Le rêve et la chute
102 pages
Français

Le rêve et la chute , livre ebook

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102 pages
Français

Description

Dans les années 1970, au Chili, l'auteure adhère à la secte du Mouvement humaniste, de l'Argentin Silo, qui s'inspire des méthodes enseignées par Gurdjieff. Ce témoignage d'une ancienne adepte est le récit d'une expérience mystique singulière l'ayant profondément marquée, vécue dans le contexte de la doctrine de l'éveil. Elle livre autour de ce récit son analyse et ses réflexions métaphysiques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2012
Nombre de lectures 23
EAN13 9782296480841
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le rêve et la chute
Récit d’une quête d’absolu
Maria London
Le rêve et la chute
Récit d’une quête d’absolu Préface de Michel Cazenave
Du même auteur Le Livre de Carmen, )ndigo & Côté-Femmes, ʹͲͲ͹. Tisseuse de mémoires de la Patagonie aux Balkans, L'(armattan, coll. « Graveurs de mémoire », ʹͲͲ͵.
Ces deux mêmes ouvrages ont été publiés en espagnol au Chili : El libro de Carmen,Editorial Forja, ʹͲͲͺ. El Hilo del Medio, Ril Editores, ʹͲͲͳ.
Le présent ouvrage a été traduit en espagnol par l’auteur et publié au Chili : Cuatro entraron al Paraíso,Editorial Forja, ʹͲͳͳ.
La version en espagnol de ces livres peut être obtenue en France : http://london-maria.blogspot.com/
L’auteur remercie : Laetitia Boeuf-Terrazzoni pour ses corrections. Dominique Jaussein ȋhttp://djaussein.com/Ȍ pour la photo qui illustre la couverture de ce livre.
En couverture, Albatros © D. Jaussein.
© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-56902-7 EAN : 9782296569027
PRÉFACE
Voici un texte qui ne peut laisser indifférent, tant il est chargé d’humanité, tant il nous interpelle au plus profond, tant on sent que son auteur y a mis tout son cœur, et cherche à comprendre, sans ménagement ni sans acrimonie non plus, ce qui a pu lui arriver – et ce que cela pouvait signifier pour elle. Bien sûr, devant tout ce qui nous est rapporté (mais qui est aussi ausculté, et interrogé avec la volonté quasi désespé-rée d’y apporter le minimum de lumière), notre réaction presque instinctive est de parler d’un phénomène sectaire. Car on voit bien comment, tourmentée presque malgré elle par une angoissante quête spirituelle, Maria London se confie dans son adolescence à quelqu’un qui, d’une certaine manière, exige tout d’elle : une obéissance sans concession, mais aussi un réaménagement radical de ses façons de voir la vie et d’y occuper sa juste place (mais quelle est la juste place en cette matière ?). Oui, il y a là beaucoup des ingrédients qui sont la signature d’un enseignement de secte. Mais peut-on pourtant vraiment en parler ? Il y a sans doute une sujétion psychique – mais enfin, l’auteur garde toujours un « quant à soi », fût-il fragile et parfois à éclipses, et on constate comme elle met en doute cette dénomination peut-être paresseuse derrière laquelle nous aimerions tant nous réfugier.
Les réponses trop faciles sont-elles vraiment des répon-ses ? Car il y a une authenticité bouleversante dans le récit qui nous est fait d’une telle recherche de soi. Et la question se pose aussitôt : dans quel monde vivons-nous, que des interrogations au fond métaphysiques ne puissent être normalement reçues, intégrées, acceptées, en dehors de certaines formes aux limites de la « normalité » ? On sent bien que, ces questions, l’auteur se les pose en constatant combien ses inquiétudes proprement spirituelles « s’emparaient d’elle » alors que rien, dans son éducation, ne l’y préparait réellement, – comme l’écho d’un « autre pays » qui surgissait en elle et, finalement, ne voulait plus la lâcher. De l’enseignement qu’elle reçut si jeune, elle s’est finalement échappée, sans vouloir pourtant (ce serait sans doute trop facile) stigmatiser celui qui le lui avait transmis – puisque, tout au fond, il y avait certainement quelque chose en elle qui y acquiesçait et qui, en fin de compte, en avait sans doute besoin. D’où cette recherche inlassable qu’elle mène depuis, et qui peut, me semble-t-il, se résoudre dans ces questions très simples : quelle était donc la nécessité d’une telle expérience, à quoi correspondait-elle, de quoi était-elle le signe ou, dans le contexte qui est le nôtre, le symptôme ? Non point qu’elle fût pathologique par essence, mais qu’elle pût se présenter sous cette figure eu égard aux conditions dans lesquelles nous vivons… Il est toujours émouvant de voir quelqu’un plongé dans une telle quête de soi-même – là où, peut-être, le vrai Soi dépasse de toutes parts notre pauvre et misérable moi, et « frappe incessamment à la porte » pour se faire reconnaître.
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Comme si l’inquiétude n’en avait jamais terminé de nous tarauder, dès le moment que nous sommes confrontés à cette part de nous-mêmes qui est d’abord de l’ordre du mystère. Michel Cazenave
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