Chronique du 17 juillet , livre ebook

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38 pages

Français

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Sujets

Corday

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Publié par	Éditions Chronique
Date de parution	06 janvier 2014
Nombre de lectures	9
EAN13	9782366023244
Langue	Français

Extrait

P 17 ETITE CHRONIQUE DU JUILLET

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

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EAN : 9782366023244

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1936 - COUPD’ETATNATIONALISTE,L’ESPAGNE CULEDANSLAGUERRECIVILE BAS

Maroc espagnol

Aujourd’hui, l’Espagne plonge dans la guerre civile. Elle voit s’opposer le gouvernement républicain de Front Populaire aux nationalistes dirigés par le général Franco. Elle va durer jusqu’en mars 1939, causant plus d'un million de victimes, des représailles inexpiables des deux côtés, et l’exil de 400 000 Espagnols. Elle est le prélude, et l’une des causes d’influence de la Seconde guerre mondiale qui va ensanglanter l’Europe pendant 6 ans. Depuis l’exil du roi Alphonse XIII, l’Espagne est un pays divisé, une République instable avec un régime parlementaire hésitant et souvent contradictoire. Dès 1934, alors que la droite entre au gouvernement, les mineurs des Asturies se soulèvent. Le gouvernement républicain envoie la Légion étrangère espagnole pour les réprimer. A sa tête, le général Franco qui apparaît alors comme le défenseur de la légalité, le sauveur de la République. Ouvriers et anarchistes se mobilisent dans plusieurs villes du pays, rejoints par les mouvements réclamant l’indépendance de la Catalogne et du Pays basque. Les élections de 1936 donnent la victoire au Front populaire contre le Front national (droite) et le centre. Mais la gauche manque d'un rassembleur politique et les anarchistes refusent le jeu électoral. Dès le lendemain, c’est un déchainement de violence entre les « señoritos » de la Phalange, nouveau parti fasciste, lespistolerosde la FAI et les jeunesses socialistes. Les corps de police s'affrontent également entre eux, garde civile (droite) contreasaltos (gauche). Le 13 juillet, José Calvo Sotelo, le leader de la droite aux Cortes (Parlement) est assassiné par desasaltos. Le leader socialiste Largo Caballero lance le mot d'ordre de « révolution prolétarienneSelon l’historien Bartolomé Bennassar, « ». il faut considérer juillet 1936 comme un processus interactif complexe auquel tous participèrent, gauches et droitesMaroc espagnol, plusieurs unités de l'armée espagnole se ». Et aujourd’hui au soulèvent pour renverser le gouvernement du républicain de gauche Santiago Casares Quiroga. Le pronunciamiento (putsch) échoue par manque d'adhésion de l'armée : sur 21 généraux de division, seuls 4 se rallient au soulèvement. Mais les milices ouvrières, qui ne croient pas en la capacité du gouvernement à faire face, entrent en scène. Le conflit se transforme alors en une guerre civile. Les nationalistes, installés sur les rives du détroit de Gibraltar, font passer en Andalousie leurs troupes, le général Franco est à leur tête. Le chef de la rébellion, Sanjurjo, trouve la mort dans un accident d'avion, le général Goded contrôle Majorque et le général Queipo de Llano s'empare de Séville. Du côté gouvernemental, Madrid compte sur l'aviation, les forces de police et les carabiniers. Son armée est surtout constituée par les milices ouvrières. Premier acte de la guerre, l’établissement d'un front continu. L'Espagne est coupée en deux. La répression s'abat sur les quartiers ouvriers (massacres de Séville et Grenade) mais aussi sur la bourgeoisie de droite – notamment à Barcelone– et sur le clergé...