La Traite des fourrures
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La Traite des fourrures , livre ebook

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Description

Le monde fascinant des Amérindiens et des marchands de fourrure à l’époque où la quête des peaux de castor entraîne l’exploration du Nord-Ouest canadien. Il faut faire la connaissance de Pierre Radisson, La Vérendrye, Grant Cuthbert, etc.
Autres titres de la collection « À la découverte du Canada » :
Les défenseurs
Les Premières nations
Les Vikings
La Nouvelle-France
Les rebelles
Les loyalistes
La Grande Guerre
Le chemin de fer
L’héritage noir
La Gendarmerie royale du Canada

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2011
Nombre de lectures 9
EAN13 9782896114597
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les ditions des Plaines re oivent
pour leur programme de publication
l aide du Programme de subventions globales
du Conseil des Arts du Canada et du Conseil
des Arts du Manitoba et l aide financi re du gouvernement
du Canada par l entremise du Programme d aide au
d veloppement de l industrie de l dition (PADI ).

Donn es de catalogage avant publication (Canada)
Livesey, Robert, 1940
La traite des fourrures
( la d couverte du Canada) Comprend un index. Traduction de : The Fur Traders.
R impression. Publi originellement : Saint Lambert, Qu bec ditions H ritage, 1993. ISBN 2 921353 48 2
1. Fourrures Commerce Canada Histoire Ouvrages pour la jeunesse.
2. Canada D couverte et exploration Ouvrages pour la jeunesse. 3. Nord Ouest canadien D couverte et exploration Ouvrages pour la jeunesse. 4. Indiens d Am rique Canada Ouvrages pour la jeunesse. I. Smith, A. G. ( Albert Gray ), 1945 II. Titre. III. Collection : Livesey, Robert, 1940 la d couverte du Canada.
FC3207.L5814 1997 j971 C96 920180 X
Copyright : 1989 Robert Livesey et A.G. Smith Publi par Stoddart Publishing Co. Limited
Premi re dition fran aise Les ditions H ritage inc. 1993 Tous droits r serv s
D p t l gal: 1 er trimestre 2001, Biblioth que nationale du Canada Les ditions des Plaines
Pour Alex et Nancy, avec tendresse



Nous desirons remercier le "trappeur Rob Little, Josie Hazen, Susan Johnston, Mich le Bonifacio, Greg Miller, David Densmore, Sandra Tooze et les biblioth caires de la biblioth que publique d Oakville, de la biblioth que du Coll ge Sheridan et de celle de VUniversit de Windsor pour Vaide qu ils nous ont apport e dans la r alisation de ce livre.
Table des mati res
Introduction
CHAPITRES
1. Le gibier
2. Les chasseurs
3. Les femmes et la traite des fourrures
4. La "baie au nord
5. Vers l ouest jusqu aux Rocheuses
6. La premi re travers e du continent
7. L preuve des rapides
8. L astronome
9. Les peuples indig nes du Nord Ouest
10. Le massacre de Seven Oaks
11. Des amis la rescousse
Index
Introduction
Un nouveau monde
Imaginons une terre trang re, dont les dimensions et les richesses d passent l imagination. Cette contr e est peupl e de centaines de tribus indig nes ind pendantes qui prot gent jalousement leur territoire contre les envahisseurs. Il n existe aucune route pour voyager au travers des for ts touffues, les seules voies de communication sont les cours d eau. A l extr mit de ce continent myst rieux, des dizaines de milliers de kilom tres, s tend l oc an Pacifique.
Lorsque les Europ ens tablissent les premi res colonies sur la c te est de l Am rique du Nord (d abord dans le Vinland, puis en Nouvelle France et ensuite en Nouvelle Angleterre), ils ne connaissent ni la taille ni la forme de ce continent immense. Ils posent le pied sur les bords d un nouveau monde explorer. La recherche du "passage vers l Ouest n est pas la seule raison qui pousse les premiers explorateurs braver les dangers de la nature sauvage.
L exploration du Canada est due principalement l existence d un petit animal industrieux, le castor. En Europe, les fourrures de castor sont en tr s grande demande, surtout pour fabriquer les chapeaux la mode. Au fur et mesure de la disparition de la population de castors dans l est de l Am rique, les hommes blancs doivent aller chercher les peaux de castor plus loin l ouest et au nord.
Cet innocent petit animal a entra n la destruction des cultures am rindiennes du continent, la mort de milliers de Blancs et d indig nes, et l exploration de l Am rique du Nord. On reconna t maintenant l importance du r le du castor puisqu il est devenu le symbole national du Canada et qu on le retrouve au dos des pi ces de monnaie canadiennes de cinq cents.
CHAPITRE 1 Le gibier
Le castor
Avant l arriv e des Europ ens, il y a environ dix millions de castors en Am rique du Nord. Les familles de castors n aiment pas se d placer, ou migrer; elles ont des habitudes s dentaires et restent toujours dans la m me r gion.
Un castor adulte p se de 14 28 kg. Il n a qu un seul partenaire sexuel et les petits naissent en mai. Les port es sont habituellement de deux six b b s. La m re allaite ses petits pour six semaines seulement, mais les jeunes vivent pendant un an pr s de leur m re dans le terrier familial. Dans les 48 heures qui suivent sa naissance, le jeune castor re oit de son p re sa premi re le on de natation. Il atteint l ge adulte vers deux ans et demi et se met la recherche d un partenaire. Une hutte de castors h berge en moyenne neuf membres d une m me famille, de tous les ges.
Cet animal se nourrit de v g taux et il en fait des provisions sous l eau pour l hiver, pr s de sa hutte. Cette r serve provient des bouleaux, des peupliers, des saules et d autres arbres au bois dur. L t , il d vore les racines de diverses plantes aquatiques.
Contrairement aux cureuils, aux marmottes et aux ours, les castors n hibernent pas et s adaptent la temp rature hivernale gr ce leur paisse fourrure. Les castors vivant plus au nord poss dent une fourrure plus paisse, plus fonc e et plus belle que leurs cousins du Sud. La capture la plus pr cieuse du chasseur est un jeune castor dont les poils de couverture sont noirs et doux (jusqu cinq cm de long) et les poils de bourre sont plus p les et plus courts (moins de trois cm de long). Lorsqu on examine un poil de la fourrure du castor au microscope, on y voit de nombreux petits barbillons. Ce sont ces barbillons qui rendent cette fourrure si apte la fabrication des chapeaux.
La chasse intensive du castor par les indig nes, pour r pondre la demande des Blancs en peaux, entra ne la disparition de plusieurs communaut s de ces b tes dans Test de l Am rique. Les troqueurs et les trappeurs doivent se d placer de plus en plus vers le nord et l ouest pour obtenir leurs pr cieuses pelleteries. Aucun animal fourrure n chappe leur convoitise et certaines esp ces, comme le bison, sont menac es d extinction.
Les huttes des castors
Les castors sont de grands b tisseurs et ils travaillent en commun l dification de leurs demeures. D abord, ils rigent un barrage en travers d un cours d eau pour lever le niveau de l eau. Ensuite, ils construisent une hutte de six m tres de large et de un deux m tres de haut dont les murs pais sont faits de branchages et de petites pierres plates ciment s avec de la boue.

À l int rieur de la hutte, on retrouve une pi ce circulaire de deux m tres de diam tre et d un m tre de haut. Le sol de cette pi ce est de dix cm plus lev que le niveau de l eau. Il y a deux sorties immerg es un m tre de la surface; chacune de ces galeries a de deux trois m tres de long et un demi m tre de large. La premi re est la sortie habituelle et l autre est r serv e l approvisionnement. En plus de sa hutte, le castor creuse des tani res poss dant aussi des entr es sous l eau le long des berges de la rivi re.
L limination des castors
Le c l bre explorateur David Thompson explique dans son journal la raison de la disparition des castors.
Auparavant, les castors taient tr s nombreux, car la multitude de lacs et de rivi res leur fournissait un vaste habitat. Les Am rindiens n avaient que des b tons pointus aiguis s et durcis au feu, des tomahawks de pierre, des lances et des fl ches; avec de telles armes, ils ne pouvaient pas grand chose contre les castors rus s qui, sur les berges du lac, se construisent des huttes de plus d un pied (30 cm) d pais... Depuis l arriv e des hommes blancs cependant, les Am rindiens sont pass s de la pierre l acier et ont chang ces armes primitives pour des fusils meurtriers; maintenant, plus aucun animal ne leur r siste... Ainsi arm s, Us peuvent transpercer les huttes des castors et d molir leurs barrages, ce qui, en abaissant le niveau de l eau, expose les entr es des huttes et des terriers de ces b tes et les rend faciles attraper.
Une queue utile
La large queue plate du castor sert d avertisseur sonore en cas de danger; pour alerter ses compagnons, le castor la frappe bruyamment sur la surface de l eau.

Loutre
CHAPITRE 2 Les chasseurs
Les trappeurs
Avant de partir en voyage dans un endroit inconnu, il vaut mieux se procurer une carte de la r gion, de la ville, de la province ou du pays que Ton d sire visiter. Les premiers chasseurs d animaux fourrure n ont pas de cartes g ographiques, et les seules voies de communication travers la nature touffue sont les rivi res et les lacs. Ces trappeurs aventureux traversent hardiment des territoires inconnus la recherche de pelleteries.
Les premiers Blancs explorer le nouveau continent deviennent les amis des indig nes, les Am rindiens d Am rique du Nord, qui leur apprennent la survie dans la nature. Les Am rindiens connaissent aussi les routes maritimes et les sentiers forestiers qui conduisent l int rieur du vaste continent am ricain.
Les premiers Blancs qui osent explorer les profondeurs myst rieuses des for ts sont de jeunes Fran ais, les coureurs de bois. Ces aventuriers audacieux, rev tus de peaux de daim, sont des trappeurs farouchement ind pendants qui vivent de leur chasse dans une nature hostile.
La demande en Europe pour les chapeaux de castor transforme la traite des fourrures en v ritable commerce. Avec l tablissement de colonies anglaises situ es au sud de celles des Fran ais, la comp tition dans le commerce de la fourrure devient f roce. Les Iroquois s allient aux colons de la Nouvelle Angleterre, alors que les Hurons sont du c t des Fran ais. Ces alliances entra nent des guerres qui conduisent la quasi extermination des Hurons en 1649 et 1650.
Apr s la victoire des Anglais

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