Senghor sans le superlatif
102 pages
Français

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Senghor sans le superlatif , livre ebook

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Description

9 octobre 1996, le monde entier à travers sa plus grande représentation culturelle, l'UNESCO, a célébré le 90è anniversaire de Léopold Sédar Senghor, académicien et ancien Président de la République du Sénégal. Le Président du Sénégal Abdou Diouf avait déclaré qu'il voulait "une célébration sobre, mais digne". L'événement a toutefois débordé le lignes de confinement pour prendre une grande ampleur avec notamment le nom de Senghor scellé dans l'Histoire...


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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2014
Nombre de lectures 25
EAN13 9782336362205
Langue Français
Poids de l'ouvrage 25 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0474€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Birama Diadji Touré








SENGHOR SANS LE SUPERLATIF
Copyright

« Ce livre a été édité grâce au Fonds d’aide à l’édition
du ministère de la Culture et de la Communication
du Sénégal / Direction du Livre et de la Lecture »

© L’HARMATTAN-SÉNÉGAL, 2014
« Villa rose », rue de Diourbel, Point E, DAKAR

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattanl@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-71231-4
Remerciements
À Son Excellence Monsieur le président Abdou Diouf
À Son Excellence Monsieur le président Macky Sall
À la Délégation générale à la Francophonie
Au ministère de la Culture et du Patrimoine
À la Fondation Léopold Sédar Senghor
À Messieurs :

Bara Tall, PDG TALIX
Cheikh Omar Ann, APROSI
Mbaye Sarr, SENECARTOURS
Mactar Sylla, MS Consulting
Ibrahima Lô, DLL.
PRÉFACE

Président Abdou Diouf

Journaliste du service public, Diadji Touré a eu l’occasion d’approcher et de connaitre l’homme auquel il rend hommage dans cet ouvrage richement documenté, fruit d’un travail de longue haleine dont le résultat est à la hauteur des espérances.

Pour avoir été un proche collaborateur de l’homme célébré en ces pages, je puis affirmer sans risque d’être contredit que le premier président de notre pays, du haut de son humilité légendaire, accepterait néanmoins ce titre Senghor sans le superlatif . Ne disait-il d’ailleurs pas que le Sénégalais aimait à abuser du superlatif ?

À la lecture de cet ouvrage, ce sont de nombreux souvenirs qui sont remontés à ma mémoire et j’ai éprouvé un grand plaisir à revoir toutes ces photographies et images que l’auteur a eu la bonne idée de cueillir et recueillir, comme pour nous offrir un florilège, une anthologie, c’est-à-dire, un beau bouquet de fleurs.

Journaliste, Diadji Touré voit quasiment en Senghor un membre de sa corporation tant le poète-Président était marqué par une volonté d’éducation et d’information. Pédagogue, il l’a été pour tout un peuple tout comme il a été le défenseur d’une information intelligible au service de la construction d’un Sénégal nouveau. Il est bon que cela soit rappelé et mis en perspective par tous les témoignages rassemblés dans ce livre.

Il est agréable de voir tous les hommages rendus à notre premier Président car son héritage est encore vivace et, je l’espère, ne s’éteindra jamais. Lui rendre hommage, c’est se souvenir que nous devons beaucoup à cet homme exceptionnel qu’il fut, c’est se souvenir que nous devons beaucoup à cette impulsion qu’il a donnée à notre pays, c’est se souvenir que sans lui la Francophonie ne serait pas.

Alors, au nom de tous les merveilleux dons qu’il nous a faits, il est bien normal de continuer à le célébrer encore et toujours car il est important que son œuvre soit connue des plus jeunes pour les guider et leur donner les ailes dont ils auront besoin pour guider, à leur tour, notre pays vers des lendemains encore plus prospères.
AVANT-PROPOS

9 octobre 1996, le monde entier à travers sa plus grande représentation culturelle, l’UNESCO, a célébré le 90 ème anniversaire de Léopold Sédar Senghor, académicien et ancien Président de la République du Sénégal.

Son pays, le Sénégal ne pouvait pas être en reste.

De retour d’un voyage à Paris, le Président Abdou Diouf avait déclaré qu’il voulait « une célébration sobre, mais digne ».

L’événement a toutefois débordé les lignes de confinement pour prendre une grande ampleur avec notamment le nom de Senghor scellé dans l’Histoire par celui-là qui lui a succédé à la tête de l’État avec la dénomination d’une avenue, d’un stade et d’un aéroport ! 1

Un colloque international, des expositions et diverses manifestations culturelles jusqu’à Mbin Diogoye dans le Joal natal du Président Poète ont marqué cet anniversaire avec un plan de communication à la dimension de l’événement :

Des affiches géantes avec la photo du Président Senghor en gros plan revêtue de sa signature L.S.Senghor, la photo du Président Abdou Diouf en dessous dans la pose de penseur qu’il affectionne, l’index sur la joue, et plus bas un photomontage représentant la population que les deux hommes d’État semblent prendre à témoin pour la gestion du Patrimoine Sénégal !

Une affiche géante a été fabriquée à cette occasion.

Des spots à la radio et à la télévision pour annoncer l’événement avec en fond sonore le « grand coffre vocal » de la Diva de la chanson sérère et Mascotte du Président poète : Yandé Codé Sène ; ainsi que le chaud souffle du saxophone de Bira Guèye accompagnant Mada Thiam dans « Xandalou », le chant hommage à Senghor à l’occasion du 1 er Festival mondial des Arts nègres 2 .

À la télévision, le spot s’est voulu encore plus élaboré avec les effets de la « 3 D » et du « morphing » qui étaient en vogue depuis le fameux clip de Michael Jackson « Black and White » ; Senghor était ainsi présenté à travers les âges avec ses métamorphoses !


Un film documentaire a été réalisé par Birama Diadji Touré, ancien présentateur et grand reporter à la Radiotélévision sénégalaise, ancien correspondant à la Deustche Welle qui était au moment de la célébration le coordonnateur de la commission communication dont le premier responsable était Me Boucounta Diallo.

Monsieur Touré était alors le conseiller en communication du ministère de la Culture dont le chef de département était Abdoulaye Élimane Kane, professeur de philosophie et vice-président du comité national piloté par un autre homme d’État et ancien collaborateur du Président Senghor, Monsieur Moustapha Niass, occupant le poste de ministre des Affaires étrangères.

« Senghor sans le Superlatif » est le titre de ce film documentaire.

Nous avons ainsi tendu notre micro et braqué notre caméra sur des personnalités dont on a transcrit les propos dans ce manuscrit qui est la réplique de l’élément audiovisuel, enrichi toutefois par des notes d’explications et des références historiques qui ne pouvaient pas être prises en compte dans le DVD.

L’on a eu toutefois le souci de rendre les propos exactement comme ils ont été tenus par leurs auteurs ; avec des silences, des hésitations, des répétitions voire des lapsus qui sans doute reflètent des états d’âme ou d’esprit, car le temps aussi aura fait son œuvre sur les réflexes et la mémoire.
1 Voir les coupures de presse mises en annexes.
2 Objectifs du Festival Mondial des arts nègres : » parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d’affirmer la contribution des artistes et des écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches. Le festival s’est tenu du ler au 24 avril 1966.

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