Visions de l Empire du Milieu au 18e siècle en France
228 pages
Français

Visions de l'Empire du Milieu au 18e siècle en France , livre ebook

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Description

La publication des Mémoires concernant les Chinois contient un certain nombre d'enjeux. En font partie la situation des missions après la suppression de la Société de Jésus et les subsides attribués aux correspondants de Bertin, Ko et Yang, le discours philosophique, théologique et politique qui fait des Chinois les dépositaires de la Révélation confucéenne d'un despotisme éclairé, enfin la réponse qu'apporte à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert l'organisation encyclopédique du savoir chinois vu par l'intelligence missionnaire.

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Publié par
Date de parution 08 avril 2016
Nombre de lectures 23
EAN13 9782806108340
Langue Français
Poids de l'ouvrage 93 Mo

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Extrait

9HSMIKG*bacidg+
Vîsîons de l’Empîre du Mîlîeu e au 18 sîècle en France
Illustratîonsdes Mémoires concernant les Chinois1776-1791
Chao Yîng LEE
RENCONTRES ORIENT – OCCIDENT
Visions de l’Empire du Milieu e au 18 siècle en France
Illustrations des Mémoires concernant les Chinois 1776-1791 Chao Ying LEE
OUVRAGES PARUS DANS LA MÊME COLLECTION: e e 16.siècleau 21 Transferts artistiques. Entre Orient et Occident du 17 e e 15.Altérité rencontrée, perçue, représentée. Entre Orient et Occident du 18 au 21 siècle14.La traduction entre Orient et Occident. Modalités, difficultés et enjeux13.Entre Mer de Chine et Europe. Migration des savoirs, transfert des connaissances, e e transmission des sagesses du 17 au 21 sièclee e 12.siècles)Christianisme et Orient (17 -21 11.Mondialisation et identité. Les débats autour de l’occidentalisation et de l’orientalisation, e e 19 -21 siècles
10.Entre puissance et coopération. Les relations diplomatiques Orient-Occident e e du 17 au 20 siècle
9.De l’Orient à l’Occident et retour. Perceptions et représentations de l’Autre dans la littérature et les guides de voyage
8.Images de la Chine à travers la presse francophone européenne de l’Entre-deux-guerres
7.La diplomatie belge et l’Extrême-Orient. Trois études de cas (1930-1970)6.Passeurs de religions : entre Orient et Occident5.Droits humains et valeurs asiatiques. Un dialogue possible ?4.Perception et organisation de l’espace urbain. Une confrontation Orient-Occident3.The Korean War : A eurasian perspective
2.Individu et communauté. Une confrontation Orient-Occident1.La mort et l’au-delà. Une rencontre de l’Orient et de l’Occident
RENCONTRES ORIENT-OCCIDENT 17 Visions de l’Empire du Milieu e au 18 siècle en France
Illustrations des Mémoires concernant les Chinois 1776-1791
Chao Ying LEELouvain-la-Neuve 2016
Nous tenons à remercier particulièrement
M. Paul Servais, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, directeur de la collection « Rencontres Orient-Occident »
Daniel Rabreau, mon directeur de thèse, professeur à l’Université de Paris-Sorbonne, ainsi que tous les membres du jury, Jean-Michel Leniaud, Jean-Pierre Drège, Georges Métailié, Laurent Pinon
Mme Janine Barrier, historienne d’art ; Mme Michelle Magdelaine (C.N.R.S.) ; Mme Marianne Conjannot-le Blanc (Faculté des sciences humaines, à l’Université de Nan-terre) pour leur aide et appui
Toutes les personnes qui m’ont donné accès à leurs collections et m’ont permis de reproduire certains documents :
Mme Françoise Berard (Bibliothèque de l’Institut de France) ;
Mme Delphine Spicq (Collège de France, Institut des Hautes Etudes chinoises) ;
Mme Anne-Marie Mahe, MM. François Wyn, Vincent Reniel (Bibliothèque nationale de France)
Mme Jeanne Hollande (Musée de Versailles) ;
Mmes Anne-Catherine Biedemann, Isabelle Artaud (Réunion des musées nationaux) ;
Mme Cristina Cramerotti (Musée national des arts asiatiques Guimet) ;
M. Yorick Eustache (musée Leblanc-Duvernoy Auxerre) ;
Mme Solenne Coutagne (BIU Santé-université Paris Descartes) ;
Mme Eva Rothkirch (Staatsbibliothek zu Berlin)
Mme Claudine Kelle, M. Xavier Rognon, Mme Mariki Rognon
Mme Françoise Mirguet pour ses relectures et mise en page du texte
Ma famille, mon père Lee Chen Hwei, ma mère Chen chuen et mes deux frères, Li Sheng-shian, Li Wei-chen
D/2016/4910/16 ISBN©Academia-L’Harmattan s.a. Grand-Place 29 B-1348 Louvain-la-Neuve Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.
www.editions-academia.be
Introduction
e À partir du 18 siècle, et contrairement aux époques antérieures, ce sont les livres publiés en français qui deviennent une source importante d’information sur la Chine en Europe. Si, auparavant, ils mettaient l’accent essentiellement sur la géographie et adoptaient la forme de récits de voyages, ils changent radicale-ment : ce sont désormais des livres d’histoire et des études sinologiques érudites.
C’est notamment le cas d’une grande collection,Mémoires concernant l’Histoire, les 1 sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc. Des Chinois par les missionnaires de Pékin (Fig. 1), qui naît dans un contexte où la Compagnie de Jésus est déjà dissoute. Curieusement, cesMémoiressemblent avoir sombré dans un oubli presque com-plet, et pourtant ils contrastent fortement avec tous les écrits parus auparavant. Après la Révolution, seul le manuscrit d’unTraité de la chronologie chinoise, rédigé par le père Gaubil, est publié en 1814 par Silvestre de Sacy « pour servir de suite auxMémoires concernant les Chinois1776-1814». On ne trouve pas trace d’une réédition ultérieure, et un seul article a été publié à son sujet par Joseph 2 Dehergne « Une grande collection, Mémoires concernant les Chinois » , mais ne traitant aucunement de ses illustrations. Or nous verrons que la haute tenue scientifique de l’ensemble en fait le tout premier ouvrage de « sinologie » – le e terme ne sera forgé qu’en 1872, cette science ayant vu le jour courant 19 siècle. Les missionnaires s’étaient précisément fait un devoir de présenter au public français une vision réelle de la Chine, et si celle-ci apparaît bien dans le texte, c’est peut-être encore plus le cas à travers un certain nombre d’images qui ne sont plus des versions « traduites » par les différents auteurs, mais bien la stricte copie d’originaux. Ces illustrations, reproduisant fidèlement les sources chi-noises, sont en complète rupture avec celles des publications antérieures. Il 1 Mémoires concernant l’Histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc. Des Chinois par les missionnaires de Pékin, Paris, chez Nyon l’aîné, Libraire, rue du Jardinet, vis-à-vis la rue Mignon, près de l’Imprimeur du Parlement, avec approbation et privilege du Roi (1776-1791). 2 Joseph DEHERGNE, « »,Une grande collection, Mémoires concernant les Chinois 1776-1814 Bulletin de l'E.F.E.O.,LXXII, Paris, École d’Extrême-Orient, 1983, pp. 267-297.
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nous a donc semblé nécessaire de nous pencher sur ce sujet du plus grand inté-e rêt, et d’interpréter cette rupture par rapport aux gravures publiées du 16 au e milieu du 18 siècle, qui se répétaient d’un livre à l’autre.
e En France, au 18 siècle, époque des Lumières où s’élabore l’Encyclopédie, ont lieu de nombreux débats scientifiques, technologiques et politiques, avec en particulier une ouverture très nette et un grand intérêt pour la Chine. C’est dans ce contexte que LouisXVBertin et son ministre Henri-Léonard-Jean-Baptiste demandent aux jésuites des renseignements variés et approfondis sur la Chine. Quelle peut être en être l’utilité pour le royaume de France ?
Avant cette collection, les livres européens sur la Chine émanent d’auteurs qui ne se sont jamais rendus dans ce pays et qui ne connaissent pas la langue chi-noise. Cette nouvelle collection, écrite en Chine par des jésuites connaissant la langue, présente un caractère nouveau ; ainsi, les textes et les illustrations qui les accompagnent sont destinés à un public européen, auquel ils doivent s’adapter pour en être compris. La vision du pays qu’ils présentent est donc élaborée à travers le prisme de la culture européenne. C’est là le cœur des questions que nous souhaitons étudier. D’une part, les jésuites écrivent des ouvrages qui ré-pondent aux commandes d’informations sur les thèmes et les illustrations té-moignant de leur vision de la Chine ; à l’image du pays déjà connue en Europe s’ajoutent alors des informations et des perspectives dues au nouveau contexte des relations entre l’Empire du Milieu et la France, mais toujours vues et tra-duites par des Européens. D’autre part, un nouveau contexte politique et reli-e gieux, durant la seconde moitié du 18 siècle, suscite des changements dans la relation franco-chinoise où les jésuites se trouvent dans une situation défavo-rable. L’entreprise desMémoires, qui dépend directement du commanditaire Bertin et qui montre son rôle personnel de promoteur dans les échanges artis-tiques, culturels et politiques, pose plus généralement la question de sa propre vision de la Chine et, surtout de l’intérêt qu’elle représente pour les Français ?
L’ensemble des illustrations desMémoiresrépond aux deux thèmes majeurs qui e sous-tendent l’intérêt des Européens du 18 siècle pour la Chine : l’un est le débat sur l’antiquité de la Chine, l’autre celui sur les techniques et les sciences naturelles.
e L’interrogation sur l’antiquité de la Chine remonte au 17 siècle ; comment alors évoluent les illustrations européennes à ce sujet ? Dans quel point de vue s’inscrivent les illustrations de cette collection par rapport aux différentes hypo-thèses avancées à l’époque ? Que signifie le choix des thèmes et du style ?
Les illustrations des techniques, comme celles des sciences naturelles, mettent en lumière un thème nouveau, caractéristique de l’époque des Lumières : le style se révèle être chinois mais il est parfois européen, conforme à celui de
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l’Encyclopédie. Quels sont donc les enjeux de ces illustrations ? Un message poli-tique serait-il sous-jacent à la mixitude des images ? Enfin, quelle vision, quelle interprétation et quelle image de la Chine, les jésuites veulent-ils livrer aux Eu-ropéens ?
Les nombreuses illustrations qui éclairent les thèmes très divers de cette collec-tion peuvent se diviser en plusieurs catégories : les deux premières compren-nent des images explicatives d’objets et des illustrations scientifiques qui accompagnent sciences et technologies. Ensuite s’observent des illustrations qui traduisent la connaissance antique, enfin, on trouve des images proprement artistiques. Les deux dernières catégories éclairent, avec le thème important de l’antiquité chinoise, celui de la sinologie naissante.
La première catégorie d’illustrations montre l’importance quantitative de l’art 3 militaire et de la musique. Le volumeVIprésente trente planches illustrant les musiques chinoises ; cette partie rédigée par le père Amiot,De la Musique des 4 Chinois, tant anciens que modernesdéjà été éditée par l’abbé Roussier . Les avait illustrations représentent des instruments de musique, la manière d’en jouer et aussi les danses antiques pour le culte des ancêtres. Le père Cibot illustre aussi 5 en deux planches les différents jades utilisés en Chine comme pierres sonores . Les sources sont chinoises.
Les planches représentant l’art militaire se trouvent dans le volumeVII et en 6 partie dans le tomeVIII. Tout l’ouvrage est d’Amiot. Bertin écrira que « de tous les objets que j’ai recus, il n’en est aucun qui m’ait fait plus de plaisir que l’art 7 militaire des Chinois avec les dessins des évolutions qui y sont joints » . Il s’agit d’une innovation car, avant 1776, ce type de thème n’existait pas. Ces illustra-tions sur les instruments de musique et les armes montrent un grand souci du 8 détail et sont fidèles au style chinois .
3 Mémoires concernant les Chinois, vol.VI, 1788, pp. 2-254. 4 Le père Amiot rédigea un mémoire sur la musique des Chinois, de 1754 à 1776, publié dans le vol.VIdesMémoires concernant les Chinoiset en édition séparée en 1779. 5 Père CIBOT,Essai sur les pierres sonores de Chine,recu en 1774, édité et annoté par l’abbé Roussier. Mé-moires concernanl les Chinois, vol.VI, 1780, pp. 255-274. Les pierres sonores, par le choc d’un corps dur, rendent un son distinct et de quelque durée. 6 Mémoires concernant les Chinois, vingt-huit planches dans le vol.VII, 1780, trente planches dans le vol.VIII, 1782. 7 Paris, Institut de France, Ms. 1521, p. 116 v°, Bertin à Ko et Yang, le 17 décembre 1769. 8 Marilyn Lou HELD,China as Illustrated in European Books, 1705-1810, Master of Arts, Chicago, Illinois, The University of Chicago, 1973, pp. 35-36.
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La catégorie des illustrations scientifiques, contrairement aux ouvrages du e 17 siècle, se réduit à deux planches. Les jésuites avaient envoyé de nombreux 9 recueils d’images d’oiseaux et de plantes, mais celles-ci n’ont pas été publiées . Le volumeIV renferme ces deux planches, une sur le Che-Hiang, le daim qui donne le musc et l’autre sur le Mo-Kou-sin, le champignon chinois. Le père 10 Cibot rédige les notices qui sont descriptives, mêlant et abordant à la chinoise différents domaines, zoologie, botanique, médecine, mythologie, linguistique, et chasse, alors que l’image scientifique est purement occidentale.
La troisième catégorie illustre les signes de la connaissance antique et comporte des schémas conceptuels, des cartes historiques, des éléments de linguistique. L’ensemble essaie de présenter les connaissances de l’antiquité chinoise et in-siste sur l’originalité de la culture ancienne chinoise dans le volumeII. Cette partie est due au père Amiot ; d’abord une planche duSystème figuré des connais-sances Chinoises depuis la législation de hoang-ty(2 637 ans avantJ.C.) où un schéma construit par lui, comme une table des matières, explique les suites de planches : le ciel, I’homme, la terre, les écrivains célèbres, les éclipses du soleil et les trois cartes historiques, les trois planches des cultes du ciel ainsi que des hexa-grammes. Tout cela tend à prouver l’antiquité de la Chine.
La quatrième catégorie est composée des illustrations artistiques : portraits, scènes narratives et mythologiques qui illustrent la chronologie chinoise et l’histoire de l’antiquité chinoise. Les sources sont chinoises et copiées fidèle-ment des originaux chinois. En ce qui concerne le portrait, deux types coexis-tent : l’un de style occidental (au visage bien modelé) : le portrait de l’empereur 11 Kienlong au frontispice du volume I et portrait d’Amiot dans le volumeXV; l’autre de style chinois (sans modelé, où la calligraphique domine) ; Amiot a rédigé les cinquante-deux notices des portraits chinois, tout en portant un ju-gement défavorable à leur sujet : « rien de gracieux, ni de recherché, quant à la 12 manière dont ils sont peints » . Trois planches du volumeXIIIles illustrent animaux mythologiques, le mythe de la création du monde et celui de l’écriture à la manière chinoise. Parmi les illustrations de cette collection, deux séries de sujets narratifs sont particulièrement inspirées de sources chinoises. Elles appartiennent au domaine 9 Pierre HUARDet Ming WONG, « Les enquêtes françaises sur la science et la technologie e chinoises auXVIIIsiècle »,Bulletin de l’E.F.E.O., tome 53, fasc. 1, Paris, 1966, pp. 158-163. 10 Mémoires concernant les Chinois, vol.IV, 1779. CIBOT,Notice sur le Che Hiang, pp. 493-500, planche, p. 493 ;Notice du Mo-kou-sin, pp. 500-503, planche p. 500. 11 Mémoires concernant les Chinois, vol.XV, 1791, en tête, portrait d’Amiot, par Panzi, en 1789. 12 Ibid., vol.III, 1778,Avertissement, p. iii.
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artistique et prouvent aussi l’originalité et l’antiquité de la culture chinoise. L’une illustre l’inondation et la reconstruction de Yen-tcheou-fou (volumeIX), texte d’une chronique contemporaine ; l’autre éclaire une biographie de Confu-cius présentée comme un récit antique (volumeXII). Sur ce sujet, l’étude de Marilyn Lou Held montre que ces types de scènes narratives sont des exemples 13 uniques pour l’époque .
Dans un premier temps, nous tenterons de resituer le projet de Bertin dans ses contextes, ses objectifs et ses mises en œuvre. Après avoir brièvement présenté le commanditaire et les contextes dans lesquels ce projet voit le jour, nous exa-minerons la manière dont il s’élabore dans le temps, la manière dont il est reçu et diffusé. Nous nous pencherons ensuite sur les auteurs et les différents con-tributeurs, notamment les graveurs, aux volumes. Nous tenterons enfin de syn-thétiser à la fois les préoccupations et les thématiques qui caractérisent l’ensemble de la collection. Dans un deuxième temps, nous essayerons de cerner les caractéristiques spéci-fiques des illustrations, selon leur catégorie et en fonction de l’objectif poursui-vi. Il s’agira, de manière aussi systématique que possible, de replacer les illustra-tions dans leur contexte intellectuel et de production. Nous tâcherons ensuite de les confronter à celles des grands ouvrages antérieurs. Diachroni-quement, nous les comparerons aux traditions des illustrations européennes sur la Chine. Synchroniquement, nous les confronterons aux illustrations chinoises et aux illustrations des autres ouvrages européens sur la Chine contemporains de cette collection, pour préciser quels sont les thèmes et les éléments icono-graphiques chinois et quels sont les thèmes et les éléments européens. Enfin, nous chercherons à identifier les enjeux de cette iconographie et de ses changements de style. Quelques ouvrages nous ont apporté leurs lumières en ce qui concerne les gra-14 vures antérieures, en particulier le mémoire de Master de Marylin Lou Held , China as illustrated in European Books, 1705-1810, ainsi que la thèse d’Isabelle Landry-Deron,L’illustration des positions de la Compagnie de Jésus sur la querelle des rites chinois dans la « Description de l’Empire de la Chine et de laTartarie chinoise » du P. 15 Du Halde (1735)par ailleurs, sur le sujet des portraits l’article essentiel de ;
13 Marilyn Lou HELD,op. cit., p. 35. 14 Marylin Lou HELD,op. cit. 15 Isabelle LANDRY-DERON,L’illustration des positions de la compagnie de Jésus, sur la querelle des rites chinois dans la ‘Description de l’Empire de la Chine et de la Tartarie chinoise’ du P. Du Halde (1735), 2 vol., Paris, ThèseEHESS, 1999.
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