Femmes de Dapaong
138 pages
Français
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Description

Quatre-vingt-deux femmes s'expriment sur leur expérience de nettoyage des rues, sur la découverte en commun d'un travail rémunéré, et sur l'impact de la solidarité féminine. Elles racontent comment elles sont progressivement arrivées à comprendre l'intérêt de l'hygiène collective et son influence sur la santé de leur famille et de leur quartier. Elles parlent de la joie qu'elles ressentent d'être regardées "comme des femmes qui travaillent" et du respect qu'elles inspirent.

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Publié par
Date de parution 15 septembre 2015
Nombre de lectures 45
EAN13 9782336390819
Langue Français
Poids de l'ouvrage 15 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Femmesde Dapaong
Au Togo, des femmes prennent la parole
Gabrielle Huet Myriam Cappello-Pichoire
Gabrielle Huet FemmesMyriam Cappello-Pichoirdee Dapaong Au Togo, des femmes prennent la parole
Femmes de Dapaong
FEMMES DE DAPAONG
© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Pariswww.harmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-06987-6 EAN : 9782343069876
Gabrielle Huet Myriam Cappello-Pichoire Femmes de Dapaong Au Togo, des femmes prennent la parole
Du même auteur
Semer l’Avenir, Ed. L’Harmattan, 2012 Et toi, pourquoi es-tu Frère, Ed. Echos d’Afrique, 2013
Crédit photos : Myriam Cappello-Pichoire, Gabrielle Huet
Livre publié avec le soutien de l’ADESDIDA, www.adesdida.wordpress.com/contact
CHAPITRE I
Sensibilisation dans les écoles
Gabrielle et Myriam présentent l’histoire du livre. Gabrielle 1 Écrire des livres sur l’Afrique, pour raconter ce qui me passionne. C’est arrivé comme ça. Tout a commencé en 2007, à l’occasion d’un voyage avec un groupe de jeunes volontaires du Lycée Stanislas de Paris, où nous avons donné des cours d’été aux enfants de l’école du Frère Pablo à Tami, petit village près de Dapaong, au nord du Togo.
1 Carte et quelques notes sur le Togo : Annexe 1
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J’y suis retournée tous les ans depuis, notamment pour la remise en route de la bibliothèque de Dapaong, avec d’autres étudiants de Stanislas. Je les retrouve régulièrement autour de pizzas et anacardes – nom exotique de la noix de cajou – rapportées de chacun de mes voyages. Novembre 2013 : je suis, pour la septième année, au Centre de Formation Rurale de Tami. Géré par les Frères des Écoles Chrétiennes, le Centre, sujet de mon premier 2 livre , est né de la volonté de l’évêque du diocèse de Dapaong, Monseigneur Hanrion, de mettre en pratique sa pensée : «l’annonce de la parole de Dieu ne peut passer que par le développement». Il a exhorté ses amis et connaissances à créer des associations pour financer le Centre et un de ses 3 amis, André Schaffer, a créé l’ADESDIDA qui, depuis 1972, non seulement participe au financement du Centre, mais est partenaire de projets liés au développement de la région. Tous les ans, un ou deux membres bénévoles de l’association viennent à Dapaong pour s’assurer du bon fonctionnement et étudier le bien-fondé des projets proposés par le diocèse. Cette année ma mission a été liée 4 à la présentation de mon deuxième livre , témoignage sur la vie des Frères des Écoles Chrétiennes, notamment des Frères africains dont le premier a été consacré en 1983. Trente ans, cadeau d’anniversaire !
2 Semer l’Avenir, Éd. L’Harmattan, 2012 3 Association pour le Développement Economique et Social du Diocèse de Dapaong 4 Et toi, pourquoi es-tu Frère ? Éd. Echos d’Afrique, 2013
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Myriam Je veux témoigner de l’expérience vécue auprès des femmes de Dapaong qui s’engagent sur un projet d’assainissement de la ville. Infirmière, après de longues années passées en hôpital, j’ai obtenu une retraite du service public en 2008 qui m’a permis de réaliser mon « rêve » : partir et mettre mes compétences au service d’une cause humanitaire. J’ai mis tout en œuvre pour atteindre cet objectif. Je suis retournée sur les bancs de l’école pour une formation sur les maladies tropicales et la gestion de projets en santé communautaire. Diplôme en main, j’ai inondé de nombreuses associations et ONG de mon CV. Intéressé, le SCD (Service de la Coopération au Développement) m’a proposé de suivre le parcours nécessaire pour bénéficier du statut de VSI (Volontariat de Solidarité internationale), parcours que je vais accomplir avec le plus grand intérêt durant quelques mois.Mes deux premières missions ont été de courte durée : la première en Haïti durant l’épidémie de choléra, la seconde dans un orphelinat au Bénin. Ces deux missions m’ont donné le désir d’un nouvel engagement sur un projet de développement de plus longue durée… À mon retour, le SCD m’a mise en contact avec le Dr 5 Monjour, président de l’Association EAST . Il m’engage comme coordinatrice sur le projet « Appui à l’organisation, à l’exécution et la gestion d’un programme hydro-sanitaire d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement,
5 Eau, Agriculture, Santé en milieu Tropical
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