Petite Histoire de Villeréal
242 pages
Français

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Petite Histoire de Villeréal , livre ebook

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Description

Villeréal, village pittoresque du Haut-Agenais, aux portes du Périgord, est une bastide du XIIIe siècle, fondée par Alphonse, frère de saint Louis. Bastide qui a su conserver ce qui fait le charme de toute bastide : sa place carrée, ses maisons à arcades et sa halle centrale. En voici une petite histoire qui, parfois côtoie la grande mais qui est, avant tout, une plongée dans le passé : le passé des faits mais surtout celui des hommes et des lieux.


Jean-Hubert Lasserre († 2009), qui a déjà à son actif de nombreux ouvrages sur “sa” bastide et sur le Haut-Agenais, nous offre ici un ouvrage rare qui intéressera l’ama-teur d’histoire, celui de généalogie ou tout simplement le curieux, un tant soit peu amoureux du passé de cette merveilleuse bastide lot-et-garonnaise.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782824050713
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

petite histoire de
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LASSERRE
Jean-Hubert LASSERRE
petitehistoire de
V I L L E R É A L
Du même auteur : Villeréal et sa contrée, 1984 (épuisé). La Bastide et le Canton de Villeréal, 1988 (épuisé). Deux siècles d’alliances, 1996. Villeréal terre d’Aquitaine, 2000 (épuisé). Lou Dzantou/Lo Janton, roman occitan-français, 2000) Danses & tradition en Haut-Agenais : les troubadours de Guyenne, 2003. L’ouncle de Cheneco/L’oncle de Seneca, 2005.
Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain Pour la présente édition : © EDR/EDITIONS DES RÉGIONALISMES ™ — 2010/2014 EDR sarl : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 CRESSÉ
ISBN 978.2.8240.0351.1 Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique,outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
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JEAN-HUBERT LASSERRE
PETITE HISTOIRE DE VILLERÉALDES ORIGINES À NOS JOURS D E S S I N S D E L’ A U T E U R
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AVERTISSEMENT
Cet ouvrage découle de nombreuses et minutieuses re-cherches parmi une kyrielle de nobiliaires, biographies, archives publiques documents divers, etc. En s’appuyant sur les filiations et les alliances des Monarques et des Princes de la République, l’auteur rend hommage à la noblesse, à la bourgeoisie et aux humbles de chez nous qui ont au fil des siècles tissé notre contrée éloignée de Paris et de Versailles. On y trouve en parallèle, les moments forts qui ont fait l’histoire du Haut-Agenais, terre d’Aquitaine.
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PREMIÈRE PAERRTIE. CHAPITRE I u temps de la préhistoire, des tribus s’étaient arrê-A tées dans notre contrée ; on avait trouvé à Car-denal entre Villeréal et Monflanquin des haches triangulaires et des petites flèches en pierre, des refuges dans t les bois de Dévillac, à Monpeyran, à S -Martin-du-Dropt, à t Laborie près de S -Etienne, à Mazières, à Monsavignac près de Tourliac, ce dernier composé de chambres et de corridors, un tumulus à la Moutette à Bournel, un important cluzeau t à S -Martin-de-Ferrensac, etc. Notre région hérissée en partie de forêts était sillonnée par les voies romaines permettant aux villes de l’Empire de communiquer entr’elles. Une de ces routes militaires reliant Agen à Périgueux passait à Eysses où une abbaye fondée par Charlemagne servait de siège au gouverneur du pays. t De là, partait un chemin vers Monflanquin, Piis, S -Etienne-de-Villeréal. Avant d’arriver à la Sauvetat sur Lède, une voie secondaire s’embranchait vers Boudy et César, entrait t à S -Eutrope sous La Boutie, longeait l’église de Lugagnac, atteignait Peyrestèbe, Scandaillac, pour aboutir à Montaut par la Vinsotte. Une branche allait à Montaut le Jeune d’où elle descendait sur Bournel, l’autre épousant les grandsserresse dirigeait vers Ferrensac, franchissait le Dropt du côté du Deffès, continuait dans les bois de Canterane et Issigeac e en Périgord. Au XII siècle une foule de petits monuments romains allaient couvrir le sol de l’Agenais. Notre contrée aux sommets aplatis appelée lepays des serreshabitée par des seigneurs qui passaient leur était temps à guerroyer entr’eux. Dans nos parages, leurs de-meures féodales étaient Montaut, Montpeyran, Peyrelevade,
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e ceinturées d’épaisses murailles ; au XIII siècle, Born, Mazière, Scandaillac balisèrent le pays. Tous ces « castels » étaient tournés vers Biron en Périgord, fleuron de la région.
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CHAPITRE II : QUELQUES RAPPELS GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE L’HISTOIRE DE FRANCE e u VIII siècle, Pépin le Bref, roi des Francs ayant A combattu les Sarrazins d’Afrique fut remplacé par son fils aînéCharlemagne né en 747. Empereur des Romains, personnage légendaire quatre fois marié, six concubines, père de dix-huit enfants, il régna sur la Gaule jusqu’en 814. Vers 780, il érigea l’Aquitaine en Royaume, nommant quinze comtes chargés de gouverner les divisions ecclésiastiques par diocèse. Vicaires, évêques, abbés et sei-gneurs allaient aider le gouvernement dans l’administration, la justice et le militaire ; en l’an 800 il fut couronné empereur du Saint-Empire romain germanique par le Pape ; avec lui commença le règne des Carolingiens. Le peuple fut divisé en nobles, en libres possesseurs des terres et en serfs pour les travailler. Les seigneurs passant leur temps à guerroyer habitaient des bastions ceinturés d’épaisses murailles d’où émergeait un donjon. Ils allaient devenir un fléau pour le peuple, la e féodalité était établie.Au IX siècle des fiefs furent instaurés, leurs maîtres devaient au Roi ou au puissant Seigneur, foi, fidélité, service militaire et hommage. e Au IX siècle, Louis Le Pieux, né en 778, troisième fils de Charlemagne connut les raids des Vikings et l’incursion des Sarrazins en Provence ; il régna jusqu’en 840 remplacé par Charles le Chauve, son dernier fils, né en 823. En 877 il laissa la couronne à son fils Louis le Bègue. En 879, le royaume fut partagé entre Louis III né en 863 qui va régner de 879 à
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882 et Carloman, né en 867, régnant jusqu’en 884. Charles le Gros, né en 839, arrière-petits-fils de Charlemagne régna de 885 à 887 ; Charles III le Simple, fils de Louis le Bègue, sacré en 893, destitué en 923, laissa gouverner son fils Louis IV jusqu’en 954, puis Lothaire qui régna jusqu’en 986. Louis V le Fénéant lui ayant succédé mourut en 987. Com-mença alors la dynastie des Capétiensinaugurée par Hugues Capet, né en 944, petit-fils de Robert le Fort, comte d’An-jou et de Blois, pour durer directement ou indirectement jusqu’en 1792. Le pays allait connaître une succession de grandes figures... Hugues Capet, mort en 996, fut remplacé par son fils Ro-er bert II Le Pieux qui régna jusqu’en 1031. Henri I né en 1008, fils de Robert Le Pieux occupa le trône de 1031 à 1060. Il épousa, en secondes noces Anne de Kiev et développa des er relations avec la Russie ; leur fils aîné Philippe I ,roi de 1060 à 1108, se consacra davantage aux plaisirs qu’à sa charge. C’est sous son règne qu’on « inventa » les croisades...
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CHAPITRE III : LES CROISADES... l’été 1095, le pape Urbain II originaire de Cham-A pagne se rendit à la Cathédrale du Puy-en-Velay pour y prêcher l’organisation d’une croisade en Palestine afin de libérer les lieux saints occupés par les Musulmans. En décembre, les princes, parmi lesquels Godef-froy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine, prirent la mer. À la fin de 1096, une horde de pèlerins ordinaires conduite par Pierre l’Hermitte débarqua sur le Bosphore. À travers les plateaux d’Anatolie, ils atteignirent Antioche en 1098 et prirent Jérusalem en 1099. Il s’ensuivit une longue discorde entre les seigneurs puis une longue succession de rivalités féodales entre Chrétiens et Musulmans.
er Fils de Philippe I , Louis VI Le Gros lui succéda en 1108, épousa Adélaïde de Savoie ; de cette union naquirent sept fils dont Louis VII le Jeune en 1120. En 1135, Louis VII épousa, à Bordeaux Aliénor d’Aquitaine, fille de Guillaume IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, lui apportant en dot le Poi-tou, le Limousin, le Bordelais, l’Agenais et l’ancien duché de Gascogne. En ce temps, ceux qui vont vivre derrière les murailles d’un bourg bâti autour d’un château seront appelés bourgeois.
Partis du Vézelay en 1146, Le Roi Louis VII, sa femme Alié-nor, plusieurs seigneurs du royaume dont ceux de Montaut, Vital II de Gontaud fils du seigneur de Gontaud, ancêtre des Biron, encouragés par Bernard de Clairvaux, fondateur de l’ordre des Templiers prirent la croix à la tête de 400.000 hommes pour la seconde croisade. En octobre 1147, ils parvinrent à Constantinople puis à Damas en 1148 où le
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Roi, décidant de retourner sur ses terres, s’embarqua à t S -Jean-d’Acre : la croisade avait échoué. Louis VII y perdit son armée ; 10.000 hommes avaient atteint la Palestine ; Embarqués pour la France en 1149, le Roi fut pris en mer par les Grecs et délivré par les Normands de Sicile.Au cours de ce long périple, la mésentente s’était installée entre les époux royaux. En 1152, le mariage fut annulé et la belle Dame qui n’avait donné aucun héritier mâle à la couronne se remaria la même année avec Henri Plantagenêt, (surnom qui lui était donné à cause du genêt dont il ornait sa toque), comte d’Anjou, duc de Normandie, né au Mans en 1133, et qui devint roi d’Angleterre en 1154 sous le nom d’HenriII ; les époux furent couronnés à l’abbaye de Westminster. Par ce mariage Henri II qui se trouve à la tête d’un im-mense domaine allant des frontières d’Ecosse aux Pyrénées devient plus puissant que le roi de France. Une longue lutte va commencer entre Capétiens et Plantagenêts qui durera trois siècles ; le roi anglais meurt en 1189, remplacé par son fils Richard-Cœur-de-Lion. En 1180, Philippe II « Auguste », né en 1165, unique héri-tier de Louis VII, monta à 15 ans sur le trône et régna de 1180 à 1223. En 1190, les Croisés se retrouvent au Vézelay pour une troisième expédition sous les bannières de Philippe, roi de France et de Richard, duc d’Aquitaine et roi d’Angleterre, fils d’Henri II et d’Aliénor d’Aquitaine. Partis par la mer, ils vont hiverner en Sicile où se rompt leur amitié ; en 1191 ils seront en Syrie. Le roi de France quitta la terre sainte laissant à Richard une partie de son armée qui va guerroyer, délivrer les lieux saints ; c’est en raison de sa bravoure — et de sa cruauté — qu’on le surnommera « Cœur de Lion ». Il signa une trêve avec Saladin et retourna sur ses terres en 1194, où il mourut en 1199, en assiégeant le château d’un vassal rebelle.
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