Mythologie hindoue
398 pages
Français

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Mythologie hindoue , livre ebook

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Description

Véritable dictionnaire encyclopédique émaillé d'innombrables récits, cet ouvrage emmène le lecteur dans le monde fascinant de la mythologie hindoue. Les divinités y sont classées en fonction des textes où elles apparaissent, mais aussi selon la hiérarchie qui règle leurs rapports entre elles, des divinités majeures des Veda et des Purâna aux divinités mineures, incluant les demi-dieux des grandes épopées, les plantes, les animaux et les oiseaux sacrés. Un ouvrage complet et passionnant, qui nous permet d'accéder à la connaissance d'une foisonnante mythologie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2006
Nombre de lectures 134
EAN13 9782336272481
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

www.librairieharmattan.com harmattanl @wanadoo.fr diffusion.hannattan@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2006
9782296000131
EAN : 9782296000131
Mythologie hindoue
Védique et pouranique

Jean-Laurent Savoye/
Sommaire
Page de Copyright Page de titre INTRODUCTION PRÉFACE A LA PREMIÈRE ÉDITION PRÉFACE A LA SECONDE ÉDITION PREMIÈRE PARTIE - LES DIVINITÉS VÉDIQUES
CHAPITRE I - LES VEDA CHAPITRE II - LES DIEUX VÉDIQUES. GÉNÉRALITÉS. CHAPITRE III - DYAUS ET PRITHIVÎ CHAPITRE IV - ADITÎ ET LES ÂDITYA CHAPITRE V - AGNI CHAPITRE VI - DIVINITÉS DU SOLEIL OU DE LA LUMIÈRE CHAPITRE VII - LES DIVINITÉS DE L’ORAGE CHAPITRE VIII - SOMA CHAPITRE IX - TVASHTRI OU VISHVAKARMAN CHAPITRE X - YAMA
DEUXIÈME PARTIE - LES DIVINITÉS POURANIQUES
CHAPITRE I - LES PURÂNA CHAPITRE II - BRAHMA CHAPITRE III - BRAHMÂ ET SARASVATÎ CHAPITRE IV - VISHNU ET LAKSHMÎ CHAPITRE V - LES INCARNATIONS OU AVATÂRA DE VISHNU CHAPITRE VI - SHIVA CHAPITRE VII - UMÂ CHAPITRE VIII - LES FILS DE SHIVA ET PÂRVATÎ CHAPITRE IX - LE RÉCIT POURANIQUE DE LA CRÉATION CHAPITRE X - LA DIVISION DU TEMPS DANS LES PURÂNA
TROISIÈME PARTIE - LES DIVINITÉS INFÉRIEURES
CHAPITRE I - LES DIVINS RISHI CHAPITRE II - KUVERA CHAPITRE III - LES DEMI-DIEUX DU RÂMÂYANA CHAPITRE IV - LES DEMI-DIEUX DU MAHÂBHÂRATA CHAPITRE V - LES PLANÈTES CHAPITRE VI - LES ASURA CHAPITRE VII - OISEAUX ET ANIMAUX SACRÉS CHAPITRE VIII - GANGÂ CHAPITRE IX - LES ARBRES SACRÉS CHAPITRE X - DIVINITÉS MINEURES DIVERSES CHAPITRE XI - LES ÊTRES SURNATURELS, MAIS NON DIVINS
NOTES INDEX
INTRODUCTION
William J. Wilkins, ministre congrégationaliste, part en 1867 comme missionnaire aux Indes britanniques. Il a vingt-quatre ans. Il reste quatre ans pasteur de l’Union Chapel de Calcutta, pour se consacrer ensuite à l’évangélisation du Bengale. Il rentre en Angleterre en 1884 et décède subitement en 1902. Ses expériences et ses contacts avec les hindous lui inspirent plusieurs ouvrages, en particulier Modern Hinduism (1881), qui décrit la foi et les rituels de l’hindouisme du nord de l’Inde, et Hindu Mythology, Vedic and Puranic (1882), ouvrage destiné, selon la préface de la première édition, à combler une lacune, dans la mesure où il n’existe aucun dictionnaire « complet et systématique traitant de ce sujet ». Classement systématique des divinités, collection de textes hindous déjà traduits, compterendu « honnête et impartial » des données de l’hindouisme, telles sont les prétentions de Wilkins, qui dispose pour ce faire d’une importante documentation.
La plus ancienne source mentionnée par Wilkins est Ephraïm Chambers, né en 1680 et père de l’encyclopédie moderne, dont la Cyclopaedia, or An Universal Dictionary of Arts and Sciences , parue à Londres en 1728, a exercé une grande influence sur l’ Encyclopédie de Diderot et sur l’ Encyclopædia Britannica. Il cite encore les œuvres sanskrites traduites en anglais par Sir William Jones (1746-1794), considéré comme l’un des pères des études indiennes, qui fonde en 1784 l’Asiatic Society du Bengale et traduit les premiers textes sanskrits authentiques. Sir William Jones pense déjà que sanskrit, latin et grec, mais aussi gothique, celtique et ancien persan ont la même origine, une langue commune, que Max Müller, plus tard, qualifiera d’ aryenne . On trouve également quelques références au voyageur et naturaliste français Pierre Sonnerat (1749-1814), dont le Voyage aux Indes orientales et à la Chine, publié en 1782, a connu un immense succès. Le sanskritiste Henry Thomas Colebrooke (1765-1837) constitue une autre référence importante. Nommé secrétaire de la Compagnie des Indes, Colebrooke étudie la langue, la littérature, la législation et la philosophie hindoues. Il est nommé en 1805 chef de la justice à Calcutta, puis regagne l’Angleterre, où il fonde l’Asiatic Society de Londres en 1823. Ses principaux mémoires ont été publiés dans les deux volumes de Miscellaneous Essays (1827). William Ward (1769-1823) participe à Serampur, avec William Carey et Joshua Marshman, à la première mission de la Baptist Missionary Society, fondée en 1792. Des informations recueillies lors de son séjour au Bengale, il compose un ouvrage en quatre volumes, parus de 1817 à 1820, A View of the History, Literature and Mythology of the Hindoos. Edward Moor rejoint l’East India Company en 1783 ; après une carrière militaire passée en grande partie à Bombay, il revient en Angleterre en 1806 pour raisons de santé. Hindu Pantheon, paru en 1810, est suivi, en 1811, de Hindu Infanticide, l’un des premiers ouvrages consacré à l’infanticide des filles en Inde et aux mesures destinées à éradiquer ce fléau. Bibliothécaire adjoint au British Museum, le révérend Thomas Maurice (1754-1824), historien et poète anglais, fait paraître, dans les années 1790, Indian Antiquities et History of Hindustan. Quant au colonel Vans Kennedy (1784-1846), il s’intéresse au sanskrit et au persan, puis édite en 1828 Researches into the Origin and Affinity of the Principal Languages of Asia and Europe et, en 1831, Researches into the Nature and Affinity of Ancient and Hindu Mythology. L’Allemand Theodor Benfey (1809-1881), spécialiste de sanskrit et de linguistique comparée, enseignant à l’Université de Göttingen, fait paraître entre autres ouvrages, en 1859, Pantschatantra : Fünf Bücher indischer Fabeln, Marchen und Erzählungen, qui retrace l’influence des fables indiennes de l’Iran à l’Europe occidentale.
D’autres auteurs occupent une place privilégiée dans la documentation de Wilkins. L’orientaliste écossais John Muir (1810-1882) fait ses études à l’Université de Glasgow et à l’East India Company‘s College de Haileybury, avant de partir en 1829 en Inde, où il encourage l’étude du sanskrit. Rentré à Edimbourg en 1853, il y occupe, en 1862, la chaire de sanskrit à l’Université. De 1858 à 1870 sont édités les cinq volumes de son ouvrage Original Sanskrit Texts on the Origin and History of the People of India. Né à Bombay, le sanskritiste Monier Williams (1819-1899) fait ses études à l’East India Company. A partir de 1841, il étudie le sanskrit à l’Université d’Oxford, sous la direction du professeur Horace Hayman Wilson qui, depuis 1831, y développe la collection de manuscrits sanskrits. Diplômé en 1844, il enseigne le sanskrit, le persan et l’hindoustani à Haileybury. En 1860, à la mort d’Horace Hayman Wilson, il obtient la chaire de sanskrit de l’Université d’Oxford, que briguait également Max Müller. Il fonde ensuite l’Oxford’s Indian Institute, qui ouvre ses portes en 1896. Il est l’auteur de divers ouvrages, parmi lesquels The Study of Sanskrit in Relation to Missionary Work in India (1870), Indian Wisdom (1875), Religious Thought and Life in Ancient India : Vedism, Brahmanism and Hinduism (1883), ainsi que ses dictionnaires anglais-sanskrit (1851) et sanskrit-anglais (1872). L’historien de l’Inde John Dowson (1820-1881), professeur à Haileybury College et à l’Université de Londres, fait paraître, en 1879 , A Classical Dictionary of Hindu Mythology and Religion, Geography and History. Theodor Goldstücker (1821-1872), né à Königsberg, débute des études de sanskrit en 1836, part à Bonn en 1838, puis à Paris en 1840. De 1847 à 1850, il réside à Berlin, mais, suspect aux yeux des autorités en raison de ses opinions politiques, il gagne Londres, où il est nommé en 1852 professeur de sanskrit à l’Université. Il édite en 1856 un dictionnaire de sanskrit. Rudolph Roth (1821-1895) étudie avec Max Müller sous la direction de Burnouf. Ses recherches portent principalement sur la langue et la littérature indiennes ( Zur Literatur und Geschichte des Veda, 1846; édition de l‘ Atharva-Veda à partir de 1855) ; son œuvre majeure reste son dictionnaire sanskrit, paru en cinq volumes de 1853 à 1867. Spécialiste de littérature védique et professeur de sanskrit à l’Université de Berlin, Albrecht-Friedrich Weber (1825-1901) édite, entre autres ouvrages, une traduction commentée du Yajur-Veda blanc ; il fonde en 1849 la revue Indische Studien, à laquelle il contribue largement. De 1870 à 1875, Ralph T. H. Griffiths (1826-1906) traduit en anglais les six premiers livres et résume le septième livre du Râmâyana de Valmiki, lequel totalise vingtquatre mille distiques. Il fait également paraître, entre 1889 et 1899, la traduction du Rig-Veda , de l’ Atharva-Veda et du Yajur-Veda blanc.
Pour clore cette énumération, révélatrice d’un véritable engouement pour l’Inde en Europe depuis le XVII e siè

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