Qc, Canada J0R 1R0 Téléphone : 514-276-2949 Courrier électronique : info@editions-ariane.com
Site Internet : www.editions-ariane.com
Facebook : www.facebook.com/EditionsAriane
Tous droits réservés.
Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ni reproduite d’aucune manière sans la permission écrite préalable de la maison d’édition, sauf de courtes citations dans des magazines ou des recensions

Traduction : Louis Royer
Révision linguistique : Francine Dumont
Illustration et Graphisme de la page couverture : Carl Lemyre
Mise en page : Carl Lemyre
Conversion au format ePub : Carl Lemyre

Première impression : avril 2010 ISBN papier : 978-2-89626-076-8 ISBN ePub : 978-2-920987-359-2 ISBN Pdf : 978-2-920987-360-8

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010 Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2010 Bibliothèque nationale de Paris

Diffusion
Québec : Flammarion Québec – www.flammarion.qc.ca
France et Belgique : D.G. Diffusion – www.dgdiffusion.com
Suisse : Servidis/Transat – www.servidis.ch

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt
Pour l’édition de livres – Gestion SODEC



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Droits d'auteur et droits de reproduction
Toutes les demandes de reproduction doivent être acheminées à:
Copibec (reproduction papier) – (514) 288-1664 – (800) 717-2022
licences@copibec.qc.ca

Imprimé au Canada
Dédicace
Je dédie affectueusement ce livre à ma défunte épouse Treenie, qui était à mes côtés lorsque j’ai commencé à l’écrire et qui m’a soutenu et encouragé jusqu’à sa transition soudaine, survenue en juin 2006. Ma vie a alors perdu tout son sens et chaque jour est devenu un fardeau renouvelé tandis que je m’efforçais de poursuivre une existence normale malgré ma peine.
Quelques mois plus tard, alors que j’étais assis à mon bureau, devant ce manuscrit sur l’écran de mon ordinateur, je me suis mis à écrire sur son décès, me livrant à une sorte de « Pan-thérapie » ! J’étais loin de me douter que mon voyage en compagnie de Pan allait prendre une nouvelle direction étonnante.
Remerciements
J’ai voyagé dans d’autres réalités pendant plusieurs années, mais j’ai été trop longtemps incapable d’accepter mes expériences, ne cessant d’osciller entre le refus et l’acceptation, entre la méfiance et la confiance.
Pan fut toujours aimable et patient. Avec le recul, j’ai presque honte de mon engagement partiel, car l’engagement total requiert une confiance totale. Pourtant, je me rends compte maintenant que la route est longue et périlleuse entre la confiance virtuelle et la confiance réelle. J’éprouve une gratitude et un amour immenses envers mon très cher Pan, l’Esprit de la nature.
L’illustration de la couverture est l’œuvre de mon défunt ami Kinsley Jarrett, un artiste visionnaire et unique dans son domaine. Il pouvait percevoir et illustrer une réalité dont d’autres ne font que rêver. Merci, Kinsley, et puisses-tu jouir d’un repos bien mérité.
Toutes les fleurs me parlent, de même que des centaines d’êtres vivant dans les bois. J’ai appris ce que je sais en observant tout et en aimant tout. La nature est le plus grand instructeur qui soit. Je touche l’infini. La nature existait longtemps avant l’apparition des humains sur cette planète. Par le truchement de cette plante, je parle à l’infini, qui est une force silencieuse. Il ne s’agit pas d’un contact physique, car ce monde-là est invisible. C’est la petite voix tranquille qui appelle les fées.
– George Washington Carver
Introduction
Plus de vingt ans se sont écoulés depuis que j’ai écrit Talking With Nature (« Dialogue avec la nature ») et Journey Into Nature (« Voyage au cœur de la nature »), deux succès de librairie. Depuis, plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je n’avais pas poursuivi le récit de mes expériences métaphysiques avec la nature : « Vous avez publié quelques autres livres, mais qu’est-il advenu de votre relation avec la nature ? »
La question est pertinente. J’ai fui, tout simplement. D’abord, j’étais heureux de vivre des expériences normales dans le monde physique. Ensuite, je craignais de me retrouver dans une réalité différente dont le contenu humain n’était pas très grand, et je n’aimais pas non plus les conclusions et les attentes de certains lecteurs. Plusieurs avaient déduit que j’étais un « excentrique ». Mon éveil spirituel fait de moi quelqu’un de différent, mais je n’en suis pas moins humain. Ma personnalité demeure la même : je suis un être plutôt timide qui répugne à se retrouver à l’avant-scène. En fait, pendant toutes ces années, cette réticence m’a posé un problème. J’avais beau en être conscient, je ne savais pas comment m’en défaire.
De nombreux lecteurs savent que je voyageais plusieurs fois par année avec Treenie, donnant des séminaires et des conférences dans divers pays, en plus de nos retraites de cinq jours (Roadsway). Très peu, toutefois, savent que je dois surmonter ma timidité et ma réticence chaque fois que je prends la parole en public. J’enseigne ce que j’appelle les principes de Vérité, la vérité sur la vie. Mon enseignement porte également sur l’Esprit de la nature, sur la métaphysique de la nature. J’ai toujours dispensé cet enseignement avec plaisir, le cœur ouvert, en m’engageant au maximum. Je savais que la réticence créait une barrière. Il ne s’agissait cependant pas d’une barrière entre moi et le public, mais plutôt entre moi et la vie. Après tout, cette réticence ne venait de personne d’autre que moi !
Je ne m’en voulais pas de l’éprouver. Puisque l’illumination spirituelle consiste en l’amour de soi, je ne me critiquais pas outre mesure à ce sujet, mais je savais qu’il était de plus en plus inapproprié d’éprouver cette réticence.
Il est très difficile de se débarrasser de quelque chose qui colle ainsi à la peau. Au cours de nos voyages de 2003, j’ai été fortement confronté aux effets de cette réticence.
Sa forme et son expression étaient intimement liées à l’acte de voyager. J’avais développé une sérieuse aversion des aéroports. Je me souviens de la répugnance que j’ai ressentie un jour où j’étais allé chercher mon fils et sa famille à l’aéroport de Brisbane, à l’occasion de Noël. Pourtant, je ne partais pas en voyage !
Au début de notre tournée de 2003, Treenie et moi avons pris l’avion pour Sydney, où nous allions être en transit. Quand nous nous sommes rendus au carrousel à bagages, nos trois valises étaient manquantes. Cet incident donna le ton à toute cette tournée. À une exception près, nos bagages ont été en retard à chaque aéroport, ou dirigés au mauvais endroit ou endommagés. La plupart des gens en auraient blâmé les aéroports, mais je sais que les principes de Vérité ne cessent jamais d’opérer et que nous créons chacun notre réalité. Ces bagages indociles étaient le parfait reflet de mon bagage personnel ! Au retour de cette tournée, je me suis senti obligé de faire face aux effets de ma réticence persistante, qui créait une force d’inertie lors de tous nos voyages. La plupart de nos organisateurs en étaient conscients, car elle compliquait beaucoup les choses. Je savais qu’il me fallait régler ce problème ou alors cesser de voyager, ce qui aurait été tout aussi inapproprié.
Un peu plus tard la même année, j’ai participé à un processus qui allait devenir une nouvelle étape de mon cheminement spirituel. Par un matin de novembre, je marchais sur notre pelouse, sous un soleil écrasant. Depuis quelques années, la sécheresse revenait invariablement sévir sur notre bande côtière, normalement arrosée par de nombreuses pluies. Nous avions encore des averses à la saison des pluies, mais avec une sécheresse relative dans chaque région. Notre végétation subtropicale ayant besoin de pluies abondantes, ces sécheresses successives avaient des conséquences malheureuses. Jardinier disposant d’une réserve d’eau limitée et sans approvisionnement municipal, j’avais vu mourir plusieurs de mes arbustes. Et maintenant, une partie de ma pelouse s’asséchait. Les racines du gazon ont besoin d’un sol d’au moins trente centimètres de profondeur, mais une partie de ma pelouse en avait à peine six. En observant les mauvaises herbes qui avaient remplacé le gazon, j’ai soudainement décidé de transformer le négatif en positif. Depuis plusieurs années, je désirais avoir un étang ornemental dans mon jardin, et voilà que l’occasion se présentait. À cette fin, j’allais utiliser toute la section de la pelouse où le gazon ne poussait plus. Bien sûr, il y avait un inconvénient. Le sol était de roc sous une mince couche de terre. L’étang devrait donc se trouver partiellement dans le sol et partiellement au-dessus. Une semaine plus tard, j’ai vu quelque part un petit étang ornemental contenu par un mur de granit de soixante centimètres de hauteur. Je me suis dit avec enthousiasme : « Voilà comment je vais construire le mien. » Le lendemain, je suis allé chez un fournisseur pour jardinerie et j’ai acheté neuf mètres cubes de granit poivre et sel – une charge de camion – avec des agrégats de cinq à soixante centimètres.
J’ai d’abord délimité la grandeur de l’étang, puis, le trouvant trop petit, je l’ai agrandi et j’ai ensuite enlevé toute la terre de surface. J’ai alors trouvé l’étang trop grand ! J’ai loué un marteau-piqueur et, avec mon plus jeune fils, Russell, j’ai creusé. Nous utilisions une brouette pour transporter le roc. J’ai été aussi surpris que content de voir quelle profondeur de roc tendre recouvrait le roc dur. Une fois notre travail terminé, ne restait plus qu’à construire les murs. Heureusement, les fondations n’avaient pas été trop difficiles à établir.
Avec mon malaxeur à béton fonctionnant à plein, j’ai posé le

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