Justice distributive ou solidarité à l échelle globale ?
246 pages
Français

Justice distributive ou solidarité à l'échelle globale ? , livre ebook

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246 pages
Français

Description

Avec le souci d'établir les jalons d'un "développement glocaliste" juste et équitable, Daniel Noumbissié Tchamo ouvre ici un débat en philosophie pratique sur la distribution des richesses et les nouvelles considérations sur le développement dans une société mondiale glocalisée. Le "principe de différence global " qui manque dans les politiques publiques et les institutions de redistribution de richesses est le point nodal de la discussion qui en découle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 6
EAN13 9782296493636
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

























































































JUSTICE DISTRIBUTIVE
OU SOLIDARIT É À L’ÉCHELLE GLOBALE ?






















Ouverture philosophique
Collection dirigée par Aline Caillet, Dominique Chateau,
Jean-Marc Lachaud et Bruno Péquignot

Une collection d'ouvrages qui se propose d'accueillir des travaux originaux
sans exclusive d'écoles ou de thématiques.
Il s'agit de favoriser la confrontation de recherches et des réflexions qu'elles
soient le fait de philosophes "professionnels" ou non. On n'y confondra donc
pas la philosophie avec une discipline académique ; elle est réputée être le fait
de tous ceux qu'habite la passion de penser, qu'ils soient professeurs de
philosophie, spécialistes des sciences humaines, sociales ou naturelles, ou…
polisseurs de verres de lunettes astronomiques.


Dernières parutions

Stéphane VINOLO, Clément Rosset : la philosophie comme anti-ontologie,
2012.
Roger TEXIER, Descartes, la nature et l’infini, 2012.
Dominique CHATEAU, Dialectique et antinomie ? Comment penser, 2012.
Jean-Paul CHARRIER, Une étrange modernité, 2012.
Jean-Thierry NANGA-ESSOMBA, La philosophie de l’altérité d’Emmanuel
Levinas, 2012.
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2012.
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politique, la culture, l’écologie, 2012.
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XVIIe siècle, 2012.
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Stanislas DEPREZ, L’homme, une chose comme les autres ?, 2012.
Bertrand DEJARDIN, Ethique et esthétique chez Spinoza, Liberté
philosophique et servitude culturelle, 2012.
Stefano BRACALETTI, Le paradigme inachevé. Matérialisme historique et
choix rationnel, 2012.
Laurence HARANG, La valeur morale des motifs de l’action. Motivation
éthique et motifs, 2012.
Daniel Noumbissié Tchamo








JUSTICE DISTRIBUTIVE
OU SOLIDARIT É À L’ÉCHELLE GLOBALE ?

John Rawls et Thomas Pogge






Préface de Stéphane Chauvier

















































© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-57036-8
EAN : 9782296570368
DEDICACE


A ma grand-mère, princesse Wockgoué Delphine, la première
« Université » où j’ai appris que le pauvre n’est pas pauvre.

A René Putzeys qui savait mieux que d’autres ce que veut dire
l’accueil de l’Autre dans sa différence.











































































REMERCIEMENTS

Ce livre est le fruit de soutiens multiformes. J’exprime ma profonde
reconnaissance à toutes les personnes et les entités qui y ont contribué, de
près ou de loin, même si elles ne sont pas citées ici.
Je tiens d’abord à remercier mes amis sincères du Luxembourg, membres de
La Vie Nouvelle, pour une alternative personnaliste et citoyenne, pour leurs
encouragements. Ma gratitude va également à toute l’équipe de l’ONG de
coopération pour le développement, ASTM (Action Solidarité Tiers-Monde)
Luxembourg, pour des années de collaboration fructueuse.
Lukas K. Sosoe, Jean Paul Resweber, Matthias Kaufmann, Norbert
Campagna, Dietmar Heidemann et Stéphane Chauvier m’ont prodigué des
conseils scientifiques avisés. J’en suis vraiment reconnaissant. Je me suis
efforcé d’en tenir compte autant que faire se peut. Mais les insuffisances et
les maladresses du présent livre n’engagent que son auteur.
Je remercie particulièrement Hubert Hausemer qui a procédé à une lecture
appliquée du manuscrit définitif.
Merci enfin à tous mes parents du Nord et du Sud pour leur dévouement.
































































PREFACE

Si l’on nous parlait d’un pays dans lequel 45% des habitants n’ont droit
qu’à 5% du revenu national, tandis que 20% se partagent 75% de celui-ci,
nous serions sans doute enclins à nous représenter ce pays comme un vestige
oublié de l’âge féodal ou comme quelque tyrannie ploutocratique
particulièrement brutale. L’idée que ce pays puisse être juste et bien ordonné
ne nous viendrait certainement pas à l’esprit.
Des pays de ce type existent peut-être encore dans le monde présent.
Mais ce qui est certain, c’est que le monde lui-même, pris comme un tout,
ressemble à un pays de ce genre : à l’échelle du monde, 5% du revenu
mondial est absorbé par 45% de la population mondiale, soit 3 milliards de
personnes qui, pour cette raison, vivent avec moins de 1,75 euros par jour,
tandis que 20% des habitants de la planète se partagent 75% du revenu
1mondial .
Le monde est-il pour cela un vaste système féodal ou une tyrannie
ploutocratique globale particulièrement brutale ? Le monde est-il si
évidemment injuste et mal ordonné ?
Si la question se pose, c’est que le monde n’est précisément pas un pays.
Le monde est fait d’une pluralité de pays, d’une pluralité d’États, mais il
n’est pas lui-même un vaste pays, un grand État cosmopolite. Or qu’est-ce
que cela change ? Pourquoi ce qui est évidemment injuste à l’échelle d’un
État peut-il ne plus l’être à l’échelle internationale ? Pour une raison
conceptuelle fondamentale qui est qu’un État est, en principe, un pôle de
responsabilité. Si une personne est moins riche ou moins heureuse qu’une
autre parce que, simplement, elle n’a pas fait ce qu’il était en son pouvoir de
faire pour se rendre aussi riche ou aussi heureuse que l’autre, nous ne
jugerons pas que la situation résultante est injuste : la responsabilité exclut
l’injustice. Or ne peut-on soutenir que chaque État est responsable du niveau
de bien-être de sa population et que, dès lors, si des écarts importants
apparaissent entre le niveau de bien-être de populations de différents États,
ces écarts ne peuvent être imputés à un ordre distributif mondial injuste,
mais, simplement, à la responsabilité des États concernés ?
Cette thèse forte, dénian

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