L Inde dans mon salon
140 pages
Français

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L'Inde dans mon salon , livre ebook

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Description

Ce livre ne décrit pas un pèlerinage en Inde
mais au coeur de mon âme.
Face aux épreuves, Rosette Pipar a souvent rêvé de fuir le quotidien pour trouver un sens à sa vie. Depuis 30 ans, elle a consommé livres, séminaires, conférences, retraites… tout en apprenant, certes, mais en ressentant comme un « vide » récurrent. Ce devoir d’être heureux provoquait anxiété et détresse. Écartelée entre sa réalité
personnelle et ses aspirations profondes, elle réfléchit aux sources de la souffrance. Exaspérée de chercher un baume ailleurs, elle décide de créer une autre forme de spiritualité vivante, des outils, les siens.
« Inutile d’aller en Inde pour grandir spirituellement »
Signe encourageant de sa démarche, Rosette Pipar avoue ce songe fulgurant,
une sorte d’injonction. Quelque 20 000 mots surgirent comme un clin d’oeil de l’Univers. Ce début de livre témoigne de sa révolte envers tous les « coachs de la foire spirituelle ». Lucide, elle décide de se réapproprier sa vie. Surgit une épreuve inattendue qui la dévaste. Épuisée, elle suit la recommandation : une cure de santé… en Inde !
A son retour, elle ne pouvait plus renier la foi des pèlerins… Un temps de réflexion
intérieure, au large de la Crête, lui révèle alors que « l’écriture lui a permis de
formidables rencontres, des échos à ses questionnements ». Le déclic !
Dès lors, elle partage avec nous comment apprécier véritablement la vie… celle
qui s’offre à nous, chaque jour. A votre tour, repérez et comprenez ce point de bascule qui va vous réhabiliter avec le Bonheur, déjà présent dans votre vie !
A découvrir en urgence, pour savourer votre existence au quotidien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897264116
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À La Voix qui m’a insufflé ce récit.
Avis
Les textes en italiques indiquent les propos intégralement recueillis, de façon intuitive, en septembre 2012.


« … trouver en soi, sans se retirer du monde, un espace sacré, un absolu, comme un morceau de ciel accessible à tous, et qui ne se vend ni ne s’achète. »
Anselm Grün, moine bénédictin


Avant-propos
La voix intérieure… le cadeau des mots
L ’idée de ce livre et une importante partie de son contenu m’ont été dictées intuitivement. Un beau jour, alors que j’étais en route vers Québec, soit à quelque trois cents kilomètres de chez moi, des mots ont déferlé avec, en point de mire, ce titre lancinant comme un ver d’oreille : « L’Inde dans mon salon ». Au volant de ma voiture, un mini magnétophone à portée de main, je les ai accueillis durant tout le trajet. Pendant que je conduisais, je me sentais à la fois déconnectée de la réalité, et en même temps en totale fusion avec une sorte d’énergie bienfaisante. Incrédule, j’ai laissé venir à moi ces messages jaillis de je ne sais où, qui me parlaient avec une grande simplicité. J’étais soudainement envahie d’une douce sensation de plénitude. Je venais, sans doute, d’ouvrir la porte de l’inconscient, de mon âme connectée avec l’au-delà ou plutôt l’au-dedans, avec cette énergie qui ne demandait qu’à s’exprimer. Cette boussole intérieure semblait vouloir faire le tour du jardin de ma quête vitale, celle que je menais depuis toujours, en saisir les méandres et m’indiquer la voie de l’instant empreint de foi et de simplicité. Les mots, mes amis de toujours, se manifestaient.
Au départ, je voulais garder ce texte pour moi, comme une réflexion personnelle, un clin d’œil de l’Univers qui semblait me donner un petit coup de pouce pour avancer sur mon chemin, alléger ma quête existentielle, avec simplicité. J’interprétai alors l’essence de ce texte comme une « révélation » dont le message principal s’imposait avec force : Inutile d’aller en Inde pour grandir spirituellement. L’Inde se référant ici, non seulement à tout voyage initiatique dans quelque pays que ce soit, mais aussi à la panoplie, ou plutôt, à la foire de la spiritualité, de toutes les méthodes de développement personnel dont les marchands de bonheur nous bombardent sans cesse. J’y avais goûté, moi aussi, depuis près de trente ans.
Aucune méthode, pourtant, n’avait jamais réussi , semble-t-il,à étancher ma soif de bonheur, notre quête à tous.
L’invitation
L’esprit en pleine ébullition, j’accueillais cet embryon de songe teinté, certes, d’une sorte de révolte exaspérée et obsédante qui m’exhortait à ne plus chercher ailleurs la recette du bonheur. Arrêter de remettre mon sort entre les mains de coachs spirituels de tout acabit. Avant tout, j’y voyais une invitation à me reconnecter avec mon propre pouvoir. Lui seul pourrait m’éclairer sur ce dont j’avais besoin pour évoluer dans le respect de mes talents et en toute sérénité. Je revendiquai alors le chemin à contresens de tout ce qui était proposé par ces nouveaux évangélistes, ces spécialistes en relation d’aide qui s’arrogeaient le pouvoir de nous aider à changer nos vies, à accomplir nos missions, et qui, souvent, concluaient leurs exposés, de façon candide et, somme toute, paradoxale, en affirmant que : « Tout le pouvoir e st en vous ! » en ayant soin de nous vendre leur formation onéreuse, la plupart du temps, et rarement personnalisée comme s’il existait une recette magique prête à l’emploi grâce aux webinaires ou autres moyens de communication à distance. J’entamais une sorte de « décroissance personnelle » ou devrais-je dire plutôt de remise à niveau consciente pour me reconnecter avec ma nature profonde, faisant fi de tous ces gourous modernes. Je voulais, en quelque sorte, me délester de leur cacophonie que je trouvais de plus en plus oppressante, déblayer ma route de tous ces concepts et recommandations pour que je puisse à nouveau écouter mon intuition personnelle et me faire confiance pour grandir à mon rythme dans cette vie. J’étais loin de me douter qu’il en serait autrement, car finalement je suis allée, moi aussi, en Inde, par le plus grand des hasards...


Introduction
L’écrit intuiti f… trop facile ?
Vivre, c’est naître lentement. Il serait un peu trop aisé d’emprunter des âmes toutes faites ! Saint-Exupéry (Antoine de), Pilote de guerre
I l me fallut quatre ans pour comprendre la raison de ce texte qui m’avait foudroyée , et trois autres années pour oser le publier. La peur, sans doute, toujours elle, ce sentiment d’imposture qui m’empêchait de rester connectée à ce qui semblait trop facile. Par-dessus tout, je ne voulais surtout pas devenir, moi aussi, une de ces « gourous » revendiquant une nouvelle méthode de développement personnel. Je sentais pourtant, au plus profond de mon être, qu’il fallait que je témoigne de ce qui m’était arrivé. Mon rêve, c’était l’écriture et voilà que quarante pages m’étaient offertes en un seul après-midi ! Près de 20 ٠٠٠ mots ! Pas un roman, plutôt un essai via l’écrit, mon outil de prédilection. Les mots allaient m’aider à exprimer ce qui, au fond de mon âme, macérait depuis trop longtemps déjà.
Cette miraculeuse connexion avec quelque chose en moi qui ne demandait qu’à vivre
Tout ce qui est aisé peut paraître suspect, n’est-ce pas ? J’avais la tête dure. Je m’acharnais à penser que l’écriture intuitive était le fruit d’un heureux hasard. Pourtant, c’est bien l’intuition qui m’avait aussi poussée à écrire plusieurs livres dont mon premier « bébé », justement intitulé « Désir d’écrire », qui avait jailli, tel un volcan exacerbé, en un essai intimiste en 2007. En l’écrivant, j’avais ressenti cette miraculeuse connexion avec quelque chose en moi qui ne demandait qu’à vivre. Impression étrange et jouissive. Au fil des ans, des dizaines de poèmes aussi s’étaient présentés, comme ça, nonchalamment, pour évoquer mes états d’âme, les rencontres, les souffrances ou les bonheurs du jour. L’écriture brute révélait des instants de vie. Je les voyais comme des polaroïds de moments vécus ou de songes soudain cristallisés.
Lentement, je commençai à recevoir des commentaires à propos de mes livres 1 , écrits sur divers sujets et en diverses circonstances, toujours avec une infinie aisance et une sorte de connexion avec un ailleurs. Je finis par me rendre à l’évidence. Non seulement, le hasard n’y était pour rien, mais, en plus, mes écrits semblaient susciter une certaine réflexion, une sorte de résonance auprès de quelques lecteurs rencontrés au détour de salons du livre. Par-dessus tout, je l’avoue, les mots m’étaient nécessaires. J’écrivais pour moi avant tout. C’était vital. Je me suis alors rappelée la phrase de Marguerite Duras : « C’est écrire qu’il fallait que je fasse ». Ces mots hantèrent longtemps mes pensées. Loin de moi, pourtant, l’idée d’oser me comparer à cette grande âme de l’écriture dont le propos et le style me fascinent. Cette phrase m’obnubilait car je sentais, au fond de moi, l’appel viscéral de l’écrit. Je l’avais d’ailleurs « crié » dans mon premier livre « Désir d’écrire » 2 lorsque je m’étais totalement dédiée à lui, l’écrit.
Je la sens en moi
cette voix qui,
au fil des incertitudes,
s’est accrochée à son rêve fou
pour lentement mûrir à la vie.
Du fond de mes entrailles,
je perçois ce filet murmure
prêt à éclore
comme un bourgeon
brisant sa coquille,
comme un poussin
craquant son ciel
pour enfin respirer
la vie. 3
Un nouveau regard
Trouver, en chacun de nous, cet espace fluide qui nous convient et qui contribue à notre expansion
Voulant renouer avec le filon de l’écriture, laisser toute la place à l’écrit , ma passion, ma joie, je relus ce texte lors d’un voyage en Crète, quatre ans plus tard. Je me permis de le laisser vivre au grand jour en complétant les premières pages. Elles étaient porteuses de sens. En les survolant, je compris leur raison d’être. Ces

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