Vers solitaires, Vers salutaires

Gaël Raimond

Description

« Ces pages sont un petit peu de toi Un petit peu de moi dans l'orage Un petit peu de vous Avec beaucoup d'émoi Et une longue route à parcourir durant des mois Dans le noir parfait Dans le brouillard parfois Pour se reconstruire et se racheter une conduite » Influencé par les arts et notamment la musique rap, Gaël Raimond écrit ici des poèmes mélancoliques qui reflètent ses états d'âme. Vers solitaires, vers salutaires touche ainsi par sa sincérité et son universalité. L'auteur, par son style soigné et sa plume poignante, fait voyager le lecteur dans la tourmente des émotions et sentiments, mêlant tristesse, joie, colère et incertitude.

Sujets

• Philosophie et théologie
• Mélancolie
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 17 août 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342054811
• Langue: Français

Extrait

Vers solitaires, Vers salutaires
Gaël Raimond
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Vers solitaires, Vers salutaires
 
 
 
 
J’ai rencontré un Verseau
Elle m’a montré le meilleur
Chemin vers soi
Elle comptait tant
Qu’au quotidien je l’oubliais
Vers solitaires
Écornée
J’ai tout pour moi
Une famille qui me soutient incroyablement
Une femme merveilleuse qui m’aime pourtant
Je vis avec un costume qui berne mon entourage
Une sombre rage qui hiberne derrière un sourire
 
Né un 14 mai
Mon père ne l’a toujours pas imprimé
Je lui en ai d’abord voulu pour le divorce de mes parents
Alors que c’était pour son manque d’amour apparent
 
Je vis avec un costume qui berne mon entourage
Une sombre rage qui hiberne derrière un sourire
Derrière un fou rire
 
J’érigeais de grandes théories sur l’amour
Lorsque ma mère était plongée dans de grandes tristesses
Et j’ai cru un temps rendre une femme heureuse
En la devançant dans les tâches ménagères
Et la célébrant chaque 8 mars
Alors que je n’étais pas même capable de m’excuser
Ayant mon ex en tête
Ou lorsque je réalise d’agiles sautes d’humeur
Aux dates importantes des calendriers
 
Le cerveau toujours en chantier
Je vis avec un costume qui berne mon entourage
Une sombre rage qui
Me consume
Et hiberne derrière un sourire un fou rire
05.10
 
 
En chantier
«  Tu baves du béton, craches du béton, chies du béton.  »
IAM, Demain c’est loin
 
La grue
Notre mirador au long sabre
Scinde en raies le pays sage
En surplomb de cette masse grise
De laquelle se distinguent arêtes et poussières
En cours de réalisation
Les murs se dressent se pressent t’oppressent
La cadence et la hiérarchie se confondent
Dans un même bruit
Sourd qui martèle et harcèle
Motifs de résiliation
03.12
 
 
Entracte
Inspiré de l’œuvre d’Edward Hopper
 
Flux
Reflux
Et superflu
Perclus dans cet appétissant subterfuge
Où le matériel est érigé en refuge
Comme rempart au temps qui fugue
 
Centres-villes identiques
Bouleversements technologiques
Ras-le-bol de cette incessante course d’automates
Dans laquelle est suggéré d’arriver en tête au prochain feu écarlate
Quitter cette marmelade statique
Ce stress qui nous...