Expliquez-moi les Pompiers

Quentin De Pimodan, Kevin Lucbert

Description

Qui étaient les premiers sapeurs-pompiers ? Où et quand agissent-ils ? Avec quels moyens ? Comment sont-ils formés ? Cet ouvrage présente des hommes et des femmes dont la vocation hors du commun les conduit à risquer leur vie pour préserver les nôtres.

Ils sont civils ou militaires, volontaires ou professionnels, mais ont tous une mission commune : sauver des vies.
Chaque année les pompiers s’illustrent par le courage et le dévouement dont ils font preuve lors de nombreuses missions de secours. Incendies, accidents, assistance aux personnes, catastrophes naturelles... Ils sont présents sur tous les fronts pour apporter soin et réconfort aux victimes. Internationalement reconnus pour leurs grandes compétences, les sapeurs-pompiers sont aussi régulièrement appelés à intervenir dans des pays étrangers. Toujours à la pointe de la technologie, ils n’hésitent pas à tester constamment de nouveaux matériels afin de répondre au mieux aux situations.

Sujets

• Sciences humaines
• L'art pompier
• Military
• Securite
• Sciences humaines et sociales
• Citoyenneté
• Carrière
• Métier
• Prévention
• Défense
• Pompier
• Militaire

Informations

• Publié par: NANE Editions
• Date de parution: 14 janvier 2014
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782843681332
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

raconte-moi… expliquez-moi…
racontez-moi… explique-moi…
Les pompiers
Ouvrage collectif Nane Éditions / Christine Ligonie – Quentin de Pimodan Illustrations : Kevin Lucbert



16, rue de Marignan – 75008 Paris Téléphone 01 53 83 95 78 – Fax [phone] [e-mail] www.nane-editions.fr
Préface


Les pompiers, qu’ils soient civils ou militaires, représentent une seule et même famille, unie autour des mêmes valeurs d’altruisme, de don de soi et de courage.
Être pompier aujourd’hui, c’est être à l’écoute de nos sociétés en perpétuelle évolution. C’est savoir répondre à toutes ces situations d’urgence qui peuvent plonger nos concitoyens dans la détresse physique et quelquefois morale. C’est savoir s’adapter aux évolutions de notre environnement qui rendent souvent nos interventions beaucoup plus complexes et dangereuses.
La plus grande richesse du corps des pompiers, ce sont les 250 000 hommes et femmes, militaires, professionnels ou volontaires, qui le composent aujourd’hui et qui s’engagent au quotidien au service des autres, parfois au prix de leur vie, dans des situations où leur générosité, leur préparation opérationnelle, leur sens du devoir et du sacrifice font la différence.
Général Gaëtan Poncelin de Raucourt Commandant la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Sommaire
Un peu d’histoire…
Qui sont les pompiers ?
L’éthique
Protocole et cérémonies
L’organisation des services d’incendie et de secours
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7
Les interventions
Mieux vaut prévenir…
Les équipements
La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Le Bataillon de marins-pompiers de Marseille
Lexique
Adresse utiles
Un peu d’ histoire
D e tout temps, les hommes se sont organisés pour prévenir les incendies et les combattre. En France, au fil des siècles, les secours furent assurés par dif­férentes corporations de métiers et par les communautés religieuses avant que soit instauré un véritable service public permanent avec des hommes entraînés.
 

SAVIEZ-VOUS QUE…
Les premiers seaux étaient en bois, certains en osier tressé et enduits de goudron. Vers 1600, des seaux en cuir furent confectionnés. Enfilés sur des bâtons, ils étaient facilement transportables.
 
Veilleurs de nuit et vigiles*
A utrefois le péril du feu était grand puisque les habitations étaient souvent faites de bois ou de chaume, éclairées à la chandelle et chauffées par des cheminées ou des poêles.
Les Hébreux et les Grecs organisèrent les premiers des rondes : des hommes, les veilleurs de nuit, étaient chargés de surveiller la ville de nuit. Lorsqu’un incendie survenait, ils devaient donner l’alarme, puis combattre le feu.
À Rome, les vigiles, qui faisaient la police, avaient aussi pour mission de combattre le feu. Leurs patrouilles étaient équipées de seaux, d’échelles et de « siphones » (grandes seringues). L’alimentation en eau était assurée par les aqueducs * et les fontaines.
 
Le service du feu au Moyen Âge
C harlemagne (742-814) fit désigner des habitants comme veilleurs de nuit. Sous Saint Louis (1214-1270), le « service du feu » était assuré par les ouvriers du bâtiment (maçons, charpentiers, couvreurs…) et les bateliers*.
 
 

Un veilleur de nuit, à Paris, au XVI e siècle.
 
Des charpentiers et des sanguettes
A u XVI e siècle, la lutte contre les incendies était confiée à certaines corporations du bâtiment. Les maîtres charpentiers devaient ainsi avoir une équipe prête à partir. Pour attaquer le feu, ils disposaient d’immenses seringues, les « sanguettes ». Au XVII e siècle, celles-ci furent remplacées par de petites pompes.
 


SAVIEZ-VOUS QUE…
Sainte Barbe est la patronne des pompiers, des artilleurs et des démineurs. Elle est fêtée le 4 décembre.
 

Pompe à incendie du XVIII e siècle, actionnée par un balancier.
 
La pompe hollandaise et le corps des gardes-pompes
E n 1699, François Dumouriez du Périer, acteur à la Comédie-Française, introduisit en France la pompe à bras après l’avoir vue fonctionner en Hollande. Elle comprenait un balancier qui actionnait un ou deux pistons, lesquels poussaient l’eau dans un tuyau flexible, ce qui permettait de la projeter à distance. Ces pompes étaient tirées à la force des bras ou par des chevaux (hippomobiles). Dumouriez du Périer obtint l’exclusivité pour sa construction et son exploitation. L’utilisation de ce nouveau matériel nécessita la création d’un personnel spécialisé.
En 1716 naquit le « corps des gardes-pompes », véritable service public permanent et gratuit, constitué d’hommes entraînés et encadrés. Un corps de ce type est créé par la ville de Paris en 1793.
 

SAVIEZ-VOUS QUE…
Chez les militaires, un sapeur est un soldat du corps du génie de l’armée de Terre qui utilise la sape, une pioche à large bord lui permettant de creuser et construire des tranchées, ou des ouvrages souterrains permettant de renverser un édifice.
 
 

Échelle automobile des sapeurs-pompiers de Paris, en 1911.
 

Casques du XIX e siècle.
 
Des gardes-pompes aux sapeurs-pompiers
L e pompier du Moyen Âge n’avait souvent pas d’autre choix que de creuser sous les bâtiments ou d’abattre des murs pour arrêter la propagation du feu. Ce travail, que l’on appelle « saper », est à l’origine du mot « sapeur-pompier » que l’on voit apparaître au début du XIX e siècle.
Le premier texte national relatif à leur organisation et à leur mission date de 1875. La première pompe à vapeur hippomobile (tractée par des chevaux) apparaît à cette époque, ainsi que l’utilisation du réseau télégraphique par les services d’incendie. Ce n’est qu’à la fin du siècle que des lignes téléphoniques apparaîtront, d’abord entre les théâtres et les postes de secours.
En 1900, la première auto-pompe, c’est-à-dire actionnée par un moteur, est mise en service à Paris et à Nancy. Durant le XX e siècle, le matériel et les équipements de lutte contre l’incendie ont beaucoup évolué.
 

SAVIEZ-VOUS QUE…
C’est en 1802 qu’est apparue l’appellation « gardes-pompes de Paris ». Elle est alors gravée sur les boutons des uniformes.

SAVIEZ-VOUS QUE…
Avec l’avènement du téléphone, l’alerte est plus rapide et plus efficace. ...