La dictature chrétienne coloniale
98 pages
Français

La dictature chrétienne coloniale , livre ebook

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98 pages
Français

Description

Le colonisateur a imposé aux colonisés l'apprentissage de sa religion, parce qu'il était convaincu que ces populations indigènes en avaient besoin. Cette éducation est venue se superposer à une autre, ancienne et naturelle, ancrée dans les moeurs. Ce mélange a suscité un mal-être, provoquant des scléroses. C'est ainsi que sera dénoncé l'inconfort que ressentent, dans l'Eglise, les héritiers des victimes de la dictature chrétienne coloniale.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2012
Nombre de lectures 35
EAN13 9782296484801
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La dictature chrétienne coloniale
Philippe Eugène Biyong
La dictature chrétienne coloniale Religions d’emprunt et religions endogènes Préface de Pierre Gisel
Publié avec le concours de l’UNIL de Lausanne
© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-96466-2 EAN : 9782296964662
A Catherine et Pierre Gisel, à qui je dois l’essentiel de mon parcours de recherche
Remerciements
A Nicole et Jean pierre Zang, Chantal et Martin Max Hoegger qui ont pris une part importante dans ce cheminement de recherche. Aussi, pour tous les non-dits de l’exceptionnelle amitié qu’ils nous ont toujours témoignée.
PRÉFACE
Je ne vais pas, dans cette préface, focaliser sur ce que dit l’auteur en partie III, en lien avec des textes que j’ai pu écrire. Sinon dans mes remarques finales. Non, le plus important, c’est ce qui précède. Dont la lecture m’a impressionné. D’abord dans ce qui s’y transcrit d’un itinéraire. Passant d’un christianisme africain habité à un retour critique sur l’héritage reçu, sur ce qu’il obture et qui travaille, sourdement et négativement, au cœur du présent, l’empêchant de s’épanouir. Les mots sont lourds : domination, mépris, réduction et aliénation, abus, viol. « On s’est fait rouler ». D’où, au présent justement : une absence 1 de points de repère, une identité plus duelle , ou tiraillée, que véritablement métissée et qui serait forte d’une singularité propre ; tiraillée, pour commencer, entre une voie autre, extérieure, non acculturée – celle du colon –, et la voie, la nostalgie plutôt, ou le rêve, d’un retour à une culture, à une religion aussi – mais c’est au fond tout un –, africaines. Et en laissant alors non résolue, à vrai dire escamotée, la question quand même irrépressible, et légitime, d’une participation au cours du monde, universel.
Un itinéraire impressionnant. De fait, pour l’auteur : un retournement. Comme une évidence arrivée à mûrissement. Mais l’impressionnant tient aussi, et plus encore, à la posture. Tout entière faite du refus des alternatives usuelles. Ni les récriminations prises dans l’infini de la dénonciation et de son seul jeu, venant souvent se substituer à l’affirmation d’une vérité désormais évidée, parce que démasquée et
1  Des problèmes de « carte d’identité », dirait le Nigérian Jean-Marie Ade Adiafi (cf. son romanCarte d’identité, Paris, Hatier, 1980).
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