Terrorismes d'État 2001-2025 - Tome II

Christian Nots

Description

À force de jouer nonchalamment et depuis plusieurs siècles à d'immenses jeux de guerres césaristes contre les masses mondiales, nos élites nord-hémisphériques sont en train de revenir au grand bal totalitaire qu'avait ouvert, de manière prémonitoire, Napoléon Bonaparte en 1799. Menés par le G7, les élites entrepreneuriales et les oligarques exécutifs accouchent en effet, de manière tout à fait intentionnelle, d'un énième monstre géopolitique hybride, simultanément monarchiste, totalitaire et transatlantiste : un empire s'efforçant d'asservir à coup de désinformation les milliards de sous et de post-citoyens du monde. Conceptuel et polémique, le nouveau volet de l'étude « Terrorismes d'État » ne peut laisser indifférent. À travers ce pamphlet audacieux, Christian Nots livre une charge féroce contre l'impérialisme occidental 2.0 et ses doubles jeux idéologiques. Effrayante et dérangeante, son analyse de l'échiquier mondial est un véritable cri d'alerte face à l'illusion démocratique. Subversif et sans langue de bois, un véritable uppercut destiné à réveiller les consciences.

Sujets

• Philosophie et théologie
• Western world
• Critique
• Impérialisme
• Occident
• Totalitarisme
• Démocratie
• Idéologie

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 29 juin 2016
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782342053753
• Langue: Français

Extrait

Terrorismes d'État 2001-2025 - Tome II
Christian Nots
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Terrorismes d'État 2001-2025 - Tome II
 
 
 
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Avertissement de l’auteur
 
 
 
Les attentats dramatiques de Paris du 13 novembre 2015 ont eu lieu alors que je venais tout juste d’envoyer ce deuxième ouvrage de recherche sur le terrorisme d’Etat – courant octobre 2015 – à plusieurs comités de lecture de Maisons d’éditions. Leurs modes opératoires, leurs chronologies ainsi que leurs signatures très particulières – qui se recoupent millimétriquement et opérativement avec ceux du 11 mars 2004 de Madrid, avec ceux de Londres en 2005 ou encore avec ceux de Mumbaï en 2008 (Inde) – semblent indiquer très clairement que ces opérations de meurtres indiscriminés de masse relèvent plus du terrorisme d’Etat (le plus contorsionné et le plus sordide) sous faux drapeau et sous fausse confession que du kamikazat djihadiste et autres terrorismes islamiques de vengeance. Quant aux différents indices caricaturaux émis récemment par à la fois l’Exécutif et le Législatif (Par ex., avis défavorable pour la requête de déclassification des documents du ministère de l’intérieur sur l’origine des armes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher – datée du 18 juin 2015 [Avis n°2015-09 du 18 juin 2015 {JORF n° 0152 du 3 juillet 2015 – texte n° 70}], refus de création d’une commission d’enquête parlementaire relative à la participation de fonds français au financement de DAECH – délibérée en séance publique le 3 décembre 2015 [Texte n° 622 de l’Assemblée Nationale du 3 décembre 2015], demande d’avis de l’Exécutif sur la Constitutionnalité et la compatibilité avec les engagements inter­nationaux de la France de certaines mesures de prévention du risque de terrorisme [2015-527 QPC du 11/12/2015 {notamment pour la privation de liberté de suspects – à titre préventif – dans des camps prévus à cet effet}], etc.), mes suspicions semblaient être corroborées là encore – et semblent l’être actuellement plus que jamais et tout aussi finement – par tous ces éléments tout juste susmentionnés. Les chapitres XI, XII, XIII, XIV et XVII de l’ouvrage à paraître ont ainsi tout particulièrement traités, de manière prémonitoire, ces évènements futurs – qui sont alors devenus « abruptement actuels ». Aujourd’hui, les wagons à bestiaux, l’odeur pestilentielle des camps et le claquement strident des charges à fission sont donc, à nouveau, d’actualité sous les alibis bien commodes de l’Antiterrorisme, de l’état d’urgence et des états d’exception (dont, in fine et plus en creux, des « terrorismes d’Etat en mode false flag » – qui sont, depuis peu, tous azimuts et mondialisés et des « terreurs d’Etat über alles » – qui sont, aujourd’hui, toujours plus machiavéliques).
 
 
 
Utilisation du manuel
 
 
 
En ce début de XXI e siècle où les 7 milliards de sous – et de post-citoyens du monde – de plus en plus dépersonnalisés – essaient encore de disputer des « miettes de désinformation » à des guildes de multinationales méta-étatiques et à des guildes de méga-institutions d’État à vocation impériale, j’ai pensé que la maîtrise des techniques de l’information s’avérait primordiale pour réarmer la diffusion des « savoirs stratégiques subtilement cryptés ou censurés » à destination des cultures populaires – autant aux niveaux des sciences exactes qu’aux niveaux des sciences humaines (qui ont toutes perdu actuellement – de manière globale – leur « agrément informationnel d’État »).
 
Cet ouvrage est donc conçu comme un « exercice d’insurrection informationnelle » et/ou comme un « exercice de contre-propagande » , spécifiquement non militaire, non étatique et anti-… impériale contre nos « merveilleuses républiques fédérales » toujours plus schizogéniques, toujours plus autoritaires et, surtout, toujours plus « sécuritaristes » où l’information est devenue « info-guerre » , élément clé des pouvoirs étatiques contemporains, des « giga-fortunes » actuelles d’une infime minorité subtilement facistissime de 7 millions d’Oligarques planétaires ou encore élément clé de l’énigmatique soumission civique mondialisée actuelle.
 
 
 
Dédicace
 
 
 
Cet ouvrage n’est pas fait pour le lecteur en général, mais très précisément pour les centaines de millions d’imbéciles, de miliciens et autres « collabos » des régimes hyper-collectivistes et pré-dictatoriaux du G7 – qui tendent, depuis peu, à devenir pro-totalitaires. Car, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu inconsciemment et subrepticement la plupart des reliefs de leur Soi émotionnel ou parce qu’ils ont inversé leurs anciens cadres référentiels au niveau de leur identité interne qu’ils peuvent aujourd’hui avoir l’illusion de comprendre cet ouvrage. De plus, et peut-être surtout, ils risqueraient de sentir prémonitoirement qu’ils sont persécutés et, surtout, qu’ils sont déjà agonisants sur les plans respectivement spirituels, confessionnels, sociopolitiques et géopolitiques.
 
 
« Il y a des endroits où l’on ne sait plus si c’est la terre glaise ou si c’est la chair… »,
Eugène Guillevic , dans « Fractures », 1947.
 
« L’être humain est celui qui a inventé les chambres à gaz, mais c’est aussi celui qui y est entré dignement en ayant une prière sur les lèvres. »
Victor Frankl
 
« Tout est au service de la barbarie qui vient, l’art comme la science. Où porter les yeux ? Le grand raz de marée de la barbarie est à nos portes. »
Friedrich Nietzsche , La volonté de puissance , II, III, 152, (1873).
 
« Écoute, petit homme ! […] Tes hurlements ne feront pas avancer les choses, petit homme. Tu as toujours cru que la liberté était assurée si tu envoyais des hommes au poteau. Tu ferais bien mieux de te regarder une fois dans la glace. »
Wilhelm Reich, « Écoute, petit homme ! », 1945.
 
« Le même phénomène doit se reproduire là où l’État devient unique, mettant un point final à l’évolution. Alors, l’organisme humain pourrait, libéré du joug de l’organisation, apparaître sous une forme plus pure, comme une épiphanie de l’homme. »
Ernst Jünger, dans « L’État universel. »
 
« Mais il est impossible de fuir le tyran universel. Grâce à la conquête de la nature et à la substitution totale et sans recours de l’espionnage et de la terreur à la loi, le dernier et universel tyran a, à sa disposition, des moyens pratiquement illimités pour découvrir et annihiler les plus modestes efforts de la pensée indépendante. »
Léo Strauss , dans « De la Tyrannie. »
 
« La contradiction que recèle cette disposition positive de l’article 48 ne vient au jour parce que ce même article 48, sous l’influence de l’évolution historique de ce problème, stipule également, après l’habilitation générale à l’action, que le président peut, pour atteindre cette fin, à savoir le rétablissement de la sûreté et de l’ordre publics, suspendre provisoirement (la durée n’étant pas limitée d’une manière précise), en totalité ou en partie (!), les droits fondamentaux garantis par les articles 114 (liberté individuelle), 115 (inviolabilité du domicile), 117 (secret de la correspondance et secret postal), 118 (liberté de la presse et censure), 123 (liberté de réunion), 124 (liberté d’association) et 153 (propriété privée). »
Carl Schmitt , dans « La dictature ».
 
« À huit verstes, c’est la colline de la hache, Dessous une montagne de cadavres, La maman ne saura jamais Où repose son garçon chéri. »
Inscription d’un détenu politique anonyme soviétique (SLON ou « Camps des Solovsky à destination spéciale », Colline de la Hache). L’immense « Goulag soviétique des Solovsky 1919-1939 » – situé sur les îles Solovsky dans la Mer Blanche – était appelé l’« Île », à l’époque, par les détenus politiques soviétiques. [À l’origine, l’Ermitage de la « Colline de la Hache » – fondé au XV e  siècle – était un des monastères de Russie les plus importants. Il a servi ensuite – entre 1919 et 1939 – de… « Centre pré-exécutoire » et de « super-cachot d’isolement sévère » pour les détenus politiques les plus récalcitrants et/ou les moins « rééducables » – à l’époque des premiers Goulags du régime stalinien {mise à la disposition « spéciale » des Polices Politiques à partir de 1918 – tout d’abord de la Vétchéka, puis du GPOU, puis du NKVD par les autorités soviétiques}. Aujourd’hui, les « Iles Solovsky » sont devenues un… « Musée historique d’État » et un « parc national officiel »].
 
« Cela commence autour des yeux, puis rayonne et s’étend.
Un spectacle à vous donner la tentation de vous mettre aussi sous la herse. Il ne se passe d’ailleurs plus rien, l’homme commence seulement à déchiffrer l’inscription, il avance les lèvres comme s’il épiait. Vous avez vu qu’il n’est pas facile de lire cette écriture avec les yeux ; Eh bien, l’homme la déchiffre avec ses plaies. C’est un gros travail, certainement ; il lui faut six heures pour finir. A ce moment, la herse l’embroche complètement et le jette dans la fosse où il tombe en faisant plouf sur l’ouate et l’eau sanglante. La justice a fini son œuvre ; moi et le soldat, nous enterrons le corps… »,
Franz Kafka , «  Dans la colonie pénitentiaire ».
 
« On exigeait de chacun qu’il gazouillât. La peau sur les os, il fallait singer la vie publique… »,
Soljenitsyne, dans « L’Archipel du Goulag ».
 
Samedi 11 juillet 1942, 11 heures du matin.
« Je vais t’aider, mon Dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d