Mémoire de fin d'études. Initiation à la démarche de recherche

Geneviève Roberton

Description

Ce volume est consacré à l'UE 3.4 (S4, S6) Initiation à la démarche de recherche et à l'UE 5.6 Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques et professionnelles. Il inclut une méthodologie complète et richement illustrée pour construire un mémoire de fin d'études. Chaque chapitre comporte : • Un volet COMPRENDRE permettant d'acquérir les savoirs essentiels de manière claire et approfondie : les connaissances fondamentales y sont richement documentées et constituent des outils précieux pour la recherche infirmière telle qu'elle est désormais prévue dans le référentiel de formation infirmière mais aussi, au-delà, dans une visée de développement professionnel continu (DPC) ; • Des EXEMPLES CONCRETS issus du terrain, systématiquement analysés et mis en perspective dans une démarche didactique d'initiation à la recherche. Des annexes, en fin d'ouvrages, proposent des grilles d'évaluation pour les UE 3.4 et 5.6.

Sujets

• Médecine
• Spécialités médicales
• Médecine Générale
• Medical

Informations

• Publié par: Elsevier Masson
• Date de parution: 01 janvier 2012
• Nombre de lectures: 168
• EAN13: 9782294729317
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Le mémoire de fin d’études Initiation à la démarche de recherche
Unité d’intégration 5.6 et Unités d’enseignement 3.4

Geneviève Roberton
Masson SAS
Table of Contents
Cover image
Title page
Copyright
Préface
Remerciement
Introduction
Liste des tableaux
Partie I: S’initier à la démarche de recherche
Chapitre 1: Comprendre: la démarche de recherche
Chapitre 2: Agir: La recherche appliquée au domaine des soins
Chapitre 3: Transférer: adopter une posture de recherche
Partie II: Réaliser le mémoire de fin d’études
Chapitre 4: S’approprier les différentes étapes de la démarche de recherche
Chapitre 5: S’exercer aux trois premières étapes de la démarche de recherche
Chapitre 6: Rédiger le mémoire de fin d’études: De la réalisation à la production
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Glossaire
Index
Copyright
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© 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
ISBN : 978-2-294-71398-9
ELSEVIER MASSON S.A.S – 62, rue Camille-Desmoulins – 92442 Issy-les-Moulineaux cedex
Préface

Marie-Ange Coudray
Aborder le sujet de la formation à la recherche pendant les études de base d’un métier, et ici, spécifiquement, celui d’infirmier et d’infirmière * , pose toujours débat. Il y a parfois derrière cette question des attentes très fortes qui peuvent relever de stratégies de positionnement d’une profession autant que d’une volonté d’amélioration du niveau de compétences et de connaissances professionnelles.
Personne ne se fait chercheur au moment où il apprend les fondamentaux d’un métier, mais a contrario , c’est au moment où se fait l’intégration de ces fondamentaux que l’on peut comprendre la démarche de questionnement, l’utiliser pour interroger les savoirs et les pratiques et se référer aux résultats déjà produits par ses prédécesseurs.
Geneviève Roberton, qui a longuement mûri et expérimenté son sujet, pose ici le socle premier, indispensable à la réflexion et à l’action, pour que le futur professionnel infirmier acquière une démarche de questionnement et de recherche nécessaire à sa pratique quotidienne.
Le programme de 2009 des études en soins infirmiers a placé le diplôme d’État au niveau de la licence universitaire, c’est-à-dire au moment où sont posées les bases de « l’initiation à la recherche » sans que les étudiants ne soient encore qualifiés pour réaliser une recherche complète. D’où la difficulté pour les étudiants, comme pour les formateurs, d’approcher un domaine, d’en comprendre l’usage, d’en utiliser la démarche de questionnement et les résultats, sans réellement « réaliser une recherche ».
Cette distance obligatoire entre l’apprentissage d’une profession et l’entrée, comme chercheur, dans un processus aboutissant à la naissance de nouveaux savoirs pour cette même profession, est celle pendant laquelle la professionnelle va pouvoir utiliser ses apprentissages sur la recherche pour questionner le quotidien, s’étonner des manières de faire et de dire, et contribuer à introduire de nouvelles pratiques basées sur les résultats de la recherche.
Ensuite, et le chemin s’ouvre aujourd’hui plus facilement pour les infirmiers, le professionnel pourra poursuivre sa formation à l’université et s’inscrire dans un cursus lui permettant de participer au développement du savoir soignant infirmier.
En effet, la recherche concerne à la fois les fondements et les perspectives d’une profession. D’abord elle stabilise les savoirs en les référant à l’ensemble des savoirs du temps présent, elle contribue ainsi à la construction de pratiques pertinentes et adaptées. Puis elle ouvre des champs nouveaux, prospectant alentour dans une visée de développement et d’amélioration, trouvant des modes de pensée et d’agir plus adéquats encore, plus efficaces et plus soucieux du sens à donner au mot « soigner ».
L’enjeu pour les professionnels du « soin », se situe autour de ce mot apparemment simple dont les impacts sont complexes et engagent les personnes au delà des professions. La qualité d’une recherche se mesure certainement aux méthodes et aux moyens qu’elle prend pour aboutir, mais la pertinence et la « justesse » de cette recherche s’évaluent au regard du développement professionnel et de son usage pour les personnes concernées, s’apprécient au sens donné et aux visées de cette recherche.
C’est pourquoi il est important, ainsi que le fait Geneviève Roberton, de situer la recherche dans son contexte global en ouverture aux diverses manières d’explorer les domaines puisqu’il s’agit d’une profession à la croisée des approches et des disciplines.
Mais il est aussi essentiel de bien différencier ce qui relève d’une contribution à la recherche médicale de ce qui permet l’évolution des savoirs « soignants ». Ces deux aspects sont liés, c’est certain, mais aujourd’hui la contribution des infirmiers à la clinique et aux soins se doit d’être spécifiquement reconnue et développée par l’amélioration de ses bases scientifiques et de ses preuves.
Un des aspects de la spécificité de la recherche en soin s’inscrit autour de la question de « l’objet » de cette recherche, puisque celui-ci peut être proche du « sujet », personne soignée, qui, tout en ne devenant jamais « objet » lui même, peut être inclus, pour une part des « attributs » de sa personne, dans l’élaboration d’un processus de recherche. À ce stade, une grande lucidité est nécessaire, et le livre de Geneviève Roberton va dans ce sens, sans chercher à éluder cette question primordiale. Il existe des moyens légaux de protection du sujet, mais en amont, la réflexion dès la formation de base est essentielle à la construction d’une pensée scientifique objectivant les signes, les méthodes, les moyens sans, à aucun moment, réduire les personnes à cette seule forme.
Le livre de Geneviève Roberton se veut une base de réflexion sur la question de la recherche et un ouvrage pratique permettant à l’étudiant de creuser son sillon et de produire un mémoire de fin de formation. Cette ambition donne une légitimité à l’idée qu’il est possible d’apprendre et donc d’enseigner une démarche de réflexion, voire de réflexivité, dès la formation de base, et de vérifier tout de suite le bon usage de son esprit de questionnement, sa « pensée critique », sa logique de construction des idées, l’adaptation de ses outils au creusement d’une problématique liée aux soins et donc au bénéficie des personnes soignées.
C’est ainsi un livre utile dont il s’agit, qui va aider les formateurs et les étudiants, grâce aux situations concrètes développées, aux questions abordées et à la logique de construction, à clarifier leur propre idée de la recherche. Dans ce domaine, tout est proposition et si chacun peut cheminer à sa manière dans la guidance des étudiants, voici une contribution structurée et précieuse pour aider à la constitution d’une pensée infirmière de qualité.

* Lire partout infirmier et infirmière.
Remerciements
Je remercie très vivement Monique Michon, documentaliste, actuellement responsable du Centre de documentation de l’IFSI de Bourgoin Jallieu (Isère), pour son aide précieuse. Sa compétence et le travail mis en œuvre au Centre de documentation des instituts du Centre hospitalier Le Vinatier, ont constitué un atout majeur dans la rédaction de cet ouvrage.
Je remercie également Marie-France Huguet directrice de l’IFCS et de l’IFSI du centre hospitalier le Vinatier, pour sa collaboration.
J’adresse mes remerciements aux étudiants infirmiers et aux formateurs, trop nombreux pour les citer, qui ont, d’une manière ou d’une autre, participé activement à l’élaboration des nombreux exemples utilisés dans cet ouvrage.
Merci à Marie-Ange Coudray à qui j’exprime ma reconnaissance pour sa pertinente préface.
Merci à mon amie Muriel pour ses conseils et ses encouragements.
Enfin, je remercie tout particulièrement ma fille Delphine pour sa relecture, ses remarques judicieuses et son soutien.
Introduction

Public visé
Les manuels de méthodologies de recherche et de préparation au mémoire de fin d’études sont nombreux. Pourquoi en écrire un de plus ? Pour tous ceux qui sont désireux d’acquérir une culture scientifique, de comprendre les étapes de la démarche de recherche pour s’en approprier les prémices et pour s’engager dans cette formidable aventure qu’est la recherche infirmière. Cet ouvrage se veut ouvrir de nombreuses portes, faire découvrir maintes pistes, communiquer le « virus » de la recherche, cette envie irrépressible d’aller toujours plus loin dans la compréhension des phénomènes humains.
L’analyse des difficultés rencontrées et des défauts observés lors des corrections de mémoires professionnels comme universitaires, la consultation de la littérature à propos des mémoires professionnels ou universitaires, montrent que les étudiants « souffrent » surtout d’une insuffisance de méthodologie précise et assimilable. Il apparaît également de véritables lacunes rédactionnelles, tant au niveau du style, qu’à celui des règles typographiques et à la référenciation des auteurs. En outre, la coexistence de consignes à suivre et/ou de conseils méthodologiques, multiples et divergents s’avère un obstacle supplémentaire dans la réalisation d’un mémoire. Ce constat m’a motivée pour proposer un ouvrage complet, concret et pratique sur l’initiation à la démarc