L homme, sa genèse et sa durée
202 pages
Français

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L'homme, sa genèse et sa durée , livre ebook

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Français

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Description

Dans ce second volume, l'auteur parachève son anthropologie philosophique et complète sa vision unitaire de l'homme. Il y analyse la genèse et la constitution des structures de l'homme, de la matière à la psyché, ainsi que la durée de sa vie, aspects destinés à compléter le fondement de cette unité. Ici comme ailleurs, cette idée unitaire de l'homme repose sur une problématique de l'homme comme animal de réalités.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 26
EAN13 9782296479135
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’HOMME,
SA GENÈSE ET SA DURÉE
Ouverture philosophique
Collection dirigée par Aline Caillet , Dominique Chateau ,
Jean-Marc Lachaud et Bruno Péquignot

Une collection d’ouvrages qui se propose d’accueillir des travaux originaux sans exclusive d’écoles ou de thématiques.
Il s’agit de favoriser la confrontation de recherches et des réflexions qu’elles soient le fait de philosophes "professionnels" ou non. On n’y confondra donc pas la philosophie avec une discipline académique ; elle est réputée être le fait de tous ceux qu’habite la passion de penser, qu’ils soient professeurs de philosophie, spécialistes des sciences humaines, sociales ou naturelles, ou… polisseurs de verres de lunettes astronomiques.


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X AVIER Z UBIRI


L’HOMME,
SA GENÈSE ET SA DURÉE
Études anthropologiques II


Traduit de l’espagnol par
Léonel Dal Corno et Philibert Secretan
Titre original
Sobre el Hombre
Traduction avec l’aimable autorisation de la
© Fundación Xavier Zubiri
© Alianza Editorial, S.A., Madrid, 1986


© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-56891-4
EAN : 9782296568914

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
PRÉSENTATION
L’homme , sa genèse et sa durée est un texte inédit, que Zubiri écrivit en 1982-1983 pour parachever ses études anthropologiques. Il correspond à la seconde partie de l’ouvrage original espagnol.
Ce volume se structure autour de trois chapitres et d’une conclusion : la « genèse de la réalité humaine », de la matière à la psyché ; la « constitution de la réalité humaine », de l’embryon à l’homme, en trois étapes successives : les niveaux de l’activité psycho-organique, l’activité cérébrale et l’activité intellective, l’activité cérébrale et l’activité optionnelle : la liberté ; le « cours de la vie : de la naissance à la mort, élément structurant de la vie.
Fidèle à sa méthode philosophique, l’auteur y décrit, avec une minutie toute zubirienne, les différentes phases de la constitution, de la genèse de la réalité humaine et le cours de la vie.
Zubiri est avant tout soucieux de donner à son anthropologie une vision unitaire de l’homme. Selon ses termes, la question essentielle « n’est pas de parcourir les aspects concrets que l’homme comporte, mais de montrer positivement comment tous ces aspects émergent, inéluctablement, de ce qu’on considère comme la structure primaire et radicale de l’homme ». Et cette structure radicale pose justement le problème de ce que l’homme est en soi : un animal de réalités.
En parachevant ses études anthropologiques, X. Zubiri nous fait partager sa vision totale de l’homme : de la genèse physique à sa constitution personnelle, morale et sociale. C’est ce qu’il considère comme sa vision totale de l’homme. C’est au fond une démonstration de sa définition de l’homme comme « animal de réalités ».
Déjà son Traité de l’essence il avait été question de la façon dont la réalité se structure autour d’un noyau essentiel du réel comme un « construit » systémique : un système de notes constitutives, constitutionnelles et adventices, dont les premières en constituent précisément l’essence. Dans sa trilogie : Intelligencia sentente , Intelligence et logos , Intelligence et raison , il était surtout question de l’homme comme appréhenseur de la réalité, considéré davantage comme un être doué d’intelligence que de raison. Dans Sobre el hombre , il est question de l’homme, de sa réalité et de ses structures, de sa genèse et de sa durée, et la manière dont se constitue son être dans sa triple dimension : individuelle, sociale et historique. C’est l’anthropologie de X. Zubiri.
Mais cela suffit-il à définir une anthropologie philosophique ?
Dans sa version classique, l’anthropologie philosophique était un discours sur l’homme, un savoir placé entre la cosmologie (science du monde) et la théodicée (science de Dieu) : la science de l’homme.
Pour le Cardinal Mercier, chef de file de rénovateurs du thomisme, il entend sous le nom d ’anthropologie la philosophie de l’homme, qu’il oppose à la psychologie considérée par lui comme la philosophie de l’âme. Sa thèse consiste à « affirmer l’unité substantielle de l’homme » {1} .
On peut situer l’anthropologie philosophique de X. Zubiri dans la ligne définie par Mercier, mais avec une différence essentielle : il n’est plus question d’une « substance » mais d’une « substantivité ».
Car pour Zubiri l’homme n’est pas une substance mais une substantivité ; c’est-à-dire un « construit structurel » ou système de notes essentiellement ouvert. Mais ouvert parce qu’inachevé. C’est-à-dire qu’il est une réalité telle que, du fait de sa structuration, toutes ses notes, y compris les physico-chimiques, se déterminent, au regard de sa propre réalité, de sa manière d’être « de soi », simplement d’une manière inachevée, ouverte. C’est un système structurel inachevé précisément pour pouvoir être viable y compris organiquement. Et il n’est viable que du fait d’être ouvert. Et il l’est parce qu’il est un système. Il ne le serait pas s’il était une substance, car alors l’ouverture ne serait le propre que des facultés dites supérieures.
Or, l’homme n’est pas une substance mais un système substantif. C’est donc la structure entière du système humain, et non seulement sa « partie supérieure », qui est inachevée au regard de son mode de réalité, de sa manière d’être « de soi ». Et ce système fonde structurellement aussi bien l’unicité de son action, la variété de ses moments spécificateurs que le caractère ouvert du système en tant que tel.
C’est la thèse centrale de l’anthropologie zubirienne.
Dans sa Conclusion, Zubiri nous rappelle que le but de cette étude a été de présenter une idée unitaire de l’homme. Ce qui équivaut à préciser ses structures fondamentales constitutives ; à chercher à savoir ce que l’homme a justement de problématique : non seulement ce que notre savoir à son sujet a de problématique, mais aussi ce que l’homme lui-même en tant que réalité est quelque chose de problématique.
Et pour rechercher cette idée unitaire, il faut donc considérer l’unité structurelle de l’homme, afin de voir comment de cette unité émergent les différents aspects que l’on considère d’habitude

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