Les relations entre le Fuuta Tooro et l Emirat du Brakna (Moyenne Vallée du Sénégal)
306 pages
Français

Les relations entre le Fuuta Tooro et l'Emirat du Brakna (Moyenne Vallée du Sénégal) , livre ebook

-

306 pages
Français

Description

Ce travail de recherche sur la période 1850-1930 propose une analyse élargie des relations entre le Fuuta Tooro et l'Emirat de Brakna : la politique, le commerce, les pillages, les terres de culture, les interférences interfamiliales et interculturelles. Ces relations furent très complexifiées durant cette période, dans le contexte de réalisations des projets de conquêtes coloniales des territoires d'Afrique de l'Ouest organisés par la France.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2013
Nombre de lectures 57
EAN13 9782296536081
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les relations entre le Fuuta Tooro Ibrahima Abou SALL
et l’Émirat du Brakna (Moyenne Vallée du Sénégal)
Un terreau du colonialisme français : 1850-1903
eLes relations entre le Fuuta Tooro et l’émirat des Brakna au XIX siècle ont
fait l’objet de quelques études qui ont concerné essentiellement certains aspects
traitant des conf its liés aux pillages ou aux terres de culture situées sur la rive
droite du Maayo Mawngo (f euve Sénégal). Les relations entre le Fuuta Tooro
En entreprenant ce travail sur la période 1850-1903, l’auteur propose
et l’Émirat du Brakna (Moyenne Vallée du Sénégal)une analyse plus élargie des relations qui ne pouvaient se résumer à ces deux
aspects. Elles concernaient, en réalité, tout ce qui était susceptible de toucher,
à l’époque, les relations entre des peuples ou des pays voisins : la politique, le
Un terreau du colonialisme français : 1850-1903commerce, les pillages, les terres de culture, les interférences interfamiliales et
interculturelles. Ces relations furent très complexif ées durant cette période,
dans le contexte de réalisations des projets de conquêtes coloniales des
territoires d’Afrique de l’Ouest organisés par la France.
Ibrahima Abou Sall est un historien originaire du Fuuta Tooro. Il travaille
e esur les pays du bassin inférieur du Maayo Mawngo au XIX et XX siècles,
leurs conquêtes et administrations coloniales françaises. Il participe aussi à
des travaux de recherche sur les émigrations internationales des Fulbe et leurs
conséquences dans la problématique identitaire. Auteur de 14 articles, son
premier ouvrage, Mauritanie du sud : Conquêtes et administration coloniales
françaises (1890-1945), a été publié aux Editions Karthala en juin 2007.
ISBN : 978-2-336-29186-4
32 €
Les relations entre le Fuuta Tooro
Ibrahima Abou SALL
et l’Émirat du Brakna (Moyenne Vallée du Sénégal)





Les relations entre le Fuuta Tooro
et l’Émirat du Brakna


Sociétés Africaines et Diaspora
Collection dirigée par Babacar SALL

Sociétés Africaines et Diaspora est une collection universitaire à
vocation pluridisciplinaire orientée principalement sur l'Afrique et sa
diaspora. Elle accueille également des essais et témoignages pouvant
servir de matière à la recherche. Elle complète la revue du même nom
et cherche à contribuer à une meilleure connaissance des réalités
historiques et actuelles du continent. Elle entend également œuvrer
pour une bonne visibilité de la recherche africaine tout en restant
ouverte et s'appuie, de ce fait, sur des travaux individuels ou collectifs,
des actes de colloque ou des thèmes qu'elle initie.

Déjà parus

Jean-Marcellin MANGA, Jeunesse africaine et dynamique des
modèles de la réussite sociale, 2012.
Ibrahima SIGNATE, L’Afrique condamnée à l’espoir, 2012.
Mody NIANG, Le clan des Wade. Accaparement, mépris et
vanité, 2011.
Mandiaye GAYE, La problématique de la citoyenneté au
Sénégal, 2011.
Amadou-Mahtar M’Bow, Aux sources du futur, 2011.
AmLe monde en devenir, 2011.
Fadel DIA, Wade-Mecum ou le wadisme en 15 mots-clés, 2010.
Mamadi CAMARA, Où va la Guinée? Mémorandum à un ami
pour sauver notre pays, 2010.
Aldo AJELLO, Brasiers d'Afrique. Mémoires d'un émissaire
pour la paix, 2010,
Thierno DIOP, Léopold Sédar Senghor, Majhemout Diop et le
marxisme, 2010.
Sidiki KABA, La Justice universelle en question. Justice de
blancs contre les autres, 2010.
Seidik ABBA, Rébellion touarègue au Niger. Qui a tué le
rebelle Mano Dayak ?, 2010.
Mandiaye GAYE, Le Sénégal sous Abdoulaye Wade.
Banqueroute, corruption et liberticide, 2010.
eM Boucounta DIALLO, La crise casamaçaise. Problématique
et voies de solutions, 2009.
Seidik ABBA, La presse au Niger. Etat des lieux et
perspectives, 2009. Ibrahima Abou SALL






Les relations entre le Fuuta Tooro
et l’Émirat du Brakna
( Moyenne Vallée du Sénégal)



Un terreau du colonialisme français
1850-1903
















L’HARMATTAN







































© L'HARMATTAN, 2013
5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-336-29186-4
EAN : 9782336291864
In memorium
J’avais dédié mon mémoire de maîtrise soutenu le vendredi 28 juillet 1978 au
Département d’Histoire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de
l’Université de Dakar (Sénégal) à mon cousin Aamadu Muttaar Saako dit Ceerno
Muttaar (1929- lundi 3 janvier 1983) qui m’avait accueilli chez lui, à Saint-Louis
du Sénégal, en octobre 1967 pour me permettre de poursuivre mes études
secondaires. Je fus inscrit au lycée Charles de Gaulle. Je faisais partie des élèves (80
Noirs et 20 Bîdhân) qui avaient été exclus définitivement des établissements
secondaires de Mauritanie, suite aux conflits raciaux de février-mars 1966 contre la
politique d’ethnocide culturelle par l’arabisation du pays. Son nom ne peut que
continuer d’être inscrit en tête de cette nouvelle version, avec celui de mon frère
eraîné Abdul Ajiiju Sal dit Ceerno Hajjata (Mardi 1 janvier 1924-Jeudi 11 août
2011) avec lequel il avait organisé mon transfert à Saint-Louis.




Transcriptions phonétiques
La transcription des mots en wolof, en sooninke et en Pulaar dans cette
étude est conforme au décret n°81-O72/P.G. /M.E.N. (Ministère de
l’Education nationale) du 15/07/81 fixant les alphabets respectifs de ces trois
langues en caractères latins qui étaient en vigueur au défunt Institut des
1langues nationales de Mauritanie . Cette transcription est identique à celle
adoptée par l'Etat sénégalais, bien que dans les deux pays, les partisans (de
plus en plus nombreux) de la consonne ny adoptée par la conférence de
Bamako (1963) et l'U.N.E.S.C.O. refusent d'employer la consonne ñ. Nous
avons pris le choix d’utiliser celle de Bamako
Transcription et prononciation des termes
2en Pulaar
- L’alphabet Pulaar se compose de 31 lettres :
                         
 

Quatre des trente une lettres se prononcent de la même manière qu’en
français : a, i, k, o,
- La lettre g se prononce toujours dur (comme dans bague) e se prononce toujours é Exemple. : elo, varan
- La lettre u se prononce toujours ou (comme dans sou) Exemple : ufde,
pourrir j se prononce toujours dj. (Comme dans Djenne). Exemple : jalo,
houe.
- La lettre ñ se prononce comme le ñ espagnol. C’est le n + y comme le gn
français (dans agneau). Exemple : ñalawma ou nyalawma.
- La lettre   se prononce comme dans le mot anglais singer ou le mot
franglais camping. Elle est plus fréquente à l’intérieur des mots. Elle est
utilisée pour la nasalisation des lettres k, g. Exemple. : da ki ou danki,
hangar. L’orthographe  k ou nk est optionnelle.
-Les lettres    et  sont des consonnes implosives. Il faut les avoir
entendues pour se rendre compte exactement des sons qu’elles représentent.
Exemple. : irde (traire), a i (racines

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